Classe en soi, classe pour soi

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- …Doter d’une richesse sous différentes formes de capitaux….

Michel et Monique pinçon charlot souhaitent montrer que la bourgeoisie est une classe sociale peut être l’une des dernière qui arrive à se maintenir de génération à génération .Ils vont s’appuyer sur plusieurs aspects :

Ils vont montrer que leurs richesses est multiformes elle ne repose pas seulement sur l’argent mais sur la culture et la classe social en elle-même « il ne suffit pas d’être riche pour être bourgeois »

Qu’est-ce qu’une richesse ?

Pour définir la richesse, les sociologues partent de la définition du sens commun des « riches ».

Un riche c’est quelqu’un qui possède une grande fortune, les auteurs vont déconstruire cette définition à la réalité qu’ils en ont observée. Ils concluent qu’être riche ne se limite pas à l’aspect financiers. (La richesse est multiforme)

Les différents capitaux que possède la bourgeoisie

Les auteurs s’inspirent de l’analyse marxiste et de Bourdieu qu’il considère comme complémentaire.

C’est l’idée d’un espace social multidimensionnelle.

-Le capital économique

Le capital économique est important c’est l’ensemble des ressources économiques que l’on possède qui se mesure par le niveau de revenu et de patrimoine.

-Le capital culturel

Le capital culturel c’est un stock de connaissance de savoir légitime c’est à dire reconnu comme ayant de la valeur sociale.

Il est mesuré avec le niveau d’étude, c’est à dire à partir des diplômes d’écoles prestigieuses ce que l'on appelle des titres scolaires mais aussi par la familiarité des individus avec la culture savante c’est à dire le fait de posséder des œuvres d’art, l’histoire des ancêtres ou l’histoire de France racontée par les grands parents aux petits enfants.

Ils ont également accès au savoir par des bibliothèques, ou encore par la fréquentation des établissements culturel comme des musées, opéra etc...

Le capital social

Le capital social c’est l’ensemble de relation et de réseau de relation que l’on possède qui sont mobilisable.

D’après Bourdieu désigne l’ensemble des ressources actuelles ou potentielles qui sont liées à la possession d’un réseau durable de relations d’inter connaissance et d’inter reconnaissance. Les bourgeois tachent de faire fructifier cette richesse par leurs loisirs, leurs vacances, le parrainage par exemple pour l’accès à certains clubs comme le POLO, l’automobile ou le jockey club…

- …. Qui défend ses intérêts

- Une classe mobilisée : collectiviste et militante

La bourgeoisie est présente et combative sur tous les points, elle travaille sans cesse sur son renforcement. Elle instruit les jeunes générations et se protège des promiscuités gênantes. Le groupe se mobilise pour la recherche constante de meilleures conditions afin de satisfaire l’exigence de la gestion et transmission des fortunes.

Le sens du collectivisme est généralement attribué aux classes populaires, mais s’il y a une classe consciente d’elle-même et attentive à défendre solidairement ses conditions de vie, c’est la bourgeoisie.

Dans l’ouvrage « les ghettos du gotha » nous avons constaté que la classe bourgeoise est centralisée et cohabite que dans certain arrondissement ou quartier précis (16, 7,8/ Neuilly), on assiste ici à une forme de ségrégation ou plutôt agrégation. Cela renforce l’idée que cette classe dispose d’un pouvoir social, d’un pouvoir sur l’espace révélant l’unité de la bourgeoisie. La classe bourgeoise cultive un collectivisme pratique, cela veut dire que chacun produit des services ou des coups de mains pas forcément avec contre partie afin d’aider au maintien au sommet de chacun participant ainsi à la pérennité de tous et donc par la même occasion de soi-même. Les élites disposes donc d’un pouvoir qui s’exerce dans différents lieux et différentes instances bourgeoises.

La notion de militantisme est en général attachée aux mouvements politiques et syndicaux. Mais aujourd’hui on parle aussi de militantisme associatif à propos des grands bourgeois. Ce militantisme est réel, la mobilisation en fait partit et passe par la sociabilité mondaine, ils s’ancrent dans des lieux fermés reconnaissables par des signes subtils(les cercles, notice personnelle dans « bottin Mondain,…) ou’des hommes et femmes occupant une position dominante dans l’espace social prennent des décisions entre les élites

De plus, cette mobilisation et centralisation bourgeoise renforce la ségrégation socio-spatiale, excluent en tous points les plus pauvres. Sachant qu’une obligation de 20% de parc de logements sociaux sur la totalité des logements est obligatoire dans chaque communes d’une certaine taille .Les auteurs ont constaté que certaines communes hupées tel que Vincennes ou Neuilly ont totalement transgresser ce principe avec seulement 5,3 % pour l’une et un taux de 2,6 % pour Neuilly. Et même si aujourd’hui la commune de Neuilly face à la sanction émise par le préfet pour ce manquement à du faire un effort en achetant des terrains et des logements en particulier des PLS (prêt locatif social).Pour autant ces habitations, excluent toujours les plus pauvres car ils sont disposés à accueillir les catégories intermédiaires et entre dans le quota des logements sociaux qui sont admis dans une commune. La classe dominante pratique donc l’apartheid « inversé » , Neuilly est représentative d’un processus mis en place par cette classe afin de protester contre des projets qui peut être des projets immobiliers ou autres menaçant leurs tranquillité et celle des lieux de leurs habitations.

Neuilly= « ghetto des riches », communautarisme

- Une classe cosmopolite

La bourgeoisie est une classe cosmopolite (Une personne est dite cosmopolite si elle s'accommode facilement des mœurs et des usages des pays où elle vit, si elle fait preuve d'intérêt, de curiosité, de sympathie, voire de préférence pour ce qui est