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ADM_1002 TN1, initiation à la gestion

Par   •  10 Novembre 2018  •  2 571 Mots (11 Pages)  •  391 Vues

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2. L’autorité et la responsabilité : Principe qui correspond au droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter. L’étude de cas fait voir que le directeur de division use d’autorité et de responsabilité en menaçant de sanctions les commis qui sont à sa charge. Les deux extraits suivants le prouvent bien : «Alors j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs et que c’était tout ce qu’on leur demandait.» «J’entends bien changer les choses et améliorer la performance autour d’ici et tant pis s’il faut congédier chacun des commis du service pour y arriver!»

3. La discipline : Principe selon lequel les membres doivent se plier aux conventions explicites ou tacites établies dans l’entreprise en matière d’obéissance, d’assiduité, d’activité et de marques extérieures de respect. Lorsque Jean Blanchette écrit son rapport de la situation actuelle, il décrit un évènement survenu avec un de ses commis, Olivier Le Scelleur. Dans le passage qui suit, le directeur donne une leçon d’obéissance limpide à son employé : «J’ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur sa chaine, mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction.»

4. L’unité de commandement : Principe selon lequel chaque personne ne doit dépendre que d’un seul chef. Ce principe est, dans toute entreprise qui se respecte, affiché sur l’organigramme de l’entreprise qui identifie chaque responsable et les personnes qui s’y rapportent. La Figure 1 de l’étude de cas (Organigramme de la division médicale Les Assurances Sécuriplus – Division Médicale) démontre ce principe.

5. L’unité de direction : Fayol s’assure que les personnes qui travaillent dans un même but doivent relever d’un seul patron, mais aussi d’un seul programme. Assurances Sécuriplus correspond à ce principe et cet extrait l’atteste bien : «Chacune de ces divisions fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes. Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau.»

6. La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général : Ce principe selon lequel les buts de l’entreprise doivent primer sur les intérêts individuels ne semble pas être respecté par Jean Blanchette. Il semble être en état de panique et sur le point de prendre une décision dans son intérêt plutôt que dans l’intérêt de l’entreprise. Son témoignage, son cri du cœur, expose un homme qui ne réfléchit pas aux conséquences de ses gestes : «J’entends bien changer les choses et améliorer la performance autour d’ici et tant pis s’il faut congédier chacun des commis du service pour y arriver!»

7. La rémunération : L’étude de cas ne décrit en aucune façon ce principe selon lequel la rémunération doit être établie en fonction des efforts que les membres consentent à faire pour l’entreprise, en fait, il n’est nullement question de rémunération dans l’étude de cas.

8. Le degré de centralisation : L’entreprise Assurances Sécuriplus est une des plus grandes entreprises d’assurances au Canada. La décentralisation a comme effet de répartir le pouvoir détenu par le sommet hiérarchique en différentes unités. Dans l’étude de cas, la division du pouvoir est présentée dans l’extrait suivant : «Le directeur commercial de la division médicale menaçait maintenant de porter plainte auprès du vice-président aux ventes de la société afin d’améliorer la performance des services des réclamations/médicaments et soins dentaires.»

9. La hiérarchie : Selon Fayol la hiérarchie est un mécanisme nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise. Jean Blanchette trône au sommet de la hiérarchie de la division médicale et toutes informations importantes au département doivent passer par lui.

10. L’ordre : Comme l’entreprise Assurances Sécuriplus n’est pas une entreprise manufacturière où se trouvent machines et outils, il est difficile d’établir que chaque chose a une place et que chaque chose est à sa place. Il n’est non plus mentionné que l’équipement de bureau est rangé de façon stratégique, à la manière 5S par exemple.

11. L’équité : Selon ce principe, il est nécessaire d’utiliser justice et gentillesse pour mener à bien une mission. De prime abord, Jean Blanchette ne semble pas diriger selon ce principe. Alors qu’il semble dépassé par les évènements, ils menacent même d’utiliser des mesures draconiennes injustes. Le passage suivant prouve bien que l’injustice règne dans son département lui qui pourrait punir toute l’équipe pour l’inefficacité de certains. «J’entends bien changer les choses et améliorer la performance autour d’ici et tant pis s’il faut congédier chacun des commis du service pour y arriver.»

12. La stabilité du personnel : En ce qui concerne ce principe, la stabilité du personnel chez Assurances Sécuriplus semble respectée. La rétention du personnel est bonne d’après ces lignes que l’on peut lire dans le texte, «Au cours de ses cinq ans à la direction du service des réclamations/médicaments, Jean Blanchette n’avait jamais connu une aussi mauvaise semaine que celle qui venait de se terminer.» Et «Elle a trois as d’expérience dans ce métier. Je lui ai dit : ‘’Marie-Line, tu as autant d’expérience que tout le monde ici, pourquoi est-ce que tu te plantes aussi souvent?’’». Toutefois, l’entreprise vit des difficultés malgré l’expérience et l’ancienneté de son personnel.

13. L’initiative : Ce 13e et avant-dernier principe de Fayol nous n’est pas démontré dans l’étude de cas. Dans la situation de panique actuelle au sein de son service toute initiative de la part de son personnel est rabrouée par Jean Blanchette. «J’ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l’entendre japper je tirerais sur sa chaîne, mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu’il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la direction.

14. L’union du personnel : L’étude de cas ne divulgue aucune trace d’union ou d’esprit d’équipe. Mis à part l’ancienneté des commis, rien n’est clairement relié à l’union du personnel.

- Réponse à la question #3 : Suite à lecture de l’étude de cas d’Assurances

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