Le management et le manager
Par Ninoka • 15 Novembre 2018 • 2 134 Mots (9 Pages) • 534 Vues
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De nouveaux termes apparaissent comme le management interculturel dans les organisations internationales.
Le management interculturel étudie les risques de conflits entre cultures différentes dans une organisation et les mécanismes peuvent conduire à une meilleure compréhension et coopération entre les parties impliquées.
4) Une réalité variable selon le contexte
La difficulté la plus pesante qui se pose aux grandes entreprises est de maintenir un équilibre entre la décentralisation des pouvoirs et la nécessité de maintenir un engagement fort dans l’atteinte d’objectifs communs.
Une multinationale est souvent implantée sur des marchés géographiques où la demande est spécifique.
Elle doit donc intégrer les spécificités culturelles selon le lieu d’implantation de ses filiales.
Le management d’une PME se veut pragmatique, avec un souci de flexibilité et d’optimisation des ressources.
Cela les amène à trouver des moyens alternatifs pour contourner leur handicap lié à leur taille.
Le principal défi des associations est de disposer en permanence de personnel capable de les faire fonctionner.
Un tel fonctionnement impose généralement sur le bénévolat avec pour limite la régulation de l’engagement de ces personnes, qui ne reçoivent pas de contrepartie financière.
Les moyens financiers dont elles disposent sont souvent limités, voir précaires.
Elles ont souvent recours à des subventions versées par des organisations publiques, ce qui ne va pas sans engendrer une certaine dépendance du bon vouloir de ces organisations et de leur sensibilité politique.
En raison du besoin de professionnalisation des ONG, celles-ci recrutent de plus en plus des profils expérimentés, passés par des entreprises privées.
LOLF : Loi organique aux lois de Finances
Dans les organisations publiques la LOLF met en place une culture budgétaire orientée vers les résultats, plutôt que vers une logique de moyens.
Les gestionnaires publics sont désormais tenus de rendre des comptes sur l’efficacité de l’utilisation des crédits.
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Section 3 : Le rôle du manager
Henri MINTZBERG (1939- ), universitaire canadien, il a effectué des travaux sur les structures des organisations, la planification stratégique et sur l’efficacité managériale.
MINTZBERG s’est intéressé aux différentes missions d’un manager, de l’observation, il a constaté une différence entre la réalité du terrain et la légende d’un manager complètement irrationnel.
Selon MINTZBERG le manager est la personne qui s’inscrit dans la hiérarchie, détient des responsabilités, et qui est investit de l’autorité formelle.
Il a relevé 3 grands types d’activité pour un manager :
ACTIVITES DE CONTACT (activités interpersonnelles)
ACTIVITES D’INFORMATION
ACTIVITES DE DECISION
- Symbole (représente l’organisation à l’extérieur)
- Leader (doit motiver les subordonner)
- Agent de liaison (réalise le lien entre tous es acteurs, internes ou externes de l’organisation)
- Porte-parole (communiquer publiquement à l’extérieur de l’organisation)
- Récepteur (recherche et décode l’information
- Diffuseur (diffuse les données auprès de ses subordonnés)
- Entrepreneur (créateur)
- Répartiteur (affectation des ressources matérielles et humaines aux différents services)
- Négociateur (arbitrer entre les différentes parties de l’organisation)
- Décision (gérer les disfonctionnements, y compris les conflits
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Section 4 : Pouvoir et contre-pouvoir
1) Le pouvoir
a) Définition
Le pouvoir est une capacité à agir sur les Hommes, les choses ou les idées.
b) Les sources de pouvoir
Max WEBER (1864-1920), sociologue allemand, un des fondateurs de la sociologie.
Il est à l’origine de ma notion de « bureaucratie ».
Pour WEBER le pouvoir sur les Hommes résulte d’une faculté à forcer l’obéissance (système de sanction).
Pour lui l’autorité est une faculté à faire appliquer volontairement les ordres, elle n’est pas stable sans la possibilité de forcer l’obéissance.
Et inversement, un pouvoir sans autorité n’est pas efficient car il juge que la contrainte par peur de sanctions, provoque une exécution plus lente des tâches.
Un équilibre entre obéissance et autorité est nécessaire.
Il distingue 3 modes d’autorité légitime :
- L’autorité charismatique, qui repose sur les qualités personnelles. Pour lui ce mode confère un statut instable au chef.
- L’autorité traditionnelle, lié à l’hérédité, résulte d’une coutume.
- L’autorité légale (rationnelle), liée à l’occupation d’une fonction, liée aux procédures, elle est impersonnelle. WEBER la juge efficace.
CROZIER (1922-2013) et FRIEDBERG (1942- ), sont deux sociologues français.
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Analyse stratégique
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