ANALYSE REFLEXIVE DES PRATIQUES STAGE SEMESTRE 5 EN PSYCHIATRIE
Par Plum05 • 27 Novembre 2018 • 1 406 Mots (6 Pages) • 1 045 Vues
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La loi du 2 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de soins permet à chacun de pouvoir être décisionnaire quant à son parcours de soins. Mme K doit être informé des conséquences liés au refus tout en tentant de proposer de nouvelles solutions. La difficulté résulte dans le fait que la patiente est inconsciente de ses troubles et de sa pathologie qu’elle ne reconnait pas .Le consentement de Mme K est obligatoire et indispensable dans sa prise en charge sauf en cas de mise en danger pour elle et pour les autres. Mme K est en hospitalisation libre, elle a donc le libre choix de ses allers et venues est. Sur le plan juridique elle est sous curatelle depuis peu de temps.
En accord avec les médecins, il est important d’évaluer les bénéfices et risques au regard du refus, de sa fréquence et du traitement en cause afin de limiter et d’augmenter le sentiment de stress, de rejet, et laisser une ouverture d’échange.
Le refus de soins m’a renvoyé un sentiment d’impuissance, de travail non abouti ainsi qu’un échec dans ma prise en charge. Je me suis questionnée sur mon comportement, l’intonation de ma voix qui de plus étant malade elle est plus forte et audible, et peut paraitre plus directive.
- Le Champ disciplinaire
Le Champ disciplinaire prédominant s’intitule « Les sciences et techniques infirmières, interventions ». J’ai pu étudier au travers de l’unité d’enseignement 4.2 semestre 2 et semestre 3 de la compétence 4 du référentiel d’activités infirmier. Les cours m’ont permis d’appréhender les différents types de relation dans la prise en charge des patients. L’objectif de cette unité d’enseignement est de repérer les comportements, les besoins et que le professionnels soient en capacité de s’adapter à chacun et à chaque situation.
- Un concept lié a la problématique
Le concept de communication est primordial dans la prise en charge de patients souffrants de troubles mentaux. La communication est un outil majeur pour permettre l’échange, la confiance avec le malade. Elle peut être facilitante dans la relation, si elle est réfléchie et constructive avec des objectifs définis, ou au contraire rendue hermétique si les outils et moyens ne sont pas appropriés. Par exemple, lorsque Mme K est agressive, il a été judicieux de ne pas être à une proximité d’elle, et ne pas la toucher lors des échanges. La communication doit être adaptée à la situation, au comportement du patient, a ses besoins. De plus j’ai du modifier mon intonation de voix.
- Conclusion
Pour conclure, après avoir observé et avoir été confrontée en stage à des difficultés lors de certaines prises en charge de patients souffrant de troubles psychiatriques, la communication s’est avéré un élément majeur de la prise en charge. J’ai pu apprendre et comprendre différentes stratégies employées par les infirmiers en service de psychiatrie pour permettre une négociation avec le patient et son adhésion dans certaines situations de soins. La communication permet d’établir une relation de confiance avec le patient. La communication est évolutive, qu’elle soit duelle ou non.
- Bibliographie
Santé Mentale - Soins sans consentement : la loi promulguée, [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 20 novembre 2017]. Disponible à l’adresse : http://www.santementale.fr/actualites/soins-sans-consentement-adoption-definitive-de-la-reforme-de-la-loi.html
Version électronique authentifiée publiée au JO n° 0155 du 06/07/2011 | Legifrance, [sans date]. [en ligne]. [Consulté le 20 novembre 2017]. Disponible à l’adresse : https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?numJO=0&dateJO=20110706&numTexte=1&pageDebut=11705&pageFin=11718
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