Étude de cas Kodak
Par Orhan • 7 Juin 2018 • 1 002 Mots (5 Pages) • 438 Vues
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Le déclin de Kodak :
- Pourquoi et comment, une entreprise si fleurissante comme Kodak en est-elle arrivée là ? Alors même que l’on employait volontiers le mot « Kodak » à la place de « d’appareil photos », au fil des années la concurrence s’est accrue, laissant l’entreprise américaine sur le carreau. La faute à des axes stratégiques mal abordés, qui ont laissé des traces.
Le déclin est survenu tandis que Fuji, concurrent nippon, lance son produit phare, visant à diversifier l’offre présente sur le marché. Les deux entreprises aux statuts hégémoniques sont au coude à coude : Fuji se lance corps et âme dans la course au CA, et opte pour une politique prix très agressive. Les marges pratiquées ne sont pas les mêmes, et la firme de Rochester en patie très fortement. C’est le début d’une crise au sein du Royaume de la pellicule. S’en suivent des licenciements, pour le moins très délicat habituellement, ceux-ci se passent dans un climat loin d’être délétaire. En effet, certains employés se voient même offrir une seconde chance quant à leurs vies professionnelles. Le slogan ? « Saisissez votre chance ».
Et voilà que les vacances arrivent, véritable phénomène sociétale. Kodak ne le sait pas encore mais ils vont en patir, une nouvelle fois. Fuji lance le premier appareil photo jettable. Et les américains vont en payer le prix fort…
Comment une entreprise qui enregistre 10 milliards de $ de profits, en 1981, peut-elle ne rien voir venir ? En réalité, ce sont eux qui ont inventé le premier appareil photo numérique. Mais la firme ne croît pas en ce produit, créé dans ses locaux par l’ingénieur Steve Sansson. De toute manière, qui voudrait de ça, tandis que la population n’est pas assez équipée ? Nous n’en sommes qu’aux prémices de l’ordinateur. Et puis, comment repenser toutes les chaînes de production ? Tout est pensé POUR la pellicule. D’ailleurs, c’est le premier revenu de l’entreprise, bien loin devant l’Instamatic, vendu pourtant à 85 millions d’exemplaires.
Quelles leçons pour Kodak ? Afin de conclure, nous pouvons donc dire qu’il ne faut jamais se résigner à entreprendre, innover. Même si l’on sait que Kodak consacrait un budget énorme en R&D. Les axes stratégiques n’ont pas été assez étudié, et/ou ont manqué d’analyse apporfondie.
Il faut également revoir son business model fréquemment, même lorsque tout va bien. Cela pourrait ainsi éviter de rater le lancement d’un produit phare, prépondérant dans la culture occientale désormais, tel que l’appareil photo numérique. Quant à la leçon, c’est un ancien salarié de Kodak qui la livre sur un plateau : «Il ne faut jamais partir du principe que, simplement parce qu’on n’est pas prêt à faire quelque chose, quelqu’un d’autre ne va pas le faire à votre place ».
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