Devoir de culture générale et expression
Par Andrea • 10 Octobre 2018 • 1 466 Mots (6 Pages) • 759 Vues
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Annie ERNAUX parle de sa vie personnelle à son père qui ne prête aucune attention, car pour lui le certain luxe que possède sa fille est synonyme de réussite. Mais Annie ERNAUX ne s'éternise jamais très longtemps avec son père et repart toujours en ne montrant jamais son ressenti.
En conclusion, le cadeau n'est que matériel et ne fait pas toujours plaisir, qu'il soit de prix élevé ou moins élevé. Mais ce n'est pas le prix qui compte mais le besoin utile qu'aura la personne recevant le cadeau. Tous deux, Annie ERNAUX et son père, ont un avis différent sur le cadeau. Un est plus matérialiste que l'autre.
Document n°4 : >, Peyo.
Problématique : Que produit le cadeau farceur ?
Peyo met en avant la célèbre bande dessiné > : Le Schtroumpf farceur qui offre encore et toujours ces cadeaux surprenants à ses amis les Schtroumpfs. Cette fois-ci, il arrive gaiement en voulant présenté son cadeau à son ami. Son ami surpris, se demande ce que c'est, puis le Schtroumpf farceur répète comme toujours que c'est une surprise.
Peyo met également en avant le cadeau du Schtroumpf farceur qui lui explose en pleine face. Et le farceur, une fois sa blague faîte, repart en éclatant de rire.
En conclusion, On ne peut savoir à quoi s'attendre d'un cadeau tant qu'on ne l'a pas ouvert. Cependant, celui-ci ne fait pas toujours plaisir et peut paraître surprenant et donc requiert une certaine méfiance pour celui qui reçoit le cadeau.
Deuxième partie sur 20 points : Dans la société de consommation, les cadeaux n’ont-ils qu’une valeur marchande ? Vous répondrez à cette question de façon argumentée en vous appuyant sur les documents du corpus, vos lectures de l’année et vos connaissances personnelles.
Problématique : Dans la société de consommation, les cadeaux n'ont-ils qu'une valeur marchande ?
Si on reprend les supports utilisés :
Document n°1 : >, Pierre – Marie MARTIN, Kafkaïens Magazine, n°17, 2001.
Document n°2 : Extrait d'un article en ligne, site 1libertaire , Toulouse, 14 avril 2002.
Document n°3 : Extrait de La Place, Annie ERNAUX, Éditions Gallimard.
Document n°4 : >, Peyo.
Le cadeau a une valeur propre à lui même, si on part de ses débuts. Le cadeau est unique quand on le crée soi-même avec son propre matériel car il est réalisé par nos propres moyens. Si celui-ci est accompagné, d'une carte faite main écrite par ses propres soins et offert sans événement particulier. Alors le cadeau prend ainsi une réelle importance, pour celui/celle qui le reçoit, car l'intention que la personne a prit pour réaliser celui-ci puis l'ajout d'une carte personnelle accompagné de ses propres mots ou phrases viennent du cœur.
Le cadeau peut prendre une autre valeur dans certains cas. Le cadeau sera synonyme de ritualisation à partir du moment ou celui sera offert à une date fixe, en raison de campagnes et matraquages publicitaires qui nous poussent à accomplir ce geste à un moment précis. Plusieurs exemples d'événements fixes peut-on citer : Noël, Saint-Valentin, ou encore Pâques...etc. L'importance de ce geste est alors minimisé et cet échange va accentuer notre échange social et non l'échange du bien lui-même et de son importance. L'engagement est donc réduit au niveau personnel.
Le cadeau aura une valeur différentes des parties précédentes présenté sous une autre forme, cette valeur se précisera. Celui-ci peut se créer maintenant par le biais d'Internet. Tout commence par l'achat, la carte personnalisé elle aussi peut se créer par Internet à l'aide de phrases toutes faites proposés par l'ordinateur ou tapé par nos propres soins. L'achat se termine ainsi par l'expédition qui peut à ce jour se faire également par Internet. Tout ceci est interprété comme une rupture de lien physique entre les deux personnes : Celle ou celui qui offre et celle ou celui qui reçoit.
En conclusion, pour répondre à la question, non les cadeaux, dans la société de consommation, n'ont pas qu'une valeur marchande mais dispose aux contraires de différentes valeurs : La valeur sentimentale, la valeur symbolique et la valeur mécanique. La valeur mécanique elle est une des conséquences de la marchandisation contrairement aux deux autres valeurs. Mais une dernière valeur s'ajoute alors suite à cette conséquence de marchandisation ce qui fait alors quatre valeurs. Ainsi un cadeau peut posséder différentes valeurs.
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