Une société inégalitaire

...

- Tout temps de travail confondu, les femmes touchent au total un salaire 24,5% moins élevé que celui des hommes.

- L'inégalité des salaires entre hommes et femmes est la plus forte chez les cadres (29,1% en 2008) et donc parmi les salaires les plus élevés.

- Inégalité des chances :

- Redistribution horizontale : Les conditions de travail pour réaliser les devoirs à la maison ne sont pas toutes les mêmes pour tous. Dans certains ménages les plus modestes, les élèves n'ont pas la chance d'avoir une chambre seul avec un bureau. Cela réduit en partie leurs potentiels de réussite. Cette tendance est confirmée par le fait que les enfants de cadres sont privilégiés par rapport à ceux des ouvriers selon leur origine sociale. D'autant plus que les études supérieures coûtent relativement chères ce qui restreint donc l'accès à certains étudiants.

- Inégalité sociale de santé :

- On constate de fortes disparités en fonction de l'origine sociale des individus en matière des accès aux soins.

- La plus grande inégalité face aux maladies graves résulte dans la perte de chances que subissent des malades lorsqu'ils ne sont pas pris en charge dans les établissements les plus performants.

Face à toutes ces inégalités, l'État providence tend à réduire ces fractures sociales par le biais de différentes actions.

II) Néanmoins des mesures sont mises en place pour lutter contre ces inégalités :

a) Les mesures économiques :

- L'État assure pour les plus pauvres un toit, une habitation à moindre coût, comme les HLM qui permettent aux plus démunis d'avoir un accès à l'habitation.

- L'État a mis en place une action, qui a pour de prélever des impôts auprès des ménages selon leurs revenus, afin de les redistribuer par la suite sous forme d'allocation aux plus démunis. Par ailleurs le rôle de l'impôt est à la fois de financer les politiques publiques et de redistribuer les richesses afin d'inciter les agents économiques à consommer.

- Le mécanisme de solidarité mis en place dans le système français implique que tous les travailleurs actifs versent une côte part calculée au prorata de leurs revenus, pour financer le versement aux personnes dénuées de ressources, du revenu de solidarité active. Ce revenu social minimum remplace et regroupe depuis 2009 le dispositif du RMI (revenu mini d'insertion) ainsi que celui de l'API (allocation pour parent isolé). Le montant RSA perçu par les allocataires varie en fonction de la composition du foyer ainsi que des ressources dont bénéficie le foyer.

b) Les dispositifs sociaux :

- Une proposition de législation européenne pour améliorer l'égalité homme/femme dans les grandes entreprises d'Europe est en cours d'examen d'après l'actualité du droit belge.

- L'État a mis en place des bourses d'études supérieures pour les étudiants selon le quotient familial.

- La mise en place de l'aide aux devoirs et du soutien scolaire dans les écoles de ZEP.

- Créée par la loi du 27 juillet 1999 de Martine Aubry, la couverture maladie universelle (CMU de base) et la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) sont entrées en vigueur le 1er Janvier 2000. La CMU assure aux personnes résidant en France depuis plus de 3 mois, une affiliation au régime de base de la sécurité sociale, de bénéficier de la prise en charge de ses soins (maladie et maternité) quelle que soit son activité.

- La couverture maladie universelle complémentaire permet aux personnes ayant de faibles ressources (par exemple, 7447 euros par an pour une personne seule en France métropolitaine au 1er Juillet 2008), une prise en charge à 100% des soins sans avance de frais.

CONCLUSION :

Même si les pouvoirs publics tentent de réduire les inégalités par diverses actions, ces actions se révèlent limitées pour compenser certaines inégalités, notamment celle découlant de l'emploi, ainsi que celle liées à la discrimination.