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Les institutions européennes classiques

Par   •  22 Août 2018  •  1 868 Mots (8 Pages)  •  343 Vues

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On peut dire que ce plan Marshall et cette OECE a un bilan positif. Une fois remplie ça mission, l'institution devait disparaître. Or, il est facile de créer une institution mais il est difficile de la supprimer. Les États-Unis vont désirait maintenir leur influence en Europe, c'est pourquoi cette OECE se transforme le 14 décembre 1960 en OCDE, qui aujourd'hui comprend à peut près une trentaine d'États. Les États membres sont autant des États d’Europe que des États non européens.

La mission de l'OCDE est souvent qualifiée de club des pays riches, on peut parler de pays développés. Ça mission est de favoriser l'expansion économique des pays membres, permettre à ces États d’améliorer leur économie par des réformes notamment à tous les niveaux, réformes de l'état des entreprises... L'autre mission pour légitimé le maintient de cette OCDE est de venir en aide aux pays en développement, qu'on appelle les PED à travers l'organe de l'OCDE qui est chargé de venir en aide à ces PED. Cet organe, sur le plan financier notamment s'appelle Comité d'Aide au Développement (CAD) qui octroie des aides financières à ces pays pour leur permettre de ce développer. Il y a une idée qui est fondée sur le faite que la responsabilité du sous développement incombe aux économies de marché, ils ont une responsabilité. Ces pays riches privilégiaient le commerce entre eux et pour équilibrer les rapports économiques, d’où cette mission d'aides à ces pays.

Les pays de l'OCDE représente 75 % du PIB mondial, c'est un facteur économique important. L'autre mission de l'OCDE est de mener certaines études, lieux d'expertises sur les perspectives économiques, des statistiques... L'OCDE prévoit des études par pays.

L'autre actualité qui a fait aussi connaître l'OCDE est la crise financière de 2008. L'OCDE a établit une liste noir des pays par paradis fiscaux. Elle a établie un rapport listant les pays qui ne jouent pas le jeu, qui connaissent des paradis fiscaux, des lieux qui permettent d’échapper à l’impôt.

L'OCDE est un lieu de concertation, concertation au sens où les pays membres peuvent se concerter sur les politiques économiques conduites d'un pays à l'autre et s'inspirer d'un autre modèle économique.

II – De l'AELE à l'EEE.

L'AELE, Association Européenne de Libre Échange est naît de l'initiative britannique de créer une zone de libre échange. L'idée de départ était de s'opposer à l'époque à l’Europe des six, la fameuse CEE. Il voulait s'opposer à ce qui se construisait déjà. À l'origine, la Grande-Bretagne n'était pas membre de la CEE. C'est la convention de Stockholm, le 4 janvier 1960 qui va donc créer cette AELE qui comprenait à l'époque la Grande-Bretagne et neuf autres États (10 au total) : la Suède, la Norvège, la Suisse, l'Autriche, le Portugal, le Danemark, la Finlande, l'Islande et le Liechtenstein. Une bonne partie sont des pays scandinaves.

Ce traité prévoit la suppression des droits de douane pour les seuls produits industriels. C'est une Union Douanière mais que sur certains produits, les produits industriels. Cette AELE est réalisée le 1er juillet 1967, soit un an avant l'Union Douanière réalisée par la CEE en 1968. Les États-Unis était très retissante à la création de cette AELE mais aussi retissante à la création de la CEE car selon les États-Unis, s'il y a un abaissement des droits de douane, ça ne peut se faire que dans le cadre du GATT, dans le cadre des négociations commerciales. L'autre raison de la retissante des États-Unis est que dès qu'on développe des négociations commerciales, à terme va se poser la question monétaire. Les négociations monétaires ne doivent pas se réaliser en dehors du cadre du FMI que les États-Unis maîtrise car ils sont État membre et surtout car ils financent essentiellement le FMI. Dès que les États-Unis ne maîtrisent pas l’organisation, ils sont retissant.

Cette AELE évolue dans le temps, il y a un nouveau traité, le traité de Porto (ville du Portugal) le 2 mai 1992 qui entrera en vigueur en 1994. Ce traité vise à rapprocher l'AELE de l'Union Européenne. Cette association AELE / Union Européenne donnera l'EEE, l'Espace Économique Européen.

Le problème est que certains État de l'AELE ont adhéré à l'Union Européenne, donc cette AELE va voir sont nombre se réduire. Par la suite, la plupart des membres de l'AELE vont adhérer à l'Union Européenne. On peut prendre l'exemple de la Suède, l'Autriche, le Portugal, le Danemark, la Finlande, la Grande-Bretagne... Ce qui fait que les membres de l'AELE aujourd'hui sont au nombre de trois, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Aujourd'hui, on peut dire que l'EEE, c'est les trois États précédant et les 28 États aujourd’hui de l'Union Européenne. L'intérêt d'appartenir, de signer ce traité est permettre à ces trois États de bénéficier de la libre circulation des quatre libertés (marchandises, personnes, services et capitaux). L'autre intérêt est qu'ils peuvent inonder le marché européen de leurs services et de leurs produits.

Cette EEE est un acteur commercial mondial important qui représente près de 500 millions de consommateurs. Elle a un poids économique et commerciale à l'échelle mondiale important, un peu plus de 40 % du commerce international.

L'Islande est candidate à l'Union Européenne, donc petit à petit, il n'y aura plus que deux États, voir plus du tout. La Suisse a refusé de signé ce traité. Donc l'AELE seul comprend ces trois États plus la Suisse et dès qu'on parle de l'EEE, il y a que les trois États et non pas la Suisse car elle n'a pas voulu signer ce traité.

Après la deuxième guerre mondiale, la question économique est la première question à résoudre. Il se développe des organisations qui essayent de développer cette coopération économique entre les États.

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