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Objet de la science économique cas

Par   •  4 Mars 2018  •  6 401 Mots (26 Pages)  •  646 Vues

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La rationalité du comportement et la poursuite de son seul intérêt donne l’homo oeconomicus qui est un modèle schématique de représentation des individus.

Les économistes néoclassiques ont cherché à démontrer scientifiquement cette supériorité d’une organisation de l’économie fondée sur le libre fonctionnement des marchés et la rationalité des comportements individuels.

L’analyse néoclassique, appelée aussi analyse microéconomique, repose sur une formalisation économique. Principaux éléments :

- CPP : les prix sont des données, aucun agent ne peut intervenir dessus, existence d’un ensemble de marchés qui permettent de déterminer un prix pour tous les biens

- Même fonctionnement pour chaque marché :

o Marché des biens (quantité et prix)

o Marché des capitaux (offre : épargnants, demande : entrepreneurs, prix d’équilibre = taux d’intérêt)

o Marché du travail (où se déterminent le salaire et le niveau de l’emploi)

o Marché de la monnaie (offre déterminée par les autorités monétaires)

- L’équilibre général : l’analyse néoclassique montre que la confrontation des 0&D des agents économiques conduit à un équilibre stable général où tous les marchés sont en équilibre de façon simultanée (mais il existe des marchés isolés à l’équilibre partiel : ex marché du travail).

L’équilibre général prend en compte toutes les offres et toutes les demandes sur tous les marchés => situation complexe : montre que tous les marchés ont des interdépendances (ex : les salaires fixés sur le marché du travail déterminent le niveau de consommation sur le marché des biens).

Walras a démontré l’égalité de l’offre et de la demande sur les marchés. Il existe donc un système de prix faisant coïncider l’offre et la demande sur les marchés.

Pareto a démontré que cet équilibre général constituait un optimum économique (situation dans laquelle il n’est pas possible d’améliorer la satisfaction d’un individu sans détériorer celle d’un autre).

- La main invisible (Smith) : la poursuite par chacun de son intérêt conduit naturellement et automatiquement au meilleur état possible pour l’économie. Dès lors, l’intervention de l’Etat est non seulement inefficace mais en plus néfaste (perturbe les lois du marché et les calculs éco des agents).

CHAPITRE 2 : L’ECONOMIE KEYNESIENNE

I. Le comportement macro économique

A la différence de la micro qui analyse l’activité économique des unités, la macro analyse les différents groupes d’intérêt économique composant la collectivité nationale.

Ex : tous les producteurs, tous les ménages

Keynes a observé qu’ « en moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation au fur et à mesure que leur revenu augmente mais non qu’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu ».

⇨ La propension marginale à consommer (le surcroit de consommation généré par un surcroit de revenu) est donc inférieure à 1.

II. L’équilibre macro keynésien

La théorie keynésienne est une théorie de l’équilibre : elle cherche à démontrer le processus par lequel les 4 variables que sont la consommation, l’investissement, l’épargne et le revenu concourent au circuit économique.

Cette analyse montre comment est déterminé le niveau global d’équilibre.

Cette approche est fondée sur une approche en termes de flux. Elle vise également à décrire les évolutions du niveau d’équilibre. A cette fin, elle introduit un concept clé : le multiplicateur d’investissement.

∙ Comment détermine-t-on le niveau d’équilibre ?

= Fruit d’équilibre comptable entre l’épargne et l’investissement. La théorie du circuit économique permet de tirer 2 constats :

- le montant de la demande globale est constitué par la demande de biens de consommation et par celle de biens d’investissement.

C+I = D globale

- le revenu global (Y) est offert par l’entreprise et distribué par les agents.

Offre globale = C+S (épargne)

Equilibre macro: DG =OG

C+I = C+S

I = S

On peut le matérialiser par 2 diagrammes :

[pic 1] [pic 2]

- + on gagne d’argent, + on épargne

- l’investissement est une fonction indépendante, constante

- on atteint le niveau d’équilibre national (YE) à l’intersection de S et I

Le niveau d’équilibre correspond-t-il au revenu du plein-emploi (YPE) ?

Suivant le niveau du YE sur le marché des B&S (, =), 3 situations concrètes :

- Equilibre de sous-emploi : YE

Une partie de la P° n’est pas vendue faute d’une demande suffisante. Les facteurs de P° sont sous-employés.

- Equilibre de plein-emploi : YE=PE (DG=OG, I=S)

Tout ce qui est produit est vendu car la demande solvable est suffisante.

- Tensions inflationnistes : YE > YPE (DG > OG, i> S)

Génère l’augmentation des prix des biens.

Y peut varier car la situation d’équilibre n’est pas immuable, elle est dynamique. Pour atteindre l’équilibre, il faut maitriser les variables.

Les variations du niveau d’équilibre et le multiplicateur keynésien

Ex : lorsque cet équilibre correspond à un sous-emploi de la main d’œuvre, les responsables

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