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« Classes moyennes des vies sur le fil », de Fréderic Brunnquell.

Par   •  7 Juin 2018  •  2 083 Mots (9 Pages)  •  558 Vues

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Cette famille fait partie de la classe moyenne dite « inferieur »

A la fin de ce documentaire, Catherine a du mal à joindre les deux bouts, son chiffre d’affaire a encore baisser, elle espère que sa boutique durera encore 2 ou 3 ans après 14 ans passer dans sa boutique.

- Expliquez le titre du documentaire « des vies sur le fil »

Ce documentaire s’intitule « des vies sur le fil » puisqu’il nous montre la vie pénible de quatre familles de la classe sociale dite « moyenne » en sachant que 50% de la population française font partie de cette classe. Leurs situations ne sont donc pas des cas isolé. La moitié des français subissent aux quotidiens les problèmes constatés dans le documentaire. Nous pouvons voir que les licenciements, les problèmes d’argent peuvent nuire à une personne voir même dans la plupart des cas à sa famille entière. Ils doivent perpétuellement se remettre en question et s’habituer à un monde sans cesse en bouleversement. La classe moyenne doit bouleverser ses évidences pour rester dans sa classe de peur de chuter de classe sociale. Le bloc uni de la classe moyenne s’émiette peu à peu. En équilibre instable sur un fil, compte tenu de leurs faibles revenus (à peine au-dessus du seuil de pauvreté, soit 1 200 euros pour une personne seule et 2 600 euros pour une famille avec deux enfants). Ces hommes et femmes se démènent pour ne pas sombrer dans la misère. Frappés de plein fouet par la crise, ils ont vu leur niveau de vie se dégrader. Entre 2008 et 2010, 10% des français les plus fortunés ont accumulé 60% de la richesse produite, les 30% les plus pauvres n’ont profité de rien.

Le documentaire veut simplement expliquer que leur propre vie ne tiens plus qu’à un fil.

- Expliquez, en vous aidant du documentaire, les phrases soulignées.

- « Tableau d’un pouvoir d’achats qui s’émiette, de la précarisation qui guette. Et surtout le sentiment, exprimé par les uns et les autres, que les efforts n’assurent pas la progression espérée »

Cette phrase nous montre que la dégradation du niveau de vie de la classe moyenne a un impact sur leur pouvoir d’achat. Ces familles font tout pour joindre les deux bouts et éviter de sombrer dans la précarité ainsi que de chuter de classe sociale. Leur vie est une perpétuelle remise en question.

- « Ce sont des gens qui ont été élevés dans leur valeur travail, avec l’idée que si on bosse on s’en sort. Et pourtant, malgré leurs efforts, ça ne paye plus. C’est très déstabilisant. »

Cette phrase nous explique que ces différentes personnes s’accrochent au travail pour s’en sortir. Ils pensent qu’en travaillant plus, ils gagneront plus d’argent. Mais avec la crise, les salariés ont plus de pression sur les épaules, avec 10% de chômeurs en France, ils savent que leur emploi est précieux et envié par d’autres. Mais pour un temps de travail plus long, les entreprises n’ont pas l’argent pour payer les salariés. C’est le cas de Régis, qui travaille 70/80h par semaine pour au final gagner le smic.

- « La peur du déclassement, la fin de l’ascension sociale. La classe moyenne inférieure est la portée de la classe populaire vers la classe moyenne. A partir du moment où cet ascenseur ne fonctionne plus, ça irradie dans tout la société. »

Cette phrase nous montre que la classe moyenne dite « inferieure » et le vecteur entre la classe moyenne et la classe populaire. C’est l’espoir de la classe populaire d’accéder enfin à la classe moyenne. Avec la crise, la situation ne fonctionne plus de cette manière. C’est la classe moyenne qui a sans cesse la peur du déclassement et de tomber dans la catégorie populaire. Ils doivent sans cesse s’adapter à un monde qui se bouleverse en créant ainsi une solidarité qui s’émiette avec le temps entre les personnes de la classe moyenne.

- « Si ce film montre très bien ce phénomène de déclassement, il s’en tient au problème de l’emploi. La relation des familles à l’école, la manière dont on construit en France un système éducatif adapté pour les plus favorisés, les effets du néolibéralisme scolaire sont aussi des éléments signifiants. »

Ce documentaire parle principalement des problèmes de l’emploi qui crée les problèmes financiers. Les enfants de la classe moyenne doivent eux aussi essayer de construire leur vie. Le cas d’Anaïs qui quitte le domicile familiale et qui a eu un enfant pendant l’année du bac, gagne difficilement sa vie. Elle a repris ses études pour devenir professeur d’espagnol ou encore Elliot qui a 16 ans et qui ne travaille pas à l’école. Pourtant les enfants de la classe moyenne veulent tout faire pour échapper au destin pénible de leurs parents et construire une vie paisible et confortable sans être quotidiennement épuiser par les problèmes.

- « Il y a des catégories populaires qui souffrent beaucoup plus. »

Cette phrase veut nous faire comprendre que la classe moyenne souffre par ses nombreux problèmes, mais qu’il ne faut pas oublié qu’il existe une classe « en dessous » de la classe moyenne qui se nomme la classe « inférieure » qui elle compte des différentes inégalités (économiques, juridiques, politiques, ethniques, religieuses, sexuelles,.),mais aussi de la culture et des mœurs. Elles sont constituées de 20% de la population "située hors de l'emploi stable et valorisé" et de 40 % constituant une "classe populaire salariée stable".

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