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Analyse de Colruyt.

Par   •  27 Mai 2018  •  4 693 Mots (19 Pages)  •  591 Vues

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Graphique de l’action sur 10 ans et analyse :[pic 3]

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Lorsque l’on regarde la courbe du cours de l’action sur 10 ans, on constate des piques vers le bas ainsi que des grandes ascensions de l’action, je vais donc vous expliquez le « comment du pourquoi » par cette analyse :

J’ai décidé de commencer mon analyse à partir du 30 juin 2006, l’action était côté en bourse à 24,42€

- Ensuite elle commença une ascension jusqu’au jeudi 31 mai 2007 et son coût se stabilisa à 34,68€.

Cette augmentation se justifie par le fait que sur l’exercice 2006-07 (clôture le 31/03), le chiffre d’affaires a gagné 9,1 % et le bénéfice 14 %. Le bénéfice par action grimpe de 15,7 % (destruction d’actions) à 7,94 EUR. Le dividende gagne 17,4 %, à 2,43 EUR net. Colruyt fait ainsi un peu mieux que ce qu’il prévoyait, mais un peu moins bien que ce qu’espérait le marché

- Le jeudi 31 mai 2007, l’action diminua d’un total de 5.15€ pour s’immobilisé à 29,53€ le mercredi 31 octobre 2007. Sur les 5 premiers mois de l’exercice en cours (d’avril à août), la croissance du chiffre d’affaires des magasins Colruyt a ralenti : elle se limite à 4,5 % (contre 7,7 % sur l’ensemble de l’exercice précédent, qui fut, il est vrai, exceptionnel). C’est dû à la météo (moins de ventes de boissons et denrées pour barbecues), mais aussi à la rude concurrence : elle a empêché de répercuter immédiatement sur les prix de vente les hausses de prix des fruits, légumes, céréales et produits laitiers.

- Le jeudi 31 janvier 2008, l’action est passé à 32,72€ et as stagné jusqu’au samedi 31 mai 2008 pour ensuite effectué une remonté jusqu’à 37,24 € le 31 août 2008. Au contraire ses concurrents, Colruyt a réalisé un excellent trimestre. Sur les 5 premiers mois de l’exercice (d’avril à août), le chiffre d’affaires des magasins Colruyt a grimpé de 12,3 %. Une belle croissance due à l’instauration de la carte Extra–Réductions ainsi qu’au souci du consommateur, en ces temps de forte inflation, de trouver les meilleurs prix. Mais les divisions commerce en gros et Food service affichent aussi une solide croissance. Avec ces superbes résultats, le groupe prouve à nouveau, qu’en période de forte inflation, il tire pleinement parti de son image de casseur de prix et que son modèle de fonctionnement est un réel succès. Pour l’ensemble de l’exercice 2008-09 (clôture annuelle le 31/03), le groupe table sur une hausse du bénéfice de 5,5 %, une prévision qui nous semble prudente, malgré la hausse des prix de l’énergie et des coûts salariaux (indexation automatique).

- Le Vendredi 31 juillet 2009, l’action légèrement diminué à 31,40€ pour ensuite commencer une faramineuse remonter jusqu’au 31 octobre 2010 : En Belgique, la formule Colruyt séduit de plus en plus (grâce à la crise ?). Colruyt reste le meilleur marché et gagne constamment des parts de marché, face à Carrefour et surtout Aldi et Lidl. Sa part de marché (magasins franchisés Spar inclus) est de 26,3 % et il est ainsi le plus gros distributeur du pays. Au 1er trimestre de son exercice (clôture annuelle : 31/03), son chiffre d’affaires a grimpé de 6,6 %. Malgré cela, le groupe reste prudent.

- Le 31 octobre 2010 l’action chuta énormément pour arriver à un montant de 28,12€ le 30 novembre 2011: on remettra alors en cause la restructuration du Food service qui pèse sur le résultat (chiffre d’affaire de seulement +0.9%) Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 7,2 % au 4e trimestre 2010, et même de 8 % sur les neuf premiers mois de l'exercice (clôture le 31/03), des chiffres parfaitement conformes à nos attentes. Au niveau de l'activité de détail (76 % du chiffre d'affaires), surtout soutenue par les magasins Colruyt, les ventes au cours des neuf premiers mois ont progressé de 8,1 %. La division commerce de gros et foodservice (17 % du chiffre d'affaires) est-elle restée un peu à la traîne avec une croissance du chiffre d'affaires de 5 %. Les activités foodservice en France ressentent encore les effets de la fin d'un contrat de catering et des coûts d'intégration s'y rapportant. Les autres activités (7 % du chiffre d'affaires), qui se composent surtout des stations-service DATS 24, se sont à nouveau très bien comportées (+ 14,5 %) grâce à la hausse des prix des carburants et à l'ouverture de nouvelles stations. Le chiffre d'affaires et le bénéfice 2010-2011 (exercice clôturé le 31/03) ont progressé respectivement de 7,8 % (6,4 % pour les magasins Colruyt) et 2,5 % (2,14 EUR par action), avec à la clé un dividende relevé de 2,7 % à 0,69 EUR net. Les ventes ont donc été plus ou moins conformes aux attentes, mais le bénéfice est resté bien en deçà des estimations traditionnellement très prudentes du groupe. Certes, le consommateur fait toujours plus attention, mais Colruyt a surtout du mal à faire face à la hausse des coûts avec une hausse des dépenses d'énergie et des charges salariales, ces dernières s'expliquant par l'inflation et les investissements d'extension (qui accentuent aussi les charges d'amortissement). Or, Colruyt, fidèle au principe des prix les plus faibles pour les produits de marque, ne peut pas répercuter comme ça la hausse des prix des fournisseurs auprès des clients. Et au final, tout cela pèse sur les marges bénéficiaires.

- Le 30 novembre 2011 l’action commença une remonté difficile mais impressionnante :

Sur les 3 derniers mois de 2011, malgré une part de marché en hausse, la croissance du chiffre d’affaires s’est limitée à 6,6 %. Sur les 9 premiers mois de l’exercice (clôture le 31/03), elle est de 7,4 %, soutenue par les stations-service. Colruyt maintient sa prévision de croissance nulle sur l’exercice.

- De 2012 à 2016, l’action n’a cessé de monter sauf

- Le dimanche 30 septembre 2012 : Les ratés du moteur des bénéfices au 1er semestre ne sont pas vraiment étonnants. Colruyt ressent de plus en plus les difficultés du consommateur et nous ne voyons pas d'amélioration à court terme.

- Le mardi 30 septembre 2014 : Le groupe de distribution belge a perdu 9,2 % après la publication de son résultat. La concurrence pèse, le groupe perd des parts de marchés

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