Les systèmes d'information de gestion - adm 2006

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la situation en ce qui concerne les prêts hypothécaires à haut risque?

Non, comme je le mentionne précédemment, ce ne sont que des mesures d’atténuation des conséquences. C’est plutôt toute la base des critères d’attribution des prêts qui est à modifier. Le calcul des risques ne semble pas bien évalué. La banque devrait revoir sa méthode de calcul des risques en établissant une meilleure liste d’indicateurs de performance. Les décisions éclairées nécessitent des informations de qualités et valident.

C)Y a-t-il des facteurs dont HSBC n’a pas tenu compte? Lesquels?

• Le taux d’endettement des emprunteurs est une donnée importante. Si un emprunteur est déjà à pleine capacité de son potentiel à rembourser ses prêts actuels, il devient difficile d’en ajouter.

• Le dossier de crédit est un autre facteur important. Ce critère a toutefois été abandonné en cours de route pour assouplir les règles.

• La validation du revenu avec des documents officiels démontrant le revenu réel de l’emprunteur.

4. A) Quelles sont les conséquences éventuelles du changement d’approche de HSBC vis-à-vis des prêts à haut risque ?

La plus importante conséquence à prévoir est sans doute la baisse de rendement, car l’avantage des prêts à haut risque est le fait de pouvoir les consentir à un taux d’intérêt plus élevé. Modifier cette approche en étant plus prudent diminuera le nombre de prêts consentis dans ce créneau, donc une baisse des revenus potentiels également.

B) Comment ces changements peuvent-ils influer sur ses activités, ses clients et l’économie des États-Unis?

• Il y a la baisse du nombre de prêts consentis

• L’insatisfaction de la clientèle de se voir refuser un prêt et peut-être quitter la HSBC s’ils étaient déjà client chez eux.

• Il y a un impact positif sur l’économie à long terme, car les prêteurs ont été floués et ils ont subis des pertes ainsi qu’une baisse de rendement sur leurs avoirs.

• Cette situation a créé une crise importante dans le marché et une banque comme Lehman Brothers et Merrill Lynch qui avait pourtant survécu à la grande dépression et au 11 septembre, a basculé.

5. A) HSBC a pris la décision de continuer à consacrer un segment de ses activités aux prêts à haut risque. Indiquez s’il s’agi d’une décision structurée, semi-structurée ou non structurée et en quoi?

Il s’agit ici d’une décision non structurée, car celle-ci suppose une réflexion et une évaluation de la part des gestionnaires (cadres supérieurs) pour ensuite émettre un jugement et prendre une décision.

B) Expliquez où, à votre avis, le processus a dérapé.

Le manque de fiabilité des outils utilisés (la cote, le manque de vérification de la validité des données sur le revenu) pour prendre des décisions stratégiques aussi importantes est un point important. Il faut toutefois, mentionner que l’appart du gain a joué un rôle important dans les décisions que les gestionnaires ont pris et mené à la débâcle. Ils ont tous un peu volontairement fermé les yeux et surévalué le potentiel réel en minimisant les dangers potentiels.

Les facteurs utilisés tels les salaires déclarés sans vérification sont sûrement le plus grand facteur quand on regarde les pourcentages des gens qui ont trafiqué leurs données. Le manque de validité des données surlesquels les gestionnaires se sont appuyés pour prendre leurs décisions est majeur.

C) Appliquez les notions de qualité de la décision, d’exactitude et d’exhaustivité à ce cas.

Pour la prise de décision de qualité, il y a 3 éléments importants;

o La qualité de l’information

o Les filtres de gestion

o La culture organisationnelle

Il est très difficile de prendre de bonnes décisions si les données sur lesquels elles s’appuient sont fausses. Ce cas est un excellent exemple en la matière.

Surendetter les emprunteurs, car on ne vérifie pas leur niveau d’endettement ou encore on ne valide pas leurs revenus réels démontre toute l’importance de se baser sur des données solides quand on regarde les conséquences que le cas a fait subir à l’économie Américaine et ensuite tout l’enchaînement qu’on connait.

Plus particulièrement les dimensions de la qualité de l’information qui n’ont pas été respectées sont;

o Intégrité des données : Comme je l’ai mentionné, les informations demandées ne couvraient pas tous les aspects requis pour bien évaluer la décision d’accorder ou non un prêt. De plus, elles n’étaient pas vérifiées.

o Exhaustivité : Les données ne couvraient pas tous les aspects du crédit d’un emprunteur, son taux d’endettement ne semble pas avoir été pris en compte dans le cas, par exemple. Cette donnée est pourtant cruciale, si l’emprunteur est déjà à son maximum de possibilité de remboursement avant même le prêt à évaluer. Il y a un manque frappant d’exhaustivité dans les éléments pris en compte pour évaluer la situation.

o Validité : De toute évidence les gens ont fait de fausses déclarations sur leurs revenus sans que personne ne s’en aperçoive ou ne vérifie. La validité des données était un problème majeur dans ce cas.

o Précision : Les données ne semblaient pas refléter la réalité, pour les déclarations des emprunteurs, mais par le fait de ne pas tenir compte d’éléments plus pertinents comme le taux d’endettement a fait en sorte que les données ne reflétaient pas la réalité.

Il y a aussi la culture organisationnelle qui joue un rôle important. Si la culture est centrée sur le profit à tout prix, ceci peut porter les dirigeants à faire de mauvais choix en ne voyant que ce qu’ils veulent bien voir pour atteindre un objectif à tout prix. Cet élément peut bien avoir joué un rôle dans notre cas, malgré que nous n’ayons pas de détails à ce sujet.