ANALYSE DU MARCHE DU CHAMPAGNE DOM PERIGNON

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La loi définit limitativement les supports sur ou via lesquels la publicité en faveur de l’alcool est autorisée. Tous les supports non mentionnés par la loi sont interdits (télévision, cinéma, publications destinées à la jeunesse, radio aux heures où il est possible que des enfants soient à l’écoute, les sites destinés à la jeunesse ou liés au sport). Cependant il y a une autorisation pour la publicité par affichage.

La loi limite les contenus des publicités en faveur des boissons alcooliques à leurs éléments dits « objectifs » c’est-à-dire leur origine, leur description, leur mode de consommation, etc. Le but est de permettre une présentation des produits sans pour autant inciter à la consommation.

Sauf cas particuliers, les publicités doivent comporter un message sanitaire préventif « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé ».

La loi interdit également les opérations de parrainage par les producteurs de boissons alcooliques lors de manifestations sportives, festives ou culturelles par exemple.

Sans être exhaustif, on peut citer quatre textes qui imposent aux distributeurs des mesures précises à respecter concernant le stockage, le transport, la vente en France et à l’étranger des produits, et qui instaurent un système de taxation à taux élevés :

- Le Code des débits de boisson et des mesures contre l’alcoolisme qui impose la possession d’une licence IV pour vendre des alcools dans un débit de boisson.

- Le Code général des impôts qui met en place un système de taxes : la fiscalité a une incidence directe sur les marges qu’elle contribue à diminuer.

- Le Code des douanes qui réglemente le stockage et le transport des alcools.

- La loi « Evin » du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme qui met en place un encadrement juridique de la publicité en faveur des boissons alcooliques, une meilleure protection des mineurs et une meilleure information du consommateur. Ainsi, la publicité à la télévision, dans les stades, les gymnases, dans tous les établissements d’activités physiques et sportives est interdite.

Le produit fait-il objet de promotion, d’opération de mercatique directe ?

NON

Etude du marché de ce produit

Nous avons fait une étude en comparaison avec les autres vins effervescents, car il nous a paru intéressant d’étudier leur place : En effet, certains sont d’une qualité qui ressemble à celle du Champagne.

Une importante disparité de prix entre les segments

Segments

Prix moyen en francs*

VQPRD

28.51

Cuves Closes

13.00

Dont marques nationales blanc de blancs

24.06

Dont autres blancs de blancs

17.55

Dont muscats

11.32

Dont vins mousseux de qualité

24.17

Dont vins mousseux basiques

6.89

Effervescents étrangers

17.90

Effervescents aromatisés

15.03

Pétillants

14.12

Champagne

112.00

Source : Iri-Sécodip/Infoscan

Nous remarquons d’après le tableau précédent que la part de marché du Champagne est plus élevée, car il est vendu plus cher que les autres mousseux.

C’est surtout grâce à son image que le Champagne peut se vendre aussi cher. En effet, même un Crémant haut de gamme n’atteint pas les prix du Champagne car le client ne l’accepterait pas.

Pour illustrer ces propos, voici le tableau de l’évolution des prix de vente du Champagne comparé à celui des autres boissons :

Evolution sur un an en novembre 2013

Champagne

Boissons : moyenne des produits

Evolution des prix (toutes marques, tous magasins)

1,27 %

1,28 %

Type de magasins

Evolution des prix en supermarchés

1,92 %

1,77 %

Evolution des prix en hypermarchés

0,93 %

0,95 %

Evolution des prix en hard discount

8,25 %

7,53 %

Type de marques

Evolution des prix des marques de distributeur (MDD)

1,82 %

2,75 %

Evolution des prix des marques leaders

0,34 %

0,06 %

Evolution des prix des marques majeures

0,59 %

-0,01 %

Evolution des prix des marques premiers prix

11,09 %

4,45 %