SES CHAP 1, qui crée des richesses et comment les mesurer ?
Par Orhan • 20 Août 2018 • 956 Mots (4 Pages) • 541 Vues
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réalisée par les administrations publiques et les associations.
La production non marchande est une production fournie à la collectivité gratuite ou quasi-gratuite (un prix inférieur aux coûts de production).
Administrations publiques produisent des services non marchands (établissement scolaire, mairie, hôpitaux, tribunaux…).
C’est seulement depuis 1976 que l’on comptabilise officiellement en France, la PNM comme une production de richesse. Les PNM n’ont généralement pas de prix (gratuite ou quasi-gratuite). Il est ainsi impossible de les évaluer de la même manière que les PM (c’est impossible d’appliquer la formule VA=CA-consommations intermédiaires).
Les économistes vont donc faire une évaluation de la richesse produite à partir du coût de production. C’est-à-dire, on évalue le coût de production d’un cours de maths au lycée : locaux, tables, chaises, ordinateurs, électricité, eau, salaires et cotisations sociales, personnels).
Remarque : la masse salariale représente la part la plus importante des coûts de production. Cependant, de cette manière, on a tendance à sous évaluer le montant des richesses produites en comparaison à la PM (se réfère au prix). Même si cette mesure reste imparfaite elle a tendance à s’affiner au cours du temps ; ce qui est important c’est de connaître les limites de nos instruments de mesure.
II. Le PIB, un indicateur imparfait de la richesse produite.
Qu’est ce que le PIB ?
Le produit intérieur brut (PIB) est la somme des valeurs ajoutées des différents secteurs institutionnels (entreprises + administrations publiques + associations). Il mesure ainsi la richesse produite d’un pays en une année. Cependant, cet indicateur est imparfait, certaines activités ne sont pas comptabilisées dans le PIB :
Le travail domestique n’est pas pris en compte, pourtant les activités domestiques ont des équivalents dans le secteur marchand (femme de ménage, jardinier,… sont rémunérés dans un cadre légal en contrepartie de leur travail. Ainsi, « épouser sa cuisinière fait baisser le PIB » car son travail à présent n’est plus considéré comme rémunéré mais comme domestique.
L’économie souterraine échappe à la comptabilisation, c’est le cas du travail non déclaré (car les cotisations sociales prélevées sur un salaire ne le sont pas dans ce cas) mais aussi des activités inégales comme le trafic de drogue ou la production d’alcool.
Le PIB, comprend la production de richesse des associations. Cependant, la contribution du bénévolat n’est pas prise en compte.
L’indicateur PIB offre donc une mesure d’activité économique mais il comporte de nombreuses limites.
Le pays une mesure du bonheur national ?
La croissance économique correspond à une augmentation durable du PIB d’un pays. La croissance est désirable car elle correspond à une augmentation des richesses produites. Cependant, la croissance n’engendre pas toujours l’amélioration du bien être de la population.
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