Cas d'entreprise: l'entreprise techné.

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De plus, Il est difficile de créer la confiance. On peut être confronté à un manque de coordination au niveau de la structure et à une absence de leadership. Ce type de management peut également rencontrer une résistance de la part de certains collaborateurs. En effet, certaines personnes ne souhaitent pas participer d’avantage dans le fonctionnement de l’entreprise par peur de mettre en évidence leurs limites ou leur incompétence.

Dans ce type d’entreprise, il n’y a pas de structure formelle. De ce fait, cela engendre une remise en question de la structure hiérarchique de l’entreprise. En effet accorder plus d’autonomie aux collaborateurs revient à élargir leur domaine de responsabilité. Il s’avère nécessaire de recadrer les fonctions et pouvoirs de chaque membre de l’équipe. Les dirigeants et différents responsables peuvent y être opposés.

Ce type de management n’est pas adapté à toutes les situations. En effet, en période de crise il est totalement exclu de demander la participation des collaborateurs au fonctionnement de l’entreprise.

C’est au dirigeant et à l’équipe de direction de prendre les décisions capitales pour l’avenir de l’entreprise. L’urgence de la situation écarte toute implication active du personnel.

Presqu’aussi importantes que ses avantages, ces limites doivent être considérées avant d’opter pour ce style de management car sa mise en œuvre peut s’avérer, parfois, lente et difficile, sans parler de son coût matériel.

Toutefois, cette dimension transversale ne remplace pas la dimension hiérarchique qui organise les pouvoirs de décision, et la dimension métier liée aux compétences. Par conséquent, même si on l’on met en place un management où les collaborateurs participent activement à l’organisation de l’entreprise, il est impossible pour une grande entreprise de se passer d’une structure solide et rigide et donc de hiérarchie. Quoi qu’il en soit, la décision finale appartient toujours au dirigeant d’entreprise car c’est lui qui prend les risques.