Adm 1002 tn1 - entreprise Assurances Sécuriplus.
Par Ninoka • 3 Juin 2018 • 1 646 Mots (7 Pages) • 1 395 Vues
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En terminant, je crois que le seul principe de Fayol qui correspond à l’entreprise est celui de la division du travail. Je crois que Securiplus met plus l’emphase sur les activités de production et ne reconnait pas tellement la dimension humaine et sociale de l’entreprise. Alors que Fayol reconnait aux employés de la valeur « insistance sur l’importance de puiser dans l’expérience pragmatique un sens de la mesure en toute chose est caractéristique de Fayol et de sa préoccupation humaine à l’égard de l’harmonisation du corps social de l’entreprise » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p. 43). Donc, le type de gestion de Sécuriplus est plus proche du taylorisme que du fayolisme.
3. Sur la base des postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif, quelles critiques pouvez-vous adresser à l’entreprise Assurances Sécuriplus? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif.
Les Assurances Sécuriplus est une organisation très formelle, l'organigramme de la division médicale de l’étude de cas à la page 2, le démontre bien. Cependant, selon les recherches de Hawthorne, il est préférable « d’harmoniser l’organisation formelle du travail avec l’organisation informelle en utilisant un style de direction plus associatif » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p. 55). Les expériences ont pu démontrer « l’importance de la dimension sociale dans la motivation au travail et montré, par rapport au taylorisme, que les facteurs économiques et physiques ne constituent pas les seuls éléments influant sur le comportement des travailleurs » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p. 57). Par contre, les agissements de monsieur Blanchette, ne favorisent pas un bon climat de travail avec ses employés et il mentionne même qu’il y a beaucoup de friction au sein de son organisation : « (…) les éternels problèmes de coûts, de service et de qualité étaient devenus une source d’embêtement constants et causaient bien des frictions dans ses rapports avec ses commis aux réclamations » (Atkinson, 1999, p. 10).
Tranquillement le modèle de gestion participatif a fait son apparition. « (…) l’être humain est mû par la satisfaction de besoins qui s’inscrivent dans une hiérarchie : besoins physiologiques, de sécurité, d’affiliation, d’estime et d’actualisation de soi » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p. 60). Le modèle participatif permet de satisfaire ces différents besoins. Lorsque l’organisation utilise ce modèle de gestion, elle permet aux membres de participer activement aux différentes décisions de l’entreprise. Généralement de petits groupes d’employés sont formés, souvent appelés comité, pour traiter de différents problèmes à résoudre. « En résumé, il s’agit d’un mode d’organisation qui étend le pouvoir aux employés grâce à la mise en place de groupe, de comités ou de commissions ad hoc » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p. 64). Grâce à la participation, les employés ressentent alors plus de responsabilités et une plus grande motivation qui favorisera une meilleure efficacité et créativité qui sera profitable pour l’organisation.
Dans le cas des Assurances Sécuriplus, les opinions et les idées des employés ne semblent pas prises en compte. On leur demande de faire seulement leur travail prédéfini et rien d’autre. « Alors, j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs et que c’était tout ce qu’on leur demandait » (Atkinson, 1999, p. 11). Le style de gestion de cette entreprise est très formel et unidirectionnel.
L’entreprise éprouve des problèmes de productivité malgré le fait que les effectifs sont suffisants. « En moyenne chaque employé traitait 125 réclamations par jour chez Sécuriplus, ce qui était en deça de la moyenne de 155 réclamations par employés et par jour chez trois de ses concurrents » (Atkinson, 1999, p. 10). Si monsieur Blanchette accordait une plus grande importance à ses employés, il pourrait sans doute régler ses problèmes de productivité, mais aussi avoir des employés dévoués et impliqués dans l’organisation. « L’administrateur a donc intérêt à faire l’apprentissage d’un style de gestion plus associatif; il doit interagir avec les ouvriers et devenir plus compréhensif, sans pour cela abandonner ses fonctions fondamentales de planification et de contrôle » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p. 57).
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