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De la concurrence des projets individuels à la confrontation des alliances.

Par   •  10 Mai 2018  •  990 Mots (4 Pages)  •  526 Vues

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Pour pétrifier l’adversaire la soudaineté et l’intensité de l’attaque sont des conditions essentielles de l’efficacité. De plus, plus l’adversaire est tranquillement installé sur son marché, plus l’impact de l’attaque est important car perturbant.

Hypercompétition (Terme De Richard Aveni, 1995) : Désigne les situations dans lesquelles les entreprises interagissent de façon agressive et où les avantages stratégiques n’ont pas d’effets durables. Aveni considère qu’un avantage concurrentiel et les profits qui l’accompagnent ne peuvent aujourd’hui qu’être transitoires (sauf si les concurrents s’accordent à limiter leur rivalité).

Les exemples de Nintendo et de Prisma Presse montrent qu’il est encore possible « aujourd’hui » de construire des positions soutenables. Le slogan de l’hypercompétition ne représente qu’une part de la réalité contemporaine seulement.

Section 3 : L’ambiguïté des acteurs et la perversion des intentions.

La firme est toujours par le biais de son activité en relation avec de multiples acteurs que la méthode SWOT pousse à qualifier de façon manichéenne comme adversaire ou partenaire.

C’est dangereux car les situations évoluent et parce que les relations entre acteurs ne sont pas toujours bien claires ! En fonction de l’environnement, des adversaires peuvent devenir partenaires et vice versa !

Une analyse de la sorte nous pousse à rester sur les relations de base alors qu’elles pourraient évoluer. L’analyse SWOT a de forte chance de conduire à des étiquetages simplistes et d’induire des effets pervers. D’après G.Koening.

Exemple : Les japonais croyaient à un partenariat avec les Américains pour la construction d’un avion mais en fait ils se sont fait avoir car l’avion était moins bien que les leurs et 4 fois plus cher.

La déstabilisation de l’adversaire peut nous faire trébucher… (on est parfois lié à ses adversaires plus que l’on ne le croît). Exemple : Fabricant de rillettes Français augmente ses durées limites de péremption pour pouvoir gagner plus d’argent (car il peut se le permettre). Ses concurrents le font alors qu’ils peuvent moins se le permettre. Finalement un accident arrive chez les concurrents et c’est toute la profession qui en prend un coup !

Conclusion plutôt bien faites pour comprendre :

L’abandon du paradigme du concours à plusieurs implications très pratiques.

- L’introduction des notions de réaction et de contre projet ont conduit à reconsidérer la notion même de projet. Dès que l’on pense un projet on doit désormais intégrer les réactions qu’il est susceptible de susciter et envisager les contre-contre-mesures possibles.

- En accordant de l’importance au couple action-réaction, on en vient naturellement à explorer la possibilité d’une action qui laisse l’adversaire stupéfait. L’hypercompétition est un jeu de mode (Nintendo)

- Le fait de raisonner en termes de jeux d’acteurs constitue un progrès indéniable de l’analyse stratégique, il importe d’éviter l’écueil des classifications faciles qui ignorent l’ambiguïté des acteurs.

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