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Démarche de soins, analyse de la situation d'un patient

Par   •  9 Décembre 2017  •  3 372 Mots (14 Pages)  •  835 Vues

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A ce jour Monsieur S. est sondé, plusieurs épreuves de clampage de la sonde urinaire ont été faite par les infirmières afin de rééduquer la vessie pour enlever la sonde définitivement, mais il ne répond pas positivement à leur attente, il se met en globe, c’est le gonflement de la vessie associé à une rétention urinaire. Durant ces derniers 24h qui ont précédé, il présentait une diurèse de 800ml (la norme diurèse pour un homme est entre 800ml et 1500ml et son hypertension artérielle est dans les normes sans complications.

Dernièrement, un troisième essai pour retirer la sonde urinaire a été faite. Le 22 Mai la sonde urinaire a été retirer mais pendant la nuit Monsieur S. se met en globe et il est transférer à l’hôpital pour reposer une nouvelle sonde urinaire. Il porte à nouveau une sonde urinaire et son état reste à surveiller. La diurèse est quantifiée 2 fois par jour.

En plus de ça, il souffre de dolichosigmoïde qui se présente en une longueur excessive du colon sigmoïde qui est souvent à l’origine de constipation. Le même jour il présenter des problèmes de constipation avec des plaintes de douleurs aux intestins, un sachet de LACTULOSE lui a été donner, plus tard un lavement NORMACOL a été effectué et était efficace.

Analyse de la situation

Monsieur S. est arrivé en décembre 2016 au sein de l’EHPAD, la transition a été difficile du au décès de sa femme. Cependant avec le temps il s’est bien acclimatée à la situation. Dû à sa perte d’autonomie et ses pathologies le patient se déplace en fauteuil roulant. Il présente une incapacité fonctionnelle des membres inférieurs et une perte d’autonomie qui peut être définie de la façon suivante : incapacité pour une personne d’effectuer par elle-même certains actes de la vie quotidienne et répondre par elle-même à ses besoins fondamentaux. A son entrée il faisait partie du GIR 2 le groupe iso ressource permettant de classer les personnes en fonctions des différents stades de la perte d’autonomie.

Niveau psychomoteur

Sur le plan locomoteur, ce résident est diminué par rapport à sa marche ataxique et ses polyneuropathie axonale sensitivo motrice sévère prédominante aux membres inférieurs. Une polyneuropathie présente des atteintes sensitives, motrices et du système nerveux dont les symptômes sont des fourmillements, des douleurs, des diminutions de sensations, des crampes et des difficultés à marcher comme dans le cas de Monsieur S. qui ressent ces symptômes là au niveau de ses membres inférieurs.

La marche ataxique est une pathologie neuromusculaire qui consiste en un manque de coordination fine des mouvements volontaires. Elle n'est pas liée à une déficience physique des muscles mais plutôt à une atteinte du système nerveux, dans le cas de Monsieur S. ce sont les membres inférieurs qui sont atteints. Il manque de coordination pour ses mouvements et perd le contrôle de sa marche de plus en plus.

Niveau psychologique

Monsieur S. a besoin d’être écouté. Le décès de son épouse n’a pas été un évènement facile pour lui. Il perd sa femme pendant son séjour de répit où il y était parce qu’elle était fatiguée. C’était son principal aidant, donc il n’a pas été évident pour lui d’être institutionnaliser suite au décès de sa femme. Au début de son institutionnalisation on constatait un syndrome de glissement chez lui. C’est une décompensation rapide de l’état général faisant suite à une affection aigue qui est en voie de guérison et qui parait guérir. La personne semble refuser inconsciemment de vivre. Il refusait de boire et manger. Il a fallu un gros travail d’équipe concernant sa prise en charge, pour sa vie sociale ainsi que son alimentation. Mais avec le temps Monsieur S. semble s’y être adapter à l’institution malgré ses plaintes dépressive. Il ne dit qu’il a aucun gout à la vie et qu’il a envie de rien faire. Son cas nécessite une grande collaboration de l’équipe pour pouvoir le prendre en charge efficacement pour ses pathologies physiques ainsi que psychologiques. Il a besoin d’être rassurer, stimuler et il répond positivement quand on le fait et qu’on lui explique bien les choses, il aide comme il peut les soignants, il est très agréable et collaborateur et aime préserver son autonomie. Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, un sentiment que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir. Mais la mauvaise humeur finit toujours par passer… sauf chez le déprimé. Celui-ci est enfermé dans sa douleur. Même après un évènement traumatisant tel que le deuil d'un proche, on surmonte son chagrin quelques mois après sauf dans la dépression tel que l’état de Monsieur S. qui souffre de la dépression suite au décès de sa femme.

De plus, en établissant une conversation assez longue avec lui on remarque qu’il présente des problèmes d’élocution avec des trou de mémoires et une confusion dans ses propos qu’on peut évidemment relier au début de sa démence d’Alzheimer.

Niveau physique

Monsieur S. mesure 1m70 et pèse 70kg, ce qui lui fait un IMC normal. Sachant qu’un IMC pour une corpulence normale est comprise entre 20 et 25 et au-delà de 25 la personne atteint un stade de surpoids.

Niveau médical

Dû à son âge et ses pathologies invalidantes Monsieur S. présente une incapacité partielle à utiliser ses membres inférieurs. Ces deux pathologies sont les deux inconvénients pour la guérison de l’escarre au sacrum de Monsieur S. En effet, il a eu cet escarre pendant son hospitalisation de 8 jours en février. L’escarre a une évolution favorable. Cependant le changement de son pansement doit être fait chaque jour après sa toilette. Monsieur S. porte des protections, il passe presque son temps assis sur son fauteuil ou coucher au lit, donc le changement de son pansement ne dois pas être négliger pour atteindre rapidement la cicatrisation ainsi il faut veiller à ce que son alimentation soit riche en protéine et fibre. Le taux d’albumine est aussi important dans son cas, l’albumine représente 60% des protéines présentes dans le sang. Les normes pour un homme âgés entre 50 et 80 ans est entre 37 à 47 g/l. Son dernier taux d’albuminémie date de mars et est de 36 donc cela reste à surveiller.

Et de plus c’est une personne vulnérable aux infections du a sa sonde urinaire qu’il porte depuis 3 mois. C’est une personne qui est a

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