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L’Homme est à la mesure de toute chose

Par   •  26 Octobre 2017  •  3 541 Mots (15 Pages)  •  748 Vues

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Enfin on réalise que l’idée que l’Homme tient les clefs du pouvoir parait bien illusoire quand on songe aux catastrophes écologiques ou humanitaires dont l’Homme est responsable.

Premièrement l’Homme fait de la notion de progrès quelque chose de forcement positif depuis des millions d’années et les Lumières ont définis le progrès comme le fait que l’Homme passe d’un être primitif à civilisé. Or la notion de progrès n’est pas forcement positif car pris à son sens étymologique le progrès désigne l’action de croissance qu’elle soit positive ou pas. Comme disait Rousseau dans Discours sur les sciences et les arts « Il n’y a point de vrai progrès de raison parce que tout ce qu’on gagne d’un côté on le perd de l’autre ». Cette citation peut donc signifier que par exemple les progrès scientifiques se payent par des pertes humaines comme on a pu le voir avec la bombe atomique par exemple. Cette dernière n’était en effet qu’une arme de dissuasion mais a été utilisé par les Etats-Unis notamment vers le Japon afin de les forcer à accepter les termes du traité mis en place. Cette avancée scientifique a donc engendrée des milliers de morts ainsi que la forte irradiation de plusieurs villes encore présente aujourd’hui. Nous avons donc fait l’erreur de donner à la notion de progrès une signification normative. Ce qui était au départ un « idéal de rationalisation des rapports humains et des rapports de l’homme à la nature » selon l’idéal des philosophes des Lumières est devenu un processus d’instrumentalisation des humains et de leurs rapports entre eux comme on a pu le voir précédemment. L’idée de progrès de notre société de tend désormais qu’à faire progresser une économie dans l’idée de produire toujours plus en oubliant les ravages humains et écologiques. A cause de nos usines entre autre et des gaz à effet de serre que cela produits on a affaire à un réchauffement climatique faisant fondre les glaciers et tuant les animaux résidant sur ces derniers par la même occasion engendrant le disfonctionnement voir l’annulation de certains écosystèmes. Mais ce n’est pas les seules conséquences. On pourrait aussi prendre pour exemple la montée des mers provoquant l’inondation de milieux littoraux et l’acidification de la mer faisant disparaître peu à peu l’eau potable. Après tous ces exemples peut-on donc confier à l’Homme les clefs d’un monde meilleur ?

Pour conclure on peut donc retenir que l’idée que l’Homme est la seule chance de progrès de l’humanité est une notion illusoire du fait que la race humaine préfère favoriser l’économie et l’argent, donc le pouvoir plutôt que l’Humain et le monde sur lequel il vit. En effet, l’Homme a engendré d’énormes pertes Humaines avec la Shoah par exemple ou les guerres de religions en donnant pour raison l’impureté de certains Hommes ou alors leur désaccord avec une idée mise en place. Après que cette idée soit évoquée on pourrait se demander s’il est possible de ne pas être humaniste ?

L’humanisme dépasse largement le cadre du XVIème siècle. Il s’agit plutôt d’un mode de penser qui est toujours d’actualité. Premièrement, il conduit des femmes et des hommes à ne pas se contenter de leur confort personnel et à se soucier de l’autre, des autres. Il correspond donc à une façon de vivre. Par définition, le confort est une « tranquillité psychologique, intellectuelle et morale obtenue par le rejet de toute préoccupation ». En effet, pour tenter de sortir de cet état d’individualisme, l’Homme doit sortir de sa zone de confort et entretenir son esprit critique afin de voir au-delà de ce que la société veut montrer. Il doit donc s’informer de l’état actuel du monde et de son environnement vivable. On pourrait prendre l’ouvrage de Rousseau comme exemple avec Le contrat social où il donne le ton d’un pacte d’association des Hommes pour le bien commun. C’est ce que feront les associations caritatives empêchant l’oublie de certaines minorités humaines visant au bien commun. Elles veulent également donner un sens à cette humanité qui, comme on l’a vu précédemment est très individualiste et ne prend pas le temps de regarder autour d’elle. Et nécessite de « cultiver son jardin » expression extraite de Candide signifiant que l’Homme doit élaborer son esprit faisant abstraction de l’opinion d’autrui et en s’inspirant de certaines vérités afin de fondés sa pensé et son esprit critique. Ceci signifie donc s’interroger et se positionner, créer son libre arbitre et mettre de côté tout préjugés, développer son autonomie. C’est un mode de vie car si l’Homme n’était pas au centre de tout notre société en serait au stade de l’obscurantisme moyenâgeux sans confort ni préoccupation pour l’Homme. En effet la croissance positive de cette notion de progrès en serait réduite néant. La médecine et le confort quotidien par exemple ne serait pas présent dans notre société comme ils le sont aujourd’hui présent.

L’humanisme est en effet la seule chance de survie de l’Humanité car si personne ne croit en l’Homme qui y croira ? Pour commencer, je pense que si l’Homme ne croit pas en lui-même, personne n’y croira. En effet, l’Homme est le seul être sur cette planète qui est doté d’une conscience qui lui permet de comprendre des notions telles que l’humanité. Ce qui nous amène donc à penser qu’on ne peut pas compter sur les autres êtres vivants à savoir les animaux pour croire en nous ou bien les végétaux qui sont également des êtres vivants. Pour pousser la réflexion sur le domaine extra-terrestre, il parait également absurde qu’une forme de vie venant d’ailleurs dans la galaxie nous porte intérêt ou puisse croire en nous d’une manière spontanée. Selon les croyants, si l’Homme ne croit plus en l’Homme, Dieu y croira car ce dernier continuera à croire en sa création. Ensuite, toute relation humaine se fonde en partie sur un rapport de confiance (un échange, une amitié,…). Mais cette croyance naturelle a-t-elle vraiment raison d’être ? Comme disait Karl Barth « croire c’est avoir confiance » mais ne doit-on pas différencier les deux ? En effet, on peut prendre comme exemple toutes les atrocités dont les Hommes sont responsables qu’elles soient environnementales ou humaines comme les tortures, les crimes, viols,… Mais malgré cela, on ne peut se passer de vivre de vivre avec les humains et comme on l’a vu précédemment avec JJ Rousseau « L’homme est bon par nature c’est la société qui le corrompt ». Mais imaginons un monde où tous vivrait isolés, se contenteraient de vivre pour eux même dans l’égoïsme de plus total, évitant tout échange

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