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ADM1002 - Assurance Sécuriplus

Par   •  3 Mai 2018  •  2 861 Mots (12 Pages)  •  476 Vues

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Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.

Suite à une grande carrière de directeur, Henry Fayol a décidé de réfléchir sur son expérience et mettre au point des principes d’administrations classiques afin de venir en aide aux différentes personnes qui seront appelés à diriger des entreprises. Il a donc établi les 14 principes suivants : la division du travail, l’autorité et la responsabilité, la discipline, l’unité de commandement, l’unité de direction, la subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général, la rémunération, le degré de centralisation, la hiérarchie, l’ordre, l’équité, la stabilité du personnel, l’initiative et l’union du personnel. Selon lui, si un directeur suit ces principes d’administrations, il réussira a bien diriger son entreprise tout en ayant la satisfaction de ses employés et la productivité qu’il souhaite avoir. Au sein de l’entreprise Sécuriplus, le directeur du service des traitements des réclamations médicales, M. Blanchette, met en application quelques-uns de ses principes.

Voici quelques principes d’administrations présents au sein du département :

La division du travail : En effet, au sein du département, la division du travail est présente. Le travail est décomposé, divisé et chacune des étapes est distribuée à des employés différents. Chaque employé est spécialisé dans une tâche uniquement afin d’augmenter la productivité. D’ailleurs, l’entreprise au complet correspond à ce principe, en ayant plusieurs départements spécialisés dans une seule branche, comme nous l’avons constaté dans la question précédente.

L’autorité et responsabilité : Selon Henri Fayol, l’autorité et la responsabilité « correspond au droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter ». Chez Sécuriplus, M. Blanchette ne se gêne pas pour appliquer ce principe. Il donne des ordres sans cesse à ses employés, il veut que le travail s’effectue rapidement et exerce son pouvoir sur les employés. De plus, sous ce même principe, Fayol mentionne que l’autorité vient avec des sanctions. Chez Sécuriplus, la sanction est le congédiement. M. Blanchette menace ses employés que s’ils n’écoutent pas, ils seront congédiés, comme le démontre l’extrait suivant : « Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs ». Il se donne le droit de leur donner des ordres et de les mettre en application si cela n’est pas respecté.

L’unité de commandement : Ce principe explique que « chaque personne ne doit dépendre que d’un seul chef ». Au sein du département, les employés dépendent de M. Blanchette uniquement. C’est le seul à donner les ordres et à assurer le travail de ses employés. Il est le seul à les convoquer, à leur dire quoi faire et à évaluer leur productivité. L’unité de commandement est donc respecté selon le principe de Fayol.

Par contre, on ne peut dire que la gestion de M. Blanchette correspond à tous les principes d’administrations établis par Fayol, même qu’il va à l’encontre de quelques-uns.

La discipline : Selon Fayol, le principe de la discipline expose que « les membres doivent se plier aux conventions explicites ou tacites établies dans l’entreprise en matière d’obéissance, d’assiduité, d’activités et de marques extérieures de respect [...] » Au sein du département, les employés ne respectent pas les ordres de M. Blanchette et répètent constamment les mêmes erreurs. Fayol ajoute dans ce principe qu’il ne faut pas toujours jeter la faute sur les employés puisque souvent, le problème vient de la personne qui dirige. Par contre, M. Blanchette ne se pose aucune question et rejette la faute constamment sur ses employés. Il est persuadé qu’ils sont incompétents et fermés à toutes demandes quelconques.

L’initiative : Encore selon les principes de Fayol, il est dans le devoir du gestionnaire de laisser la liberté aux employés de prendre des initiatives, de mettre en action des plans tout en respectant les décisions et les limites que le gestionnaire impose. Or, lorsque les employés proposent des idées ou des solutions, M. Blanchette ne les écoute pas et ne prend pas leurs idées en considération. Un de ses employés, M. Olivier Le Scelleur a tenté de lui demander des explications au sujet des erreurs commise par les employés et à proposer une solution afin d’améliorer les choses. La réponse de M. Blanchette fût : « J’ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l’entendre japper, je tirerais sur sa chaine mais qu’entre temps, je voulais le voir devant son écran [...] ». Non seulement il ne les écoute pas et ne laisse pas place à l’initiative de la part de ses employés, mais il leur manque également de respect.

L’union du personnel : Ce principe prône l’unicité des employés. Il faut tenter d’éviter les chicanes entre les employés et surtout, privilégier la communication verbale, surtout pour des avertissements. Selon Fayol, les communications écrites ne sont pas propice à l’union du personnel. Or, encore une fois, M. Blanchette va à l’encontre de ce principe, car il dit lui-même ne plus compter le nombre de messages écrits envoyés aux employés pour leur mentionner que le travail effectué était médiocre. Dès que quelque chose ne fonctionne pas, il ne prend pas la peine de rencontrer ses employés et leur envoie automatiquement un mémo, comme nous pouvons le voir dans cet extrait : « Alors j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs et que c’était tout ce qu’on leur demandait ». De plus, comme le service éprouve présentement beaucoup de difficultés et que M. Blanchette tente de mettre de l’ordre au sein du département, plusieurs frictions avec ses employés se développent. Nous pouvons sans aucun doute dire que l’union du personnel, particulièrement la relation avec ses employés n’est pas dans les priorités de M. Blanchette.

Question 3

Sur la base des postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif, quelles critiques pouvez-vous adresser à l’entreprise Assurances Sécuriplus? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance

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