Cahier des charges du mémoire professionnel
Par Andrea • 6 Novembre 2018 • 3 229 Mots (13 Pages) • 624 Vues
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A. La clientèle rurale se tourne de plus en plus vers des établissements concurrents
B. Une réduction appelée à se poursuivre en l’absence de réaction du Crédit agricole
Commentaires sur ce plan :
Ce plan est catastrophique. La banque est suffisamment connue pour éviter qu’une sous-partie complète soit consacrée à la présenter. Le contenu de l’autre sous-partie permet d’emblée d’affirmer que la première partie sera purement descriptive. Ce sera également le cas de la seconde sous-partie qui se contente d’établir des constats. Or le sujet postule que le constat est déjà établi, aussi n’a-t-il sa place que dans l’introduction. Enfin, dans la troisième partie, la première sous-partie n’est pas une explication (elle n’indique pas pourquoi la clientèle rurale se tourne vers la concurrence) mais ne fait que décrire la forme que prend la réduction de la part de marché. Quant à la dernière sous-partie, elle montre tout simplement que l’établissement a perdu son temps et son argent donnant pendant six mois au stagiaire la mission de se pencher sur la question puisque non seulement il n’explique rien mais il ne propose rien.
Deuxième proposition de plan :
I. Une réduction de la part de marché imputable à une évolution de l’environnement
A. Un changement de la réglementation qui prive le Crédit agricole d’une clientèle captive
B. La volonté de plusieurs banques d’améliorer leur maillage territorial
II. Des erreurs imputables au Crédit agricole lui-même
A. Une stratégie de conquête négligée pour la clientèle rurale
B. Un désengagement vis-à-vis d’une partie de la clientèle existante
III. Une réduction de la part de marché qui n’est pas nécessairement appelée à se poursuivre
A. Des mesures de fidélisation de la clientèle actuelle sont de nature à enrayer la baisse
B. Une politique volontariste de reconquête peut permettre de regagner partiellement le terrain perdu
Commentaires sur ce plan :
Le développement a une dimension analytique que n’avait pas le plan précédent et est nettement plus satisfaisant. Les deux premières parties identifient les facteurs externes (I) et internes (II) de la perte de la part de marché et la troisième partie explique comment une stabilisation voire une amélioration peuvent être obtenues.
La conclusion ne sert pas seulement à exposer les remarques personnelles de l’étudiant sur le stage, les relations avec les collègues, le développement de ses compétences professionnelles ou de sa maturité personnelle. Il s’agit également de faire un retour en arrière sur la réponse apportée à la problématique. La conclusion sert également à annoncer des éléments de prolongements au stage et au mémoire.
La bibliographie doit contenir toutes les sources utilisées pour la rédaction du mémoire, qu’il s’agisse de documents externes à l’établissement d’accueil (ouvrages, revues, sites Internet, bases de données, etc.) ou internes (site Internet de l’établissement, manuels de procédures internes, etc.). Ces sources doivent figurer dans le corps du texte et/ou en notes de bas de page. La présentation de la bibliographie doit absolument respecter les normes en vigueur. Un ouvrage (titre en italiques, sans guillemets) n’est par exemple pas présenté comme un article (titre de l’article en caractères standards, entre guillemets dans certaines normes, suivi du titre de la revue sans guillemets et en italiques). Les étudiants sont invités à se reporter aux revues de référence ou aux ouvrages spécialisés pour connaître les normes de présentation des nombreux cas de figure auxquels peuvent correspondre les sources utilisées (article rédigé par plusieurs auteurs, article publié dans un ouvrage collectif, traduction, réédition, etc.) et surtout au document intitulé « Citer ses sources » mis à leur disposition.
Si les règles de présentation d’une bibliographie sont relativement uniformisées, il existe néanmoins des variantes (utilisation des majuscules ou des minuscules pour le nom de l’auteur, prénom en entier ou simple initiale, etc.). La présentation de chaque source doit respecter des normes cohérentes avec celle des autres. Le plus simple est de s’en tenir aux normes indiquées dans le document intitulé « Citer ses sources ». Ouvrages et articles sont à présenter par ordre alphabétique comme suit :
- Pour un livre : NOM, Prénom. Titre du livre. Lieu : éditeur, année.
- Pour un article dans une revue : NOM, Prénom. Titre de l’article. Titre de la revue, année, volume, numéro, pages.
Dans cette présentation, des choix sont opérés, par exemple celui de ne pas mettre le titre de l’article entre guillemets (sur ce point, les pratiques anglo-saxonnes diffèrent quelque peu des pratiques françaises). Si cette présentation est retenue, il convient de la respecter scrupuleusement pour l’usage des majuscules ou minuscules, le recours aux italiques ou aux caractères latins et la ponctuation. Il n’est pas inutile de préciser à ce sujet que le point ou la virgule ne sont précédés d’aucun espace alors qu’une espace précède les deux points ou le point-virgule. Un livre ne peut pas être présenté avec certaines normes et le suivant avec d’autres. Il en va de même pour les articles. La bibliographie est un ensemble cohérent.
La mise en œuvre des règles proposées dans « Citer ses sources » peut par exemple conduire à présenter les sources de la façon suivante :
- BRUNEAU, Catherine. Comprendre la formation des prix des actifs financiers : ce que nous devons aux lauréats du prix Nobel 2013, Eugene Fama, Lars Peter Hansen et Robert Shiller. Revue d’économie politique, 2014, 124, n° 5, p. 681-714.
- DEQUIEDT, Vianney, DURIEU, Jacques et SOLAL, Philippe. Théorie des jeux et applications. Paris : Economica, 2011.
- FEVE, Patrick, MATHERON, Julien et SAHUC, Jean-Guillaume. Règles budgétaires et stabilisation macroéconomique. Revue économique, 2014,
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