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HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE

Par   •  24 Novembre 2018  •  25 969 Mots (104 Pages)  •  415 Vues

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- L’hésitation entre M et Libéralisme : Les propositions de Hume

- Hume dit que nous avons 2 thèses plutôt complémentaires.

Pour Hume ce qui est fondamental, ça n’est pas la valeur d’un bien, mais son utilité. Et son analyse va inspirer très largement l’approche d’Adam Smith.

La problématique de Hume c’est de montrer et retenir ce qui est utile chez les M et les L. Il va s’interroger sur les fondements de la propriété, il va approfondir les thèses de Locke : il est inévitable que la valeur d’une monnaie soutienne la valeur de la terre. Plus un pays a une monnaie forte, plus ses terres valent de l’argent. L’explication est donnée par les M, mais n’ont pas soulignés un problème majeur : l’inégalité de richesse d’un propriétaire foncier à un autre, alors que la monnaie a la même valeur pour tous.

► Pourquoi la répartition actuelle des propriétés est-elle aussi inégale dans une même nation ?

Seule explication : L’utilité, la terre de l’un est plus utile que la terre de l’autre. La valeur de la terre dépend de la valeur de la monnaie et de l’utilité que l’on a de cette terre.

- Selon l’utilité du bien => la valeur est modifiée.

- Principe du commerce extérieur, et son effet sur la croissance économique des nations. Les principes de l’échange M lui déplaise, car il dit que tout repose sur l’enrichissement de la valeur privée, plus on accumule plus on a de richesse et donc plus on est fort. Les riches marchands et manufacturés accumulent des ressources et donc des richesses, on ne sait pas ce qu’ils vont en faire, mais toutes ces valeurs auraient pu être employées autrement par l’Etat qui aurait pu les distribuer, investir et donc soutenir la croissance. Le raisonnement M est trop simpliste, ils assimilent richesse privé et public et ça n’est pas la même chose. Le commerce favorise la richesse privé mais ne garantit pas un retour sur la croissance.

- Comme les riches propriétaires manufacturés et fonciers ne font pas profiter de leur richesse, il faut les faire disparaitre. Un commerce profitable ne peut l’être que s’il concerne un commerce public.

Il explique ici les théories de la croissance, il pense que celle qui ont le moins de performance ont trop de propriétaires manufacturés et fonciers.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut plaider pour le protectionnisme. Il faut que l’économie soit capable d’accumuler et d’investir. Or jusqu’à présent on a vu que l’intérêt de l’accumulation, mais à LT on ne peut pas prospérer sans investir.

- Il va détruire lui-même sa démonstration. Il conclut en disant qu’à terme ce commerce n’est pas utile, car selon lui une nation devenue riche peut se passer de ce commerce.

► Comment expliquer que Hume pense qu’une nation ne court plus aucun risque sur le LT ?

Pour lui l’investissement est automatique, mais il oublie une chose fondamentale : l’épargne. Pour lui tout l’argent est réinjecté. Hume considère que l’on a toujours I = S.

Smith montrera que la réalité c’est qu’il y a de l’épargne et pour éviter qu’elle soit un frein, il faut stimuler l’économie par un échange permanent, pour que cela puisse stimuler largement l’économie.

- Conclusion : Il a vu le principe de l’utilité du commerce et a proposé une théorie de l’équilibre automatique par le libre-échange. La valeur de la monnaie et le pouvoir d’achat qu’elle garantit est inversement proportionnelle à sa quantité et il tire de ce constat une arme contre le M. L’accumulation n’a d’autres effets à LT que la hausse des prix, car la valeur de la monnaie diminue donc le pouvoir d’achat se réduit donc le producteur produit moins puisqu’il sait qu’il vendra moins. Progressivement la rareté des biens l’emporte, elle conforte la hausse des prix. Si une nation perd du métal précieux (si elle accumule moins), alors ses prix diminuent, ce qui la rend plus compétitive, donc lui permet d’exporter plus, donc lui occasionne une nouvelle source de richesse et rétablie son équilibre. C’est le libre-échange qui garantit l’équilibre économique.

CHAPITRE 1 - LE LIBERALISME ECONOMIQUE CLASSIQUE

Ce libéralisme économique est surtout déterminé par la branche anglaise du courant classique, dont les fondateurs sont Adam Smith, Ricardo, Maltus et Stuart Mill.

INTRODUCTION

► Quels sont les enseignements que Smith va tirer de l’œuvre de Hume ?

2 principes seront retenus par Smith :

- L’utilité : l’homme agit toujours pour se faire plaisir ou pour éviter une douleur, il défend son intérêt individuel.

- L’association des idées : L’homme a plusieurs idées, et les unes contribuent à l’amélioration des autres, il y a donc une interdépendance, et il faut en tenir compte dans le raisonnement économique. C’est un problème moral et social à évoquer.

- Le libéralisme de Smith

Hume n’a pas proposé de raisonnement, Smith dit que c’est logique car Hume a limité son champs d’analyse à l’économie. Or les 2 principes qu’il a mis en évidence relève aussi de la philosophie et Smith va les résoudre par sa théorie des sentiments moraux.

- Théorie des sentiments moraux : Nous sommes tous en tant qu’humain guidés dans nos actions, par notre intérêt personnel (utilité), mais aussi par le jugement que les autres portent sur nos propres actions. L’influence des autres sur nos stratégies est capitale pour Smith. Une économie ne peut pas prédéterminer à l’avance son niveau d’équilibre. Le regard des autres sur leur comportement peut modifier l’équilibre.

Est-ce que l’individu sait percevoir le regard des autres sur son comportement.

► Pourquoi tenir compte de l’attitude que les autres ont sur nos actions ?

C’est humain d’éprouver de la sympathie pour les autres, éprouver de la considération dans leur regard. La sympathie que nous éprouvons pour les autres arrive à un tel point qu’en définitif nous arrivons à accepter leur jugement.

- Cette interaction des comportements, soulevé par Hume mais inexpliqué, va être à

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