Cas Futuroscope
Par Plum05 • 29 Août 2018 • 1 863 Mots (8 Pages) • 402 Vues
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La motivation principale de ces consommateurs et pour ce type d’offre est, comme nous l’avons vu, un rapport qualité/prix intéressant mais ils sont de plus en plus influencés par la diversité des produits et services proposés. Cela vient du fait de la concurrence très développée permettant ainsi un large choix sur les destinations envisageables et laisse aux entreprises le devoir, non plus seulement de se démarquer par le renouvellement des attractions qui est désormais indispensable dans leur durabilité, mais d’attirer la clientèle par la diversification de celles-ci et de rechercher l’originalité qui fera de ce parc une destination unique. L’entreprise doit miser sur la valeur ajoutée de son offre.
Le Futuroscope gagne un certain avantage en ayant revu sa gestion des charges ce qui lui a permis d’effectuer un chiffre d’affaires supérieur à celui du parc Astérix en 2007 pour un même nombre de visiteurs cependant que ses prix soient moins élevés. C’est un détail important dans le sens où les consommateurs sont très sélectifs par le prix. Le Futuroscope, en conservant cette maîtrise des charges, peut ainsi conserver des prix abordables sans craindre une baisse de bénéfices.
Dans un secteur assez éloigné des grandes agglomérations, coupant ainsi un nombre de clients urbains potentiels important car le déplacement sur une journée s’avère compliqué, un des éléments à développer serait le tourisme d’affaires. Nous pouvons l’observer dans le parc de Disneyland qui possède deux centres de congrès pour les conférences et séminaires, l’aménagement d’espaces, intégrés ou rattachés aux hôtels présents dans l’enceinte du parc, dédiés aux comités d’entreprises est un investissement à envisager. De plus, l’avantage du parc de toucher aux technologies doit être valorisé auprès des entreprises puisque, dans notre société, ce sont des sciences du quotidien et davantage dans le travail. Lancer une promotion proposant aux entreprises leur place annuelle renouvelable dans une infrastructure intégrée au parc, par exemple.
Seulement 10% des visiteurs viennent de pays voisins. La cause principale est inchangeable puisqu’il s’agit de la situation géographique du parc. Il serait envisageable, maintenant que la situation financière de l’entreprise s’est stabilisée, de revoir la valorisation du parc auprès de ces différents pays. Par de la communication dans un premier temps, investir dans une campagne de publicité dans les principales régions touristiques de France. Faciliter l’accessibilité par la mise en place de lignes directes entre la capitale et les autres grandes agglomérations, et le Futuroscope. Eventuellement accompagner cette action par le partenariat avec des lignes d’autocar et organiser des trajets entre les aéroports les plus proches et les hôtels du parc. Tout cela bien sûr compris dans l’organisation de nouveaux forfaits.
En ce qui concerne l’ouverture à l’année du parc, nous savons que celui-ci est principalement visité dans la période allant d’Avril à Août. Si l’on compare une fois de plus avec le parc Astérix, parc avec lequel Futuroscope a obtenu le même nombre de visiteurs en 2007, celui-ci n’étant ouvert que d’Avril à Septembre, il serait dommage de réduire le temps d’ouverture sur l’année. Cependant, il faudrait promouvoir l’attrait du parc sur les périodes creuses. Par exemple par la mise en place d’offres promotionnelles d’automne, d’hiver et de printemps, s’agissant là d’un parc dont les activités ne sont majoritairement pas soumises aux conditions climatiques, c’est un atout qu’il faut valoriser. Nous pouvons également suggérer de proposer des forfaits éducatifs et des partenariats aux établissements scolaires, de proximité pour commencer, mais aussi plus éloignés en proposant le logement inclus. Ceux-ci apportent généralement une clientèle nombreuse mais l’élément essentiel est que les jeunes de tout âge, sensibles aux loisirs et l’attractivité des nouveautés virtuelles, technologiques et informatiques, sont le meilleur moyen de promotion d’une entreprise. Si l’expérience leur plaît, ils vont potentiellement la vanter à leur entourage et probablement y revenir puisque la première excursion aura été moins chère et ils peuvent se permettre une deuxième dépense au même endroit, dans des circonstances différentes. Ainsi, en grandissant, ils peuvent revenir pour revivre l’expérience avec un œil nouveau et plus mature. On gagne ainsi en fidélisation des visiteurs. Sans oublier que nous touchons, dans les écoles publiques principalement, un public diversifié avec des classes sociales, mentalités, sexes, politiques et foyers différents. Pour ce type de projet, le plus concluant sera les enquêtes de satisfaction qui, toujours avec des personnalités très variées, nous apportera peut-être un éclaircissement sur les idées convergentes des générations actuelles et futurs.
Le Futuroscope a, en vingt ans, réussi à évoluer malgré une réaction tardive face au changement brusque du comportement des consommateurs. La rapidité avec laquelle le département de la Vienne a intervenu pour empêcher la fermeture du parc en 2002 a prouvé son efficacité puisque le parc est en 2007 deuxième en quantité de visiteurs. L’objectif pour que le parc se maintienne à cette position va être sa capacité d’adaptation, non seulement face aux consommateurs mais aussi face aux nouvelles technologies. Il lui faudra aussi innover son offre de manière intense et répétitive, ainsi qu’éventuellement s’inspirer du parc n°1 de France Disneyland, qui possède une part impressionnante du marché et qui paraît difficilement détrônable, avec 14,5 millions de visiteurs en 2007, en cherchant à valoriser certains aspects jusqu’à présent négligés. Les investissements devront être calculés et mesurés en fonction de la progression du nombre de visiteurs.
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