Les principes de la division du travail et de l’organisation
Par Stella0400 • 13 Mai 2018 • 1 129 Mots (5 Pages) • 671 Vues
...
la suite, il s’est servi de sa vaste expérience pour développer une nouvelle façon d’exercer la gestion d’une entreprise. Il est d’ailleurs considéré comme l’auteur de l’administration classique en proposant 14 principes généraux d’administration.
Le premier de ces principes touche la division du travail, qui a pour objectif de produire plus sans fournir plus d’efforts. Pour ce faire, Fayol établit qu’il est impératif de faire une distinction entre la gestion et les employés et que chacun de chacun soit spécialisé dans la tâche qu’il doit accomplir. Tel que déjà abordé dans la question précédente, Sécuriplus a vraiment cette structure. L’entreprise comprend trois divisions autonomes et l’organigramme de la division médicale montre clairement la hiérarchie, la répartition et la responsabilité des 66 employés qui la compose.
Selon Fayol, l’autorité et la responsabilité réfère au «droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter». Au service des réclamations des médicaments, monsieur Blanchette représente la figure d’autorité du département ainsi que l’unité de commandement pour ses 16 employés. Dans un monde idéal, il doit accomplir son pouvoir de gestion en offrant un milieu de travail favorable à la réussite.
Or, comme le souligne également Fayol, l’autorité vient avec certaines responsabilités qu’il faut honorer et elle se doit d’être exercée avec intelligence et bienveillance. Ce qui ne semble pas être le cas de Monsieur Blanchette, qui exerce son autorité avec rudesse, menaçant sans cesse de congédier certains de ses employés et étant même parfois dénigrant envers eux. «Il s’agit d’aller chercher quelques renseignements dans un certain nombre de dossiers... Il ne s’agit tout de même pas de faire de la neurochirurgie!»
« Je suis toujours obligé de leur dire qu’ils ne font pas un bon boulot. Je fais mon travail de gestionnaire, il est à peu près temps qu’ils fassent leur travail de commis. »
En fait, Monsieur Blanchette semble faire preuve de subordination de l’intérêt général en faisant passer son propre intérêt et celui de son service avant celui de l’entreprise et des clients. En effet, il ne veut pas divulguer les résultats de l’étude car la direction ne serait pas satisfaite de lui.
À la lumière du texte, il ne semble pas y avoir de cohésion au sein de l’équipe de monsieur Blanchette. Son attitude ne favorise en rien l’union du personnel tel que proposé par Fayol, qui suggère par exemple, de favoriser les communications verbales plutôt qu’écrites. Monsieur Blanchette semble pour sa part privilégier l’envoi de mémos. «J’ai perdu le compte du nombre de mémos que j’ai envoyé... » De plus, il ne valorise et encourage pas du tout son équipe de travail, car la majorité des commentaires qu’il leur adresse étant la plupart du temps négatifs. En fait, il est convaincu que la source de tous ses problèmes relève de l’incompétence de ses employés mais comme le souligne Fayol, la plupart du temps, le mal résulte de l’incapacité des chefs»
En ce qui concerne la stabilité du personnel, facteur d’une grande importance pour assurer la prospérité d’une entreprise, l’étude de cas semble suggérer que Sécuriplus atteint cet objectif. On le voit lorsque Monsieur Blanchette mentionne que Marie-Line Briens a trois ans d’expérience, autant que tous les autres. Cependant, il y a lieu de questionner l’ordre social que suggère Fayol en lien avec le recrutement. Peut-être que Marie-Line Briens n’a tout simplement pas ce qu’il faut pour bien accomplir ce travail.
...