Analyse de "Femmes soyez soumises à vos maris" de Voltaire

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- Éviter la censure

- Comique bien que ça soit virulent

- La maréchale discrédite St Paul : argument Ad hominem : « je suis persuadé que votre St Paul était un homme très difficile à vivre »l17-18), → accentue le fait que St Paul devait être invivable, attaque sur sa vie conjugale (« sa femme fut une bien bonne créature» l20)

- Mise à distance entre la maréchale et le personnage religieux : pronom possessif «votre»

- Argument : parle d'indépendance entre les deux sexes, inégalité H/F repose sur la force physiques des H (« les H ont des muscles plus fort que les nôtres »), franchise : antiphrase (« j'ai bien peur »)

- Témoignage : difficile d'être une femme à son époque → femme soumise à l'idée de progrès (mariage), dangers de la grossesse et de l'accouchement+ courage des femmes → hyperbole (« très grandes douleurs »l28) ► Tableau pathétique du sort réservé aux femmes= force persuasive à sa thèse.

III) Ironie du narrateur :

Voltaire se moque du personnage de la M : femme futile →

- antithèse plaisante (« cette dissipation qui occupe sérieusement les femmes » l1-2) = occupation oiseuse : (« ne...que »)

- ignorance flagrante, découvre les textes religieux qu'à 40 ans (détail mis en évidence au début), imposé par l'âge non pas soucis de curiosité

- métaphore ironique du trône = âge pour elle, renoncer à plaire

- manque d'autonomie : devient COD et non pas sujet, pronom (« on lui fit lire »), choix culturel imposé

► portrait péjoratif : son passé, ignorance, emportement incontrôlé, paraît ridicule, effet comique/carricaturale

- Le titre est provocateur, incite les F à réagir de la même manière.

- Ironie = double position de l'auteur. (soutient les F/mais les moukate)

Conclusion :

Dans ce texte les traits caractéristiques du pamphlets :

- Ironie apparaît à plusieurs échelles, celle du narrateur à l'égard de la maréchale et l'ironie du personnage dans son discours.

- Texte de combat, Voltaire choisit ici un porte parole pour dénoncer l'inégalité entre H et F tel qu'elle paraît dans la parole évangélique.

- Ce texte suscite l'indignation, l'injustice des sorts réservé aux femmes apparaît clairement dans la réplique de la maréchale qui souligne leur difficulté de vie.