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ADM 1002 TN3, initiation à la gestion

Par   •  3 Novembre 2018  •  4 404 Mots (18 Pages)  •  1 164 Vues

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Le niveau stratégique s’opère depuis les hautes sphères de l’entreprise, c’est-à-dire que ce sont les dirigeants et les cadres qui s’en occupe puisque les tâches se décrivent comme suit : « […] qui se préoccupe de problèmes stratégiques : les objectifs de performance, la sélection parmi des options de produits et de marchés, le design organisationnel, l’affectation des ressources et le contrôle des résultats. (Management à l’ère de la société du savoir, p.197) » Dans le cas de La Société Moderne, il précise que depuis deux ans, il y a une réduction importante des profits et que les ventes ont baissé, ce qui en font des situations problématiques. De plus la cause principale, qui regroupe une multitude de petites causes, est que les coûts de production ont augmenté. Il y a une raison à tout cela et les différentes causes se décrivent ainsi : « […]à cause des coûts plus élevés des matières premières, des hausses de salaires et d’une baisse globale de la productivité à l’usine. (La Société Moderne, p.5) » De plus, la compétition est toujours plus féroce et prend de plus en plus de place. Les producteurs locaux continuent de faire valoir leur place sur le marché et les producteurs internationaux envahissent le marché avec leurs produits. Les conséquences sont nombreuses telles qu’une rentabilité basse sur les produits vendus. Si le prix du produit n’est pas ajusté au même niveau que l’inflation, les pertes sont inévitables. Comme la citation précédente le précise, le coût des matières premières qui augmente et la hausse salariale grugent une partie des profits qu’ils devraient toucher. Si, en plus, ils n’arrivent pas à accomplir leurs quotas, puisqu’on y mentionne une baisse de la productivité globale, il y a nécessairement une perte d’argent au niveau des ventes. De plus, un des problèmes est que leur méthode de vente qui se fait exclusivement par catalogue ne permet pas d’avoir un contact direct avec la clientèle. Cela ne permet pas de savoir les réels besoins des clients de façon concise et continue. Tout cela nécessite, de prime abord, selon moi, une intervention au niveau stratégique avant d’engager des changements aux autres niveaux.

Quant au niveau administratif, on peut aussi discerner quelques problèmes, j’aborderai surtout le manque de communication et le moral des employés qui est à son plus bas. Tout d’abord, l’impératif de celui-ci se décrit ainsi : « […] qui se préoccupe de formuler les objectifs opérationnels et les plans d’action en vue de réaliser les objectifs et de coordonner les activités technico-économiques des unités subalternes. (Management à l’ère de la société du savoir, p.198) » Pour ce volet, j’ai eu recours au texte et surtout au sondage que M. Paul Lesage a fait passer aux employés de la compagnie. « Les employés de bureau et les membres du personnel cadre ont une base de salaire hebdomadaire, alors que les employés de la production sont tous payés à l’heure (catégories d’emplois et taux horaires différents). (La Société Moderne, p.5) » Néanmoins, dans le texte, on ne mentionne pas de privation ou de bonification au niveau du salaire, ce qui dans le cas présent me fait pencher à penser qu’il n’y en a pas. Vu sous cet angle, cela ne pousse éventuellement pas les employés à faire de bonnes performances. Donc, le contremaître n’est possiblement pas motivé à encourager les ouvriers à hausser leurs standards et les ouvriers n’ont probablement pas le sentiment de devoir hausser leur productivité puisqu’ils touchent un salaire aux nombres d’heures passées sur le plancher de l’usine. Outre le problème de rémunération, il y a un manque de communication flagrant entre les différents niveaux hiérarchiques. Le bas de l’échelle n’a aucune relation avec le haut et les employés ne connaissent pas formellement les attentes des dirigeants. Il y a 54% des sondés qui affirment qu’une meilleure communication améliorerait leur performance au travail. Pour être épanouis et efficaces, les travailleurs souhaitent être sollicités lors de la prise décisionnelle des objectifs ou lors de mise en place de nouveaux processus. Les ouvriers n’ont pas le sentiment d’appartenance et ils ne se sentent pas motivés à faire leur travail convenablement, ce qui nécessite de mettre plus de points de contrôle de qualité et cause plus de pertes monétaires. Il y a aussi une lacune au niveau de la variété puisque 73% des répondants trouvent qu’il n’y en a pas assez dans leur travail et qu’ils voudraient plus de latitude pour fixer leurs propres objectifs. Donc, on peut se rendre compte que le manque de variété et la supervision excessive nuisent au rendement des travailleurs et minent le moral des ceux-ci ce qui vient à faire baisser le rendement de la production, et par le fait même diminuer les bénéfices.

Au niveau opérationnel, le texte nous mentionne la diminution globale de la productivité et le surplus de supervision. La mission de ce niveau se décrit comme suit : « […] qui exécute les tâches assignées, met en œuvre les décisions arrêtées aux niveaux supérieurs et prend les décisions dont il a la responsabilité. (Management à l’ère de la société du savoir, p.198) » Toute personne a besoin de motivation pour accomplir quelque chose dans la vie, que ce soit au niveau personnel ou professionnel et les réponses au sondage nous mentionne plusieurs problèmes recensés par les employés de « La Société Moderne ». Premièrement : « Pour assurer l’efficacité des opérations de production, il existe des points de contrôle à chaque étape. Un système exhaustif de méthodes et procédures régit l’inspection des matières premières, les opérations et le produit finis. (La Société Moderne, p.5) », les résultats du sondage démontrent clairement, avec 60% du personnel, qu’il y a trop de supervision et que certaines étapes de fabrication n’en auraient pas besoin. Certains affirment qu’ils feraient un meilleur travail s’ils étaient moins supervisés. Trop de supervision n’encourage pas le fait d’évaluer leur propre travail, surtout que 52% disent que leur station ne nécessite pas autant de contrôle. De plus, 60% des travailleurs pensent qu’il n’y a pas assez de variété et 73% désirent avoir plus de variété dans leur travail. Les ouvriers ne sont pas tenus au courant des échéances et des quotas ce qui les exclut du système décisionnel et ne les encourage pas à développer un sentiment d’appartenance à la compagnie. Il y a 54% des employés qui pensent que la situation globale nécessite plus de communication et 30% qui jugent que c’est parfois nécessaire. Finalement, les employés ne se sentent pas concernés dans la compagnie et cela

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