Psychologie, rétablissement et réadaptation

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risque des caractéristiques innées ou héréditaires qui constituent le lit de la vulnérabilité d’une personne. C’est donc pourquoi Kraemer propose un schéma permettant de distinguer plusieurs types de facteurs. En voici quelques uns :

- le corrélat, facteur qui est associé au trouble

- le concomitant ou la conséquence est un corrélat qui ne précède pas l’apparition du trouble

- le facteur du risque est un corrélat qui précède l’apparition du trouble

- le facteur de risque causal est un corrélat qui précède l’apparition du trouble et dont la manipulation a un effet sur l’apparition du trouble

En cas de troubles psychologiques qui peuvent apparaître chez l’enfant, Garmezy a mis en évidence cinq catégories de classe sur les facteurs à risque qu’il faut tenir compte. Les voici:

- facteur individuels génétiques mais aussi acquis (appris par imitation ou apparition suite à la pression des pairs)

- facteurs en relation avec le voisinage et la communauté

- facteurs familiaux (abus physique/sexuel, désorganisation familiale, chômage chronique)

- facteurs en relation avec l’habitation et ou la somme des adversités

- facteurs qu’on retrouve à l’échelle du pays (chômage, récession, guerre, etc.)

Tous ces facteurs font partie des raisons qui font que la santé mentale peut être victime de changement.

NOTION 3: LA SANTÉ MENTALE

- Définition santé mentale et maladie mentale

- État de la santé mentale au Canada (Statistique)

- Capacité à faire face aux exigences quotidiennes de la vie et à des problèmes inattendus. (Statistique)

- Jeune et enfant

Bien qu’elle soit différente sur chaque personne, la santé mentale est la capacité de ressentir, de penser et d’agir de manière à améliorer notre aptitude à profiter de la vie et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés. La santé mentale est un sentiment positif qui respecte la culture, l’équité, la justice sociale, des interactions, de la dignité personnelle et bien d’autres encore. Il consiste à se sentir bien tant émotionnellement que spirituellement.

Par ailleurs, les maladies mentales sont un état de détresse et un dysfonctionnement marqué qui est caractérisé par des altérations de la pensée, de l’humeur ou du comportement. Une maladie peut se développer par un événement marquant à l’enfance, par un choix émotif, une agression, etc. Le DSM a définit le trouble mental comme un modèle ou un syndrome comportemental ou psychologique cliniquement significatif. La majorité du temps, il survient chez un individu lorsqu’il est associé à un handicap, une souffrance, une perte de liberté ou bien un signe de détresse simultanée. Peu importe le syndrome confronté, il donne signe à une manifestation d’un dysfonctionnement comportemental psychologique ou biologique. Il est défini trouble mental seulement si l’individu montre des signes de déviance ou le conflit est le symptôme d’un dysfonctionnement propre.

L’auto-perception de la santé mentale est un indicateur plutôt fiable pour définir si la santé mentale d’une population est bonne ou mauvaise. La plupart des gens savent quel est leur état mental et dans quelle situation ils sont. Par contre, ce qui mêle les données, ce sont les personnes qui souffrent d’une maladie mentale qui fait en sorte qu’ils perçoivent mal leurs pensées, leurs émotions ou leurs comportements. Statistiquement, les résultats sont plutôt bons. L’enquête fondée par Statistique Canada en 2002, démontre que près de sept Canadiens sur dix soit 67,1% ont dit avoir une excellente santé mentale et environ 2,5 sur dix soit 26% était bonne. Par contre, on peut remarquer que 1,5 fois plus des femmes âgées de 15 à 24 ans ont déclaré avoir un état de santé mentale passable ou mauvais. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à souffrir de troubles comme l’anxiété, l’humeur ou l’alimentation. Ces facteurs pourraient donc jouer sur le plan social et les difficultés de tous les jours. Certains doutent aussi de l’honnêteté des jeunes hommes à avouer avoir une mauvais santé mentale.

Par ailleurs, nous sommes tous différents et c’est pourquoi nous avons chacun une capacité différente de faire face aux problèmes inattendus qui font partie de la vie. Par contre, il est essentiel d’avoir une bonne santé mentale pour qu’une personne puisse se sentir bien dans sa peau. Dans la vie de tous les jours, nous faisons face à plusieurs exigences et défis quotidiens comme par exemple l’école, le travail, établir et entretenir des relations, la nutrition, les activités physique, les besoins spirituels et autres. Statistique Canada a dit, en 2002, qu’environ sept Canadiens sur dix soit 68,5% âgés de 15 ans et plus ont mentionné qu’ils auraient une excellente capacité à faire face aux exigences quotidiennes de la vie. Ce pourcentage augmente jusqu’à l’âge de 64 ans, puis subit une baisse par la suite. Il est prouvé que les personnes âgées sont plus à risque d’éprouver des problèmes de santé comme un handicap, trouble du sommeil ou de l’appétit, baisse d’énergie, etc. Tous ces facteurs peuvent perturber l’humeur de la personne et augmenter les risques de maladie. Pour les jeunes, leur manque d’expérience et de ressources émotionnelles et sociales font peut-être en sorte qu’ils ne sont pas prêts à affronter les problèmes inattendus.

Les jeunes enfants sont ciblés autant mentalement que physiquement. Les recherches ont prouvé que les symptômes se développent principalement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. C’est dans cette tranche d’âge que nous sommes les plus vulnérables puisque nous n’avons pas d’expérience de vie et nous n’y sommes pas préparés à faire face à diverses situations qui pourraient compromettre notre santé mentale.

NOTION 4: FACTEURS QUI ONT UNE INCIDENCE SUR LA SANTÉ MENTALE

- Explication

- Source de stress

- Scolarité/état d’emploi

- Environnement physique/ soutient social

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