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Stage au klinikum de Harlaching à Munich

Par   •  15 Novembre 2017  •  3 741 Mots (15 Pages)  •  484 Vues

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lits, le service de l’urologie est désinscrite (« abgemeldet ») auprès des ambulances, c’est-à-dire que les ambulances ne peuvent plus amener des patients à l’urologie et seulement les patients qui viennent en voiture ou à pieds sont enregistrés. Pendant mon stage le service de lurologie était « désinscrit» (« abgemeldet ») pendant la moitié du temps ce qui prouve bien que le service de l’urologie est surchargé.

Alors que l’urologie est surchargée elle fait quand même du déficit. Ceci est vraisemblablement dû à la mauvaise gestion de l’hôpital : seulement le service qui libère le patient reçoit les frais pour la guérison du patient (par exemple : un patient avait des calculs rénaux et un problème à la colonne vertébrale et d’abord il y avait une opération pour enlever les calculs et après le patient a été emmené à la chirurgie pour soigner la colonne vertébrale. Dans ce cas c’est le service de la chirurgie qui reçoit l’argent pour l’intervention chirurgicale à la colonne vertébrale et pour l’opération urologique et non le service de l’urologie). Une autre raison estque les caisse d’assurance maladie ne payent pas assez pour la guérison d’un patient (par exemple : les caisses payent 500 euros pour la destruction d’un calcul rénal par ESWL (lithotripsie extracorporelle : destruction du calcul par ondes ultrasonores) alors qu’il en faudrait 1500 pour que cette opération se rentabilise car seulement le lithotripteur (le canon à ondes ultrasonores) coûte 400 000 euros et il y a des frais d’entretien de 40 000 euros par an). C’est pour ces raisons que le service de l’urologie à Harlaching va probablement fermer et va déménager à Bogenhausen. J’ai eu l’occasion pendant mon stage d’aborder ces sujets avec les médecins.

Le médecin en chef du service de l’urologie est Prof. Dr. Med. Oliver Reich qui a le rang de « Chefarzt » ensuite il y a 5 « Oberärzte », qui sont très spécialisés et qui ont beaucoup d’expérience, dont Dr. Med. Florian Hasner, et ensuite 7 médecins. COMBIEN D’INFIRMIERE ??

Hygiène

Touts les ans il y a en Allemagne 14000 morts du à des infections dans les hôpitaux (SOURCE ??). Si tout le monde se tenait aux règles d’hygiène on pourrait réduire le nombre de morts à quelques centaines. C’est pour cela que dans l’hôpital il y a les règles suivantes (et que j’ai pu effectivement observer lors de mon stage) :

- mettre des gants en latex quand on touche un patient,

- se désinfecter les mains après avoir consulter un patient : pour cela il y a à peu près tout les cinq mètres un distributeur de désinfectant,

- toujours quand on sort et quand on rentre dans le service d’hospitalisation complète il faut se désinfecter les mains,

- il faut mettre des habits de clinique pour ne pas emporter les microbes de dehors dans la clinique,

- il faut désinfecter la partie de l’appareil (thermomètre, ultrason) après chaque contact avec le patient ou mettre une couche en latex par-dessus,

-il faut changer le revêtement du lit ou se mettent les patients pour les ultrasons.

Les règles d’hygiène sont plus strictes quand les patients ont des germes multi résistants. Dans ce cas celles-ci sont :

-le patient doit être dans une chambre tout seul et la porte doit rester fermée,

-avant de rentrer dans la chambre il faut mettre un tablier, des gants en latex et une protection de bouche et il faut jeter tout ce qu’on a mis en ressortant de la chambre,

-les chambres où il y a un patient avec des germes multi résistants ont une pancarte rouge accrochée à la porte où les règles d’hygiène y sont décrites.

L’hygiène dans le bloc opératoire est la plus stricte : il faut mettre des habits verts et des chaussures vertes et mettre un bonnet qui couvre tous les cheveux, car après les mains, ce sont les cheveux transportent le plus de bactéries. D’autre part il faut mettre des gants en latex, il faut aussi mettre un tablier. De plus, pour se protéger, quand on est dans des chambres où on fait des radiologies il faut mettre un tablier un plomb et une protection du cou en plomb pour se protéger des rayons X. Pendant les opérations il faut aussi faire attention à ne pas toucher les objets stériles qui sont soit posés sur des nappes vertes où sont de couleur verte. Et quand on porte des gants stériles il ne faut surtout pas toucher les choses non stériles. Avant les opérations il faut désinfecter les parties du corps du patient qui se trouvent aux alentours de l’endroit qu’on va ouvrir et il faut couvrir le patient d’une couverture verte où seulement la tête et la partie à opérer sont découvertes. D’autre part il faut jeter où désinfecter touts les outils après une opération.

Les patients et leurs maladies

La majorité des patients sont des hommes. Le patient le plus jeune avait 7 ans et la plus âgée avait 91 ans, donc toutes les classes d’âge y sont présentes mais on peut estimer que l’âge moyen des patients est de 60 à 70 ans. La plupart des patients viennent à l’hôpital parce qu’ils ne peuvent plus aller aux toilettes, ont du sang dans l’urine ou tout simplement des maux de ventres. Les maladies les plus fréquentes étaient des calculs rénaux, donc du calcaire dans l’urine qui forme des petites pierres dans les reins et lorsque qu’ils tombent dans la vessie ils peuvent couper dans la peau qui entoure la vessie ce qui cause des saignements. Les calculs rénaux peuvent aussi boucher l’uretère (la connexion entre le rein et la vessie). Une autre maladie très fréquente est une prostate trop grande causée soit par un cancer ou tout simplement par l’âge, car la prostate continue à s’agrandir tout au long de la vie. Si la prostate est trop grande elle empêche l’évacuation de l’urine car l’urètre passe au le milieu de la prostate. Un malade qui m’a emporté moralement avait un cancer sur le pénis qui l’a déformé complètement et donc on a du couper le pénis pour que le cancer ne s’agrandisse pas.

Avant qu’on s’y habitue c’est assez difficile de voire les gens souffrir, quand on les entend crier ou de voir leur peur avant une opération, mais on est alors plus content quand on les voit guéri.

Il y a eu trois fois des patients en menottes accompagnés de 2 policiers qui venaient de prison. Un autre

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