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Les taux de chômage en Europe de l'Ouest

Par   •  31 Août 2018  •  2 691 Mots (11 Pages)  •  514 Vues

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L'essentiel

Le chômage représente dans sa définition la plus large les personnes sans emploi, à la recherche active d’un emploi et disponibles rapidement. Cette définition s’appuie, en France, sur les listes de demandeurs d’emploi du pôle emploi et des enquêtes de l’INSEE mais n’intègre pas toutes les personnes sans emploi.

La crise de 2008 a de nouveau propulsé un grand nombre de personnes dans le chômage où dans une situation de précarité face à l’emploi. Cette tendance qui touche tous les pays occidentaux se poursuivra-t-elle ?

Synthèse visuelle

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http://www.breizh-conseil.org/offres/file_inline_src/299/299_P_4637_3.pdf

Pour vous, quel est le rôle de la formation professionnelle dans l’accompagnement et l’anticipation des mutations économiques ?

C’est avant tout une nécessité face à la mondialisation et aux bouleversements considérables que connaît l’environnement des entreprises ces deux dernières décennies : mutations économiques, technologiques, démographiques, sociétales… L’ampleur de ces changements et leur complexité ont généré des défis nouveaux pour les entreprises, et singulièrement pour les plus petites d’entre elles.

Les mutations économiques des entreprises sont dues principalement à la diffusion des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), la réorganisation du travail, la complexification des systèmes de production et de distribution. La capacité à trouver, à trier et à analyser l’information est devenue un des vecteurs essentiels de l’organisation et du développement de l’activité économique. Ont-elles pour autant les moyens internes pour intégrer ces changements ? La formation professionnelle doit accompagner ses changements, pour les entreprises comme pour les individus, de prévenir l’obsolescence des compétences et de réunir les conditions favorables à l’adaptabilité et à l’acquisition des nouveaux savoirs qui s’imposent aux dirigeants et salariés de TPE, PME.

L’adaptation permanente des produits et services due à la volatilité des marchés et des nouvelles exigences des clients et donneurs d’ordres à l’échelle mondiale impose à l’entrepreneur la modernisation et la compétitivité de son entreprise en permanence, elle-même reposant essentiellement sur la qualité de son capital humain. La formation professionnelle devient alors un enjeu stratégique, et non une dépense, pour accompagner ces mutations : flexibilité croissante dans une optique de « juste à temps », accroissement de la polyvalence, développement du travail autonome en sont quelques exemples.

Permettez moi d’insister sur les questions des coopérations interentreprises, surtout lorsqu’il s’agit pour les TPE / PME de mutualiser des actions stratégiques telles que le développement à l’international, l’accès aux marchés publics, à l’innovation

Seules des compétences préparées à ces enjeux, sont à même d’initier et piloter ce type de coopérations. La formation professionnelle doit nécessairement s’adapter à cette nouvelle donne pour promouvoir des actions collectives de formations stratégiques au niveau des territoires, des filières, des pôles de compétitivité ; et permet ainsi de constituer des réseaux de compétences.

La formation professionnelle est donc un investissement au sein des TPE / PME pour soutenir leur compétitivité et accompagner leur mutations économiques.

Malgré un budget considérable de près de 35 milliards d’euros, les résultats de notre dispositif sont régulièrement critiqués. Pour vous, qu’est qui fondamentalement fait que cela ne fonctionne pas bien ?

Il faut tout d’abord savoir de quoi l’on parle lorsque l’on évoque le montant de 35 milliards d’euros ! Le niveau de financement par les contributions des entreprises du secteur privé et concurrentiel de la formation professionnelle continue (hors apprentissage) est de près de 11 milliards destinés à la formation des salariés. Sur cette somme, un peu plus de la moitié est gérée par les OPCA (dont le nombre a été réduit à moins d’une vingtaine), l’autre moitié gérée directement par les entreprises, souvent de grande taille.

Donc les partenaires sociaux gèrent environ 6 milliards d’euros dont 800 millions sont alloués au Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels et passent désormais des conventions d’objectifs et de moyens avec l’Etat.

Donc, l’entreprise et les partenaires sociaux gèrent 11 milliards d’euros et font l’objet de contrôles renforcés, l’Etat et les collectivités territoriales près de 24 milliards d’euros !!! qui évaluent l’impact de ces politiques publiques ?

Quant aux résultats, notre confédération les a récemment édités. Quelques chiffres clés :

- Plus de 40 % des salariés partent en formation dans le cade des plans de formation des entreprises

- Plus de 160 000 jeunes de – 26 ans / an sont recrutés en contrat de professionnalisation et ce, malgré la crise

- Plusieurs dizaines de milliers de salariés utilisent le congé individuel de formation et la POE (Préparation Opérationnelle à l’Emploi) a déjà bénéficié à plus de 25 000 salariés sur 2011-2012.

Si ces éléments ne sont pas des résultats probants, de quoi parle t’on ?

Il faut stabiliser le système : arrêter les réformes répétitives et laisser les TPE / PME s’approprier les outils mis à leur disposition sans vouloir les rebaptiser ni les changer à chaque élection ou mise en place d’un nouveau gouvernement.

Supprimer l’obligation légale, est-ce la solution ?

A partir du moment où les grandes entreprises dépensent plus que l’obligation légale, faut il encore reposer la question de son existence ?

Il serait illusoire de pense que supprimer l’obligation légale, c’est permettre une meilleure prise en compte de la formation des salariés des TPE / PME ou améliorer la performance de la formation.

Cette affirmation est tout simplement fausse, voire « manipulatrice » dans un contexte de négociation de la formation professionnelle.

Supprimer

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