Synthèse de documents: l'Etat: modèle, figures, rationalités et crises.
Par Ninoka • 22 Juin 2018 • 1 272 Mots (6 Pages) • 604 Vues
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Son principal but était d'organiser la solidarité, d'effacer les inégalités et de répondre à la question sociale et d'éviter toute révolte du peuple.
L’État providence connaît son apogée jusqu'en 70 (fin des 30 glorieuses).
Il garantit à chacun un niveau de vie minimal, il marque aussi la garantit et accès aux soins pour tous avec la création de la sécurité social en 1945 . Il s'agit donc d'une politique assurantielle.
III La crise de l’État social
A la sortie des 30 glorieuses l’État social se trouve en crise.
Cela s'explique par le 1er choc pétrolier en 1974, qui entraîne une augmentation massive du chômage, une paupérisation de la population, et donc un état de précarité.
Suite à cette crise Esping Andersen, nous fait part dans le document 4 de trois approches du fonctionnement de l’État :
- « libérale » : l’État intervient de façon minimal, le retour vers le marché du travail doit se faire très rapidement.
- « Conservatrice et corporatiste » : importance de la qualité de la protection sociale.
- « le modèle social démocrate » (pays scandinaves), qui favorise l'indépendance et l'autonomie des individus. Tout le monde à la même protection sociale peu importe le revenu.
Ainsi de nombreuses critiques de l’État social ont été faites. C'est pour cela que dans la dernière partie nous développerons la remise en question de l’État social.
IV La remise en question de l’État social
En effet tout au long des documents proposés une critique de l’État social est faite. « Il faut redéfinir l’État social »
En effet nous constatons aujourd'hui qu'un division se fait de plus en plus sentir dans la société dans laquelle nous vivons.
C'est pour cela que les auteurs des documents se sont attachés à dénoncer cela. Ce qui en ressort est que l’État à une fonction séculière et à oublié sa fonction d’État social et solidaire.
D'après Fabienne Brugère « l’État social doit faire l'objet d'une redéfinition octroyant une place importante des capabilités ». L’État doit se soucier de l'individu.
Afin de redéfinir l’État social des solutions sont proposées pour lutter contre les inégalités, notamment celle de fournir une prestation sociale en fonction des ressources de la personne.
Des inégalités sont de plus en plus visibles au sein de notre société et ainsi naissent des discours différents :
- le 1er : « la fraude sociale » qui entraîne la mise en place d'instances spécialisées dans le contrôle, on observe donc une augmentation de la répression.
- Le 2ème : est la notion d'assistanat, selon lequel l’État déresponsabilise les individus.
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L'exemple que nous pouvons citer pour illustrer ces propos est celui du RMI remplacé par le RSA.
Le RMI était une garantie solidaire, alors que pour le RSA il faut prouver que la personne le mérite. Or qui est heureux de vivre avec 450 euros par mois au sein de notre société ?
Serge Paugam soulève bien l'opposition entre les allocataires du RSA actifs et les autres, en d'autres termes « les méritants et les non méritants ».
Enfin dans le dernier document la volonté de « réduire la voilure », c'est à dire les prestations sociales est exprimée.
Pour cela deux exemples sont cités : l'APA et la PCH qui sont deux prestations universelles accordées actuellement sans conditions de ressources.
En raison du contexte économique actuel de crise, ces conditions d'attributions d'aides seraient revues et soumises à la solidarité familiale ou à récupérer de l'argent sur les successions.
Il en va de même pour les conditions d'attributions des prestations familiales.
Nous assistons donc à la remise en cause de l'universalité des ces droits.
« Conclusion »
Après l'étude de ces documents nous pouvons nous demander vers quoi l’État social va ? Tend il à mourir ou à se reconstruire d'une autre manière ?
Nous observons aujourd'hui que de plus en plus de personnes vivant dans la précarité et donc en situation d'exclusion.
Sortir les gens de celle- ci prend du temps il faut donc des solutions pérennes. Et à mon sens ne pas dissocier l'insertion sociale à l'insertion professionnelle.
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