Rapport de stage, EHPAD
Par Matt • 28 Octobre 2018 • 1 717 Mots (7 Pages) • 1 178 Vues
...
relations malgré sa déficience mentale modérée qui peu provoquer par moment des difficultés de dialogue entre eux.
Mme CV est atteinte de psychose avec épisode délirant, à savoir qu’à certain moment, elle perd contact avec la réalité et s’imagine avoir des relations avec Dieu ; parfois aussi elle peut être confuse, avec des hallucinations visuelles et auditives. Elle a un traitement adapté afin d’éviter les crises d’angoisse et lui permettre d’avoir une vie correcte.
En 2001, Madame R. a été opérée pour avoir la pose d’une prothèse de hanche, ce qui l’a amenée à suivre une rééducation motrice et à se déplacer en fauteuil roulant qu’elle a gardé jusqu’en 2005.
Motivation
Mon choix s’est porté sur Madame R. car sa chambre est située sur l’unité où je me situe, l’équipe médicale étant plutôt pessimiste quand à son projet de marcher avec un déambulateur, cela m’a donné envie de m’investir et de montrer que toute situation n’est pas perdue d’avance. Le projet personnel de Madame R était de lui faire quitter le fauteuil roulant et plus précisément de retrouver une certaine autonomie avec un déambulateur.
Déroulement de l’accompagnent à l’aide aux déplacements
Suite à l’opération de Mme CV, dans un premier temps, en accord avec la diététicienne nous lui avons proposé un régime adapté afin qu’elle puisse perdre un peu de poids.
Vu l’intérêt qu’elle porte à son apparence, je lui explique que si elle avait une perte de poids, elle pourrait porter des vêtements beaucoup plus seyants, moderne et cela faciliterait les efforts qu’elle fournit lors des séances de kinésithérapie.
Dans un deuxième temps, en tant qu’AMP, je me suis demandé comment l’aider à retrouver une indépendance motrice, j’ai éventuellement posé des questions, au kinésithérapeute de l’établissement, pour m’éclairer sur le sujet.
Ce dernier m’a expliqué que pour les petits déplacements, il serait judicieux au début d’utiliser le déambulateur afin de la sécuriser. Et aussitôt, j’ai appliqué tous ses conseils.
Petit à petit, on a redonné confiance a Mme CV en lui réexpliquant, a chaque exercice, le pourquoi de ces manœuvres, et elle y a mis beaucoup de bonne volonté.
En ce qui concerne l’utilisation du déambulateur, lorsque j’étais avec Mme CV, j’ai attirée son attention sur les résidents qui se déplaçaient avec, en soulignant qu’avant, ils étaient comme elle en fauteuil roulant.
Au fur et à mesure, cela lui a donné envie d’essayer à son tour (d’utiliser) le déambulateur et l’a persuadé qu’elle aussi pouvait y arriver.
De ce fait, je lui ai proposée de le prendre pour les petits déplacements tels que : de la chambre aux toilettes, et progressivement, en fonction de ses progrès, les trajets sont devenus plus importants et c’est de la que Mme CV a réellement pris confiance en elle, et s’est sentie en sécurité avec le déambulateur car elle me le demandait en me disait où elle comptait aller.
L’équipe médicale qui a constatée les efforts évidents de Mme CV a décidé de lui faire faire des chaussures adaptées puisque maintenant elle ne marchait plus qu’elle ne restait dans son fauteuil.
Le projet est qu’elle puisse descendre seule en salle à manger, aidée par son déambulateur. Je l’ai encouragée à participer à plus d’activités en l’incitant à y aller par ses propres moyens, ce qui lui a permis de progresser.
C’était difficile au départ mais peu a peu la confiance s’est installée entre elle et moi puisque même si elle n’avait pas forcement besoin je l’accompagnais, selon la disponibilité du moment, a chacun de ses trajets. Elle est donc arrivée à moins utiliser son fauteuil roulant dans lequel elle se sentait tant en sécurité.
A la fin de mon stage, après 5mois, Mme CV n’a plus utilisé son fauteuil roulant, et maintenant se déplace seulement avec son déambulateur. Elle est devenue plus autonome et a perdu du poids ce qui a facilité sa progression.
Quand je la vois se déplacer, heureuse, je me dis que tant qu’il y a de l’espoir, il faut essayer, il suffit de le vouloir pour le pouvoir.
CONCLUSION
Conclusion 1.
Mon accompagnement avec Mme CG n’était pas un projet mais plus une aide afin qu’elle se sente mieux lors du premier contact de la journée.
Avec cette résidente j’ai pu vraiment voir qu’être AES ne justifie pas juste d’une prise en charge quotidienne mais consiste encore plus au bien-être du résident en allant au-delà de ce qu’on peu voir par exemple un sourire, ou encore une conversation un peu intime sur soi, professionnel.
Conclusion 2.
Le projet que nous avons eu pour Mme CV a abouti grâce à la cohésion et la cohérence du travail entre les différents intervenants de la maison de retraite.
J’ai pu aider cette résidente car c’est quelqu’un qui a beaucoup de la volonté et qui communique mais qui s’empêche certaine chose par rapport à sa maladie.
En tant qu’AES je pense que mes encouragements et mon accompagnement répétitif, le fait d’être toujours après elle-même si par au début elle pouvait croire que je l’enquiquinais, durant des semaines ont permis de l’aider à progresser et avec des thermes tels que : « les résidents qui se déplaçaient avec, ils étaient comme elle en fauteuil roulant ».
Non cette résidente a pris en confiance, elle a également pris progressée en motricité tout ça accompagné de sa perte de poids.
...