Analyse le travail des femmes
Par Andrea • 3 Décembre 2018 • 1 756 Mots (8 Pages) • 560 Vues
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de travail est également inférieure à celle des hommes ; elles effectuent, en particulier, moins d’heures supplémentaires compte tenu de leur activité en parallèle du travail salarial.
L’impact de l’intégration du travail des femmes sur le plan socio-culturel
c) Statut:
L’autonomie apporte satisfaction, épanouissement et estime de soi. Aux cours des années la France a apporté à la Femme d’obtenir un statut social à part entière. Apres la guerre, en 1945 la notion de « salaire féminin » est supprimée. L’expression « Travail légale, salaire légale » s’inscrit dans la législation française.
En1965 une femme peut obtenir un emploi sans avoir à obtenir l’autorisation de son mari et dispose librement de ses biens propres.
En 1966 la loi interdit de licencier une femme enceinte et pendant les 12 semaines suivant l’accouchement. Cette loi apporte sécurité et confort pour la future mère.
En 1972 La loi réaffirme la renaissance du principe de l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes cette loi permet de lutter contre les discriminations de salaires, la femme ne se sent plus repousser, rabaisser et retrouve un statut propre a elle-même.
Enfin 2014 : Vote de la Loi n°2014-873 du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes appuie sur la loi présentée précédemment.
d) L’ouverture sociale
Dans notre société, le travail est une activité fondamentale de cohésion sociale et d’intégration. Le fait de pouvoir travailler permet à la femme de sortir du cocon familial, du foyer pour pouvoir se crée de nouveau contact professionnel. Le travail doit être un facteur d’épanouissement : « […] il est temps que notre société cesse de le (le travail) considérer uniquement comme une occupation du temps avec un salaire à la fin du mois. » (ARES-PERIGORD, 2012). En effet la femme vit en société et tisse de nombreux liens avec les divers groupes sociaux (famille école entreprise) qui la constituent, elle s’humanise. Le travail permet cohésion sociale et intégration.
e) Diversité au niveau du monde du travail
Après leur entrée dans le monde professionnel, les femmes ont réussi à se faire une place dans des métiers qui étaient pour elles inaccessible, tels que la politique : prenons comme exemple le premier ministre de Francois Mitterand Edith Cresson (du 15 mai 1991 au 2 avril) qui est la seule femme à avoir accédé à la fonction de chef de gouvernement en France à ce jour.
Cependant malgré les efforts réalisés dans l’entrée des femmes au marché du travail, la ségrégation professionnelle reste très présente d’après la Commission Européenne.
Une étude récente faite par cette dernière, en 2014 montre que seulement 18% des femmes exercent des professions mixtes, tandis que 69% dont des métiers à prédominance féminine, et seulement 13% exerce des professions à prédominance masculine.
f) Discriminations à l’embauche
Selon l’express.fr,1 tiers des employeurs préfèrent embaucher un homme plutôt qu’une femme. Cela peut s’expliquer par le fait que certains employeurs appréhendent d’embaucher une femme de peur qu’elles ne tombent enceinte et puissent bénéficier d’un congé maternité.
De plus, ces dernières subissent aussi certaines formes de sexisme au travail :
• Le sexisme dit « ouvertement hostile » : Lié au machisme, il se traduit par une attitude négative et de traitements différenciés. Cela entraine une absence de reconnaissance, une mise à l’épreuve ainsi qu’une baisse d’estime de soi (notamment dans les métiers masculins tels que l’armée ou la gouvernance).
• Le « sexisme clandestin » : Consiste à traiter les femmes de manière défavorable par rapport aux hommes de manière camouflée mais aussi caractérisée par un traitement inégalitaire, qui résulte des stéréotypes des sexes, entrainant une mise à l’écart, une déstabilisation et de l’irrespect.
• Le « sexisme ambivalent » : Il se définit par la manipulation et la perversité. C’est l’ensemble des attitudes qui différencient les femmes en leur attribuant des qualités positives (séduction) cause un sentiment de prise au piège.
g) Pressions traditionnelles
Ceci nous prouve bien qu’il existe encore aujourd’hui une pression traditionnelle exercée car une femme pratiquant une activité ne répond pas aux standards d’autrefois. En effet, cette pression est surtout infligée au niveau des responsabilités familiales : elle doit s’occuper des tâches ménagères à effectuer au sein de son foyer en plus de travailler. On dit qu’elle est « au four et au moulin » car elle exerce 2 activités différentes simultanément.
De plus, selon l’Insee, les hommes s’inquiètent des conséquences possibles du travail des mères sur le bien-être des jeunes enfants. La moitié des adultes pensent que l’activité professionnelle de la mère est un facteur de souffrance pour l’enfant.
CONCLUSION
Ainsi, la participation des femmes au marché du travail engendre des disparités dans les formes d’intégration. Ces dissemblances sont fortement liées aux configurations familiales, et aux politiques de soutien de la parentalité.
En effet, l’intégration des femmes dans la société a amené à une réflexion sur un certains nombres de lois et de réformes quant à leur statut au travail.
Actuellement les femmes ont une place importante au sein de la société et certaines lois ont été créées pour améliorer les conditions de travail des femmes au travail, comme les congés de maternité, les heures de grossesses...
Les femmes ont eu une évolution considérable dans la société, elles ont pu accéder à des postes de haute fonction (ex politicienne, femmes de loi…) elles ont aussi accès aux métiers qui, auparavant été réservé aux hommes (mécanique, bâtiment, chauffeur...)
C’est pour cela que les femmes sont souvent associées à l’expression suivante : « être au four et au moulin » en référence au travail de la femme en entreprise et dans son foyer.
BIBLIOGRAPHIES
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