Quelles sont les sources de la croissance économique ?
Par Christopher • 8 Mars 2018 • 3 151 Mots (13 Pages) • 631 Vues
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richesse qui existait dans son environnement ; elle a produit ce sandwich qu’elle vend 3 €. Elle a donc crée 2 € de richesses grâce à son acte productif ; richesses qui n’existaient pas dans l’économie et qui existent maintenant grâce à son acte productif.
L’entreprise a donc crée 2 € de valeur ajoutée.
Pour calculer la valeur ajoutée crée dans un acte productif par les agents économiques, on retire du chiffre d’affaire (montant de la vente d’un bien) le prix des consommations intermédiaires (qui ont été incorporés dans ce bien)
Donc, VA = CA – CI où VA = valeur ajoutée, CA = chiffre d’affaire et CI = consommations intermédiaires
Pépite C1-3 : A quoi correspond le PIB ?
La valeur ajoutée revient aux agents sous forme de flux de revenu
Ce qui veut dire que le PIB mesure à la fois le total des productions, mais aussi le total des revenus des agents économiques du territoire (PIB = RIB [revenu intérieur brut]). Il correspond aussi à la somme des demandes puisque qu’on produit pour satisfaire une demande
PIB = somme des VA = somme des Revenus = somme des demandes
Pépite C1-4 : Comment se répartit la valeur ajoutée ?
Nous avons dit que la valeur ajoutée revient aux agents économiques ayant participé à la création de richesses
Elle rémunére donc :
- les salariés à travers le salaire (pour les agents salariés) [rémunération du travail]
- l’Etat à travers les impôts
- le reste constitue l’Excédent brut d’exploitation, c’est-à-dire la rémunération maximale du capital :
* une part rémunère les banques, pour avoir octroyer des crédits en leur versant des intérêts
* le bénéfice est ensuite partagé entre l’entreprise (afin de financer d’éventuels investissements) [bénéfice mis en réserve] et l’entrepreneur [bénéfice distribué]
Pépite C1-5 : Qu’est-ce que produire ?
C’est combiner deux facteurs de production (travail et capital) afin de créer de la valeur ajoutée à partir de consommations intermédiaires ; cette valeur ajoutée revenant aux différents agents ayant participé à la production sous forme de flux de revenu.
Au vu du coût des unités de travail et de capital (coût du facteur travail et du facteur capital), l’entrepreneur choisit la meilleure combinaison productive, c’est-à-dire celle la plus efficace et la moins chère.
Il peut exister différentes combinaisons productives possibles, à plus ou moins forte intensité capitalistique par exemple (combinaison utilisant beaucoup d’unités du facteur capital / combinaison utilisant beaucoup d’unités de facteur travail. Lorsque qu’une entreprise choisit une combinaison à plus forte intensité capitalistique, elle opère un phénomène de substitution capital / travail [on substitue aux unités du facteur travail des unités de facteur capital
Pépite SF 1-1: Détermination d’une croissance globale sur une période à partir d’un taux de croissance moyen
Imaginons un PIB qui croît de 2 % chaque année. De combien aura-t-il cru au bout de 200 ans ?
Pour simplifier, calculons à partir d’un indice 100 en 1812
La mauvaise réponse serait de dire : eh bien, posons un PIB de 100. 2% de 100 fait 2 soit 400 en plus des 100 initiaux, donc 500 en 2012. Ta Dah, le PIB a été multiplié par 5.
Aie, archi faux. Imaginez que vous déposiez 100 dans une banque, aimeriez vous que, laissant les intérêts dans la banque, celle-ci ne valorise que votre dépôt initial et non l’argent que vous laissez ? En d’autres termes, l’année d’après, la banque doit vous rémunérer 2% des 100 initiaux + 2 % des 2 unités supplémentaires que vous avez laisser sur le compte. Vous me direz « allons, soyons généreux, au final, cela représente si peu de chose » !!! En êtes-vous si sûrs ?
Reprenons : Appelons Valeur de Départ (VD) nos 100 initiaux.
Un an après, la somme qui sera sur le compte sera de 100 + 2% de 100. Vous savez que pour calculer, il faut utiliser, non pas les taux de croissance (interdit ici) mais les coefficients multiplicateurs. Cela donne ici : Valeur d’Arrivée à la fin de l’année 1 (VA1) = 100 x (1 + 2/100) ou 100 x (1,02) ; je dis : VA1 = 100 x 1,02
La somme acquise à la fin de la deuxième année correspond à 2% de 102, ou encore 2% de VA1.. ce que mathématiquement nous pourrons noter ainsi :
VA2 = VA1 x (1,02)
Or, nous avons vu que VA1 = 100 x 1,02
On peut donc écrire « VA2 = VA1 x (1,02) » : VA2 = [VA1 x (1,02)] x (1,02)
ou encore : VA2 = VA1 x (1,02) x (1,02) …
ou encore : VA2 = VA1 x (1,02)2
(ce qui se dit : « VA2 est égal à VA1 multiplié par 1,02 au carré »
Vous suivez toujours ?
Voyons, « pour le fun » ce que donnerait mathématiquement la valeur de VA3
VA3 = VA2 x (1,02) soit VA3 = [VA1 x (1,02) x (1,02)] x (1,02), soit VA1 x (1,02)3 soit « 1,02 au cube ») .. VA4 = (1,02)4
A quoi correspondrait alors le PIB200 de notre exemple initial ?
eh bien, PIB200 = PIB x (1,02)200
Nous en déduisons donc que …
VAn = VA x (1 + c)n , où n correspond au nombre de périodes.
A l’inverse, je vous propose « le petit jeu » suivant :
En lisant le graphique, je m’aperçois que le PIB/hab de 1945 est d’environ 1000 $ par an et par habitant et qu’il s’établit à environ à 4000 $ par an et par habitant en 1975 …
Ne serait-il pas tentant de pouvoir (à l’inverse de ce que nous avons fait précédemment, c’est à dire calculer une évolution globale à partir d’un taux de croissance) de partir ici de l’évolution globale et de calculer le taux de croissance moyen annuel ???
Si,
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