Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

La place de l'Europe dans l'économie mondiale

Par   •  24 Avril 2018  •  2 521 Mots (11 Pages)  •  680 Vues

Page 1 sur 11

...

- POLITIQUE MONETAIRE ET POLITIQUE BUDGETAIRE DE l’UE :

Le traité de Maastricht en 1992 décide d’instituer une monnaie unique, donc une union économique et monétaire avec une seule monnaie et une banque centrale unique.

- L’euro et la politique monétaire :

Depuis 1999, l’euro est la monnaie unique de 17 pays membres de l’UE. Bien que le Traité de Rome ne prévoyait pas la création d’une monnaie européenne, les difficultés de maintenir des changes fixes dans les années 70 furent à l’origine de pls tentatives d’harmonisation des taux de change entre les pays européens, afin de sauvegarder les bénéfices du commerce intracommunautaire et la poursuite du processus d’intégration européen. L’euro est, avec le dollar, le yen et le yuan, l’une des clefs de voûte du système des paiements internationaux.

La BCE est à l’origine de la politique monétaire de la zone euro. Le traité de Maastricht a transféré la conduite de la politique monétaire des nations membres de l’UEM à l’Eurosystème. Cette organisation communautaire regroupe la BCE et les BC nationales qui ont adopté l’euro comme monnaie unique. L’organe décisionnel de la BCE est le conseil des gouverneurs. Le traité de Maastricht a fixé comme mission à la BCE de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro. Le conseil des gouverneurs annonce pour chaque année un seuil d’augmentation des prix à respecter pour l’ensemble de la zone euro. La monnaie étant un étalon des valeurs, on mesure l’inflation grâce à la variation de l’indice des prix à la consommation harmonisé. Ce dernier ne doit pas être supérieur à 2%.

La politique monétaire repose sur le contrôle de la création de la monnaie. Le conseil des gouverneurs de la BCE définit la progression annuelle d’un agrégat de monnaie normalisé au niveau européen. Parallèlement, les gouverneurs déterminent le niveau des taux d’intérêt directeurs pour l’ensemble de la zone euro. Plus les taux d’intérêt sont élevés, moins les agents économiques ont recours au crédit pour financer leurs activités. A contrario, la baisse des taux d’intérêt favorise le crédit. Dans la mesure où ce sont les crédits bancaires qui sont à l’origine de la création de la monnaie, les autorités monétaires européennes règlent la quantité de monnaie par l’intermédiaire des taux d’intérêt avec comme objectif la stabilité des prix en Europe.

- L’encadrement européen des politiques budgétaires :

Les politiques budgétaires des Etats membres relèvent de la seule autorité des gouvernements de chaque nation. Cpdt, il existe un cadre européen qui limite les politiques budgétaires nationales. Celui-ci est défini par le traité de Maastricht (1992) et le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC 1997).

Le Traité de Maastricht fixe un plafond au déficit des finances publiques, et à la dimension de la dette publique. Les Etats membres doivent donc éviter les déficits publics excessifs définis par deux critères. Le déficit des administrations publiques doit demeurer inférieur à la valeur de référence, soit 3% du PIB. La dette publique (cumul des déficits publics sur une longue période doit rester inférieure à la valeur de référence, soit 60% du PIB.

Le PSC, en 1997, a introduit l’objectif à moyen terme d’une situation budgétaire proche de l’équilibre ou en excédent. Un déficit budgétaire supérieur à 3% du PIB ne peut être qu’exceptionnel. Un avertissement peut être notifié au pays qui ne respecterait pas les valeurs de référence. Ce dernier doit alors recourir à des mesures d’assainissement de ses finances publiques afin de respecter les engagements pris en commun.

Les retombées économiques de la crise financière de 2008 ont incité les autorités européennes et nationales à revenir sur la « rigueur libérale » ayant présidé jusqu’alors la définition des bases des politiques budgétaires des Etas-membres. Il s’agissait de combattre la récession par la conduite d’un plan de relance estimé à la hauteur de 200 milliards d’euro, et financé, à titre individuel, par les Etats-Européens.

La crise de la dette souveraine incite aujourd’hui les gouvernements à revenir à des politiques de rigueur et à chercher à réduire les déficits des finances publiques.

- Les avantages et les limites de l’intégration européenne :

Face à la puissance américaine, à la disparition du bloc soviétique, à la montée des pays émergents, l’Europe économique semble être une nécessité. Cpdt l’intégration européenne véhicule un certain nbre d’effets pervers et de contradictions qui posent problème aux Européens.

- Les avantages de l’intégration :

Une monnaie unique est nécessaire dans l’optique du grand marché européen. Il est difficile de concilier la libre circulation (de marchandises, hommes, K) et l’existence de monnaies différentes. De surcroît, l’euro supprime les risques de change pour les entreprises et la possibilité de dévaluations compétitives et accélère ainsi le commerce intracommunautaire. Elle renforce ainsi la cohésion des pays au sein de la zone et limite, en théorie les stratégies individualistes. Les E bénéficient d’une réduction de leurs coûts et d’une meilleure transparence du marché. En éloignant les risques de mouvements spéculatifs qui avaient déstabiliser les économies européennes par le passé, l’euro a par ailleurs permis une baisse importante des taux d’intérêt pour l’ensemble des pays membres. Avec l’adoption de l’euro et d’une Banque centrale unique, la BCE, l’UEM s’est doté d’une monnaie de rang international, concurrençant le dollar ou le yen et redéfinissant les règles du SMI. Sa crédibilité et la stabilité de sa monnaie lui confère une forte attractivité financière, qui permet d’attirer l’épargne et donc de financer l’I et la croissance.

La formation progressive de « prix européens » évite les distorsions entre les prix de vente dans les différentes nations de l’UE. Ce processus ne peut que comprimer les prix à la consommation, ce qui est favorable au pouvoir d’achat des consommateurs.

L’existence de taux d’intérêt directeurs, définis par la BCE et relayés par les BC nationales, s’impose à l’ensemble des banques de la zone euro et ne peut que clarifier les conditions du crédit bancaire pour les E et particuliers.

Une devise européenne est nécessaire

...

Télécharger :   txt (17.5 Kb)   pdf (60.5 Kb)   docx (18.3 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club