Le développement durable est-il suffisant pour pallier les limites écologiques de la croissance ?

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Ensuite, on peut aussi affirmer qu’il n’est pas totalement suffisant pour pallier les limites écologiques de la croissance. La croissance a une relation avec le développement durable puisque pour qu’il y est développement durable il faut que les quatre capitaux naturel, physique, humain, social et institutionnel soit préserver. Or, la croissance qui favorise l’augmentation de la production entraine une exploitation accrue du capital naturel. De plus, les partisans de la soutenabilité forte ne sont pas en accord avec Kuznet qui selon lui la croissance est la solution au développement durable car ils considèrent que les atteintes au capital naturel sont dans une certaine mesure irréversible. En outre, la notion de développement durable est trop popularisée ce qui la dévalorise puisqu’aujourd’hui elle est utilisée comme une « accroche » pour vendre. En effet, le document 3 nous montre que le Greenwashing a pour but de d’améliorer les images des entreprises par les biais de pub mensongère sur les thèmes de l’écologie cependant pour faire face a cela des institutions sont mises en place tel que l’ARPP, OIP… Par ailleurs, la croissance encouragée par les Etas génère des externalités négatives c’est à dire les effets négatifs généré par le comportement d’un agent économique sur un autre sans compensation monétaire. Pareto nous présente les externalités comme un disfonctionnement du marché puisque lorsqu’il y a surproduction et alors externalité négatif les producteurs ne vont rien faire pour éviter cela puisque les dommages ne leur coutent rien. Ainsi selon Pareto l’Etat trouve une légitimité. Jevons quant à lui nous explique que le progrès technique ne permet pas toujours une baisse de la production en prenant l’exemple de la consommation anglaise de charbon qui a augmenté après l’introduction d’amélioration technique au 19e s. De plus, les politiques environnementales misent en place montre des difficultés de mise en œuvre. En effet, les normes misent en place par la réglementation a un caractère uniquement répressif et les cout supplémentaire imposé par la taxation peut nuire à l’offre et à la demande.

Pour conclure, le développement n’est pas suffisant pour pallier la totalité des limites écologiques de la croissance. Cependant, elle propose par les biais des politiques environnementales des solutions pour les réduire en majorité. En outre, la relation entre la croissance et le développement n’est pas systématique puisqu’il faut pour cela que le choix budgétaire des Etats aillent dans le sens du développement durable et que la population ait le sentiment d’une amélioration de ces conditions de vie.