La conciliation travail-famille
Par Andrea • 23 Février 2018 • 3 202 Mots (13 Pages) • 652 Vues
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Elle a su faire un bref historique de la conciliation travail-famille avant de présenter ses arguments. Elle a abordé quelques sujets, notamment : la mondialisation, la flexibilité, l’emploi atypique et les contrats de travail et la modernisation des emplois. Elle a également mentionnée ce qui s’en vient pour le futur de manière optimiste. Selon moi elle mérite un 8.5/10 pour la qualité de ses propos.
-Monsieur Paquette, a abordés les sujets des emplois atypiques, des parents agés, de la rareté de travailleurs dans les emplois spécialisés et de la flexibilité.
Son discours était généralement clair mais il semblait nerveux et détournait fréquemment le regard.
Il a semblé quelque peu partial quand il a défendu les entreprises (comme cela est son rôle comme président des jeunes chambres de commerce) et mentionné que c’est souvent les consommateurs qui viennent changer l’organisation du travail d’une manière qui peut être négative pour les travailleurs et travailleuses. Il était néanmoins intéressant d’entendre une opinion divergente de celle des autres invités à la table ronde.
Je crois que monsieur Paquette devrait mériter un 8/10 pour sa performance et la qualité de ses arguments.
d) La conciliation travail-famille est-elle encore une question liée au sexe? L’articulation travail-famille est-elle une « affaire de femmes »? Qu’est-ce qu’en pensent les participants (Mme Benoît, M. Plante ou M. Paquette) à la table ronde? Distinguez les opinions contraires et les propos similaires.
La conciliation travail-famille ne semble plus être une question liée au sexe. Premièrement, le Régime québécois d’assurances parentales reconnait désormais le besoin des pères de participer aux soins des nouveaux nés (5 semaines de congé de paternité pour le père[5]). Deuxièmement, les pères participent de plus en plus a l’éducation des enfants et passent presque autant de temps que les femmes avec leur enfant.
Madame Benoit mentionne que la conciliation travail-famille n’est pas encore égale selon les sexes (l’équité salariale n’est pas encore atteinte) même si elle trouve intéressant que de plus en plus de pères peuvent maintenant en profiter. Selon elle, la conception de famille bouge lentement et tout tend à tourner autour du travail. Les hommes prennent plus de responsabilités maintenant mais il y a encore du chemin à faire car les femmes passent plus de temps que les hommes à s’occuper des enfants. De même, la prise en charge des enfants par les hommes varie de celle des femmes. Ainsi, les hommes ont tendance à prendre en charge des charges reliés au jeu et au sport des enfants alors que les femmes passent plus de temps pour l’éducation et les soins des enfants (même argument que monsieur Plante).
Monsieur Plante mentionne que le régime québécois d’assurance parentale reconnait le besoin des pères en leur offrant 5 semaines de congé. Il mentionne également que les pères ont de plus en plus la garde partagé des enfants (30% des cas). Il cite le fait que 50% des parents travaillent selon un horaire atypique qui amène des besoins pour l’ensemble des travailleurs et pas seulement les femmes. Il mentionne que les «femmes-sandwich» qui sont de plus en plus sollicités pour accomplir à la fois les tâches reliés à l’éducation des enfants en même temps que leur travail. Selon lui, l’homme n’est plus seulement un pourvoyeur pour la famille. Cependant, la nature du soutien aux enfants de l’homme diffère de celle des femmes quant aux rôles et aux tâches (même argument que madame Benoit).
Monsieur Paquette mentionne que c’est la féminisation du marché du travail qui a principalement influencé la conciliation travail-famille. Il cite qu’il est impossible de faire le changement complet en 50 ans en ce qui a trait à la place des hommes vis-à-vis la prise en charge des enfants et qu’il reste du chemin à faire (même opinion que monsieur Plante).
Partie 3 (5 points)
La pertinence de la conciliation travail-famille pour les entreprises au Québec
Compte tenu des extraits vidéo concernant l’adoption de mesures favorisant l’équilibre travail- famille au sein des entreprises et la crainte de certains acteurs quant à l’effet négatif possible sur la compétitivité des entreprises, en tant qu’expert, comment pouvez-vous convaincre une entreprise, qui n’a pas de politique de conciliation travail-famille, de mettre en place de telles mesures ou une telle politique?
Pour ce faire, rédigez un texte de deux à trois pages dans lequel vous devrez montrez la pertinence d’adopter de telles mesures. Voici comment procéder :
a) Dans un premier temps, rappelez brièvement les facteurs qui peuvent influencer le choix d’une entreprise d’adopter ou non des pratiques de conciliation travail-famille.
Plusieurs facteurs peuvent influencer le choix d’une entreprise d’adopter ou non des pratiques de conciliation travail-famille.
Premièrement, le cadre législatif ou normatif en vigueur dans la province ou l’État vient préciser l’obligation de l’entreprise de procéder à l’implantation de pratiques de conciliation travail-famille. Dans le cas ou la province ou l’État ne règlemente pas les pratiques de conciliation travail-famille, les entreprises se retrouvent à décider seules si elles mettront en place de telles pratiques.
Deuxièmement, le facteur économique (le coût) lié à l’implantation d’un plan de conciliation travail-famille peut inciter plusieurs entreprises (particulièrement les petites et moyennes entreprises (PME)), à rebuter les gestionnaires et décideurs des entreprises de mettre en place un tel plan. D’ailleurs, comme le mentionnait monsieur Paquette lors de la table ronde, cela implique un fardeau administratif relié aux formulaires et à la «paperasse» qui coûtent des sommes à l’entreprise en raison de la perte de temps reliée à ces tâches.
Troisièmement, l’ignorance des bienfaits des programmes de conciliation travail-famille de la part des administrateurs et gestionnaires des entreprises vient compliquer l’implantation et la bonne gestion de tels programmes. Les pratiques de conciliation travail-famille sont souvent vues (à tord) comme des processus trop complexes pour les PME qui n’ont pas nécessairement les ressources en gestion des ressources humaines suffisantes.
Finalement, le manque d’aide ou de support de la part d’organismes
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