Psychologie emotion ttc

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- Observation des pensées et émotions, sans aucune forme de jugement (bon/mauvais, vrai/faux, important/trivial, …)

- Acceptation et non contrôle de ses pensées

- Fixation de son attention précise sur des expériences internes et externes se déroulant dans le moment présent

- Méditation orientale (bouddhisme)

- Quelques définitions en préambule :

- Vocabulaire des émotions très riche (237 mots à connotations affective, Cottraux, 2007)

- Distinguer : affect, émotion, sentiment & humeur

- Définition difficile

- Affect (ou éprouvés affectifs) :

- Aspect inanalysable et élémentaire de l’affectivité, états psychiques primordiaux, aspects le plus rudimentaires des émotions

- Différents d’émotions dans le sens ou l’émotion est la traduction neurovégétative de l’affect

- Les sentiments sont plus élaborés que l’affect

- Peuvent être étudiés par l’intermédiaire des comportements qu’ils suscitent

- Emotion :

- Réponse intense et brève de l’organisme a une situation inattendue, accompagnée d’un état affectif de tonalité pénible ou agréable

- Peut-être causée par des événements internes ou externes

- L’intensité de l’émotion augmente quand on anticipe l’événement, elle est à son paroxysme pendant l’événement, et dure quelques temps après lui

- Intense & brève

- Plutôt individuelle, même si dans certains cas elle est peut être collective

- Elle se manifeste de façon :

- Manifestations comportementales : pleurs, fuites, …

- Manifestations physiologiques : modifications des rythmes cardiaque et respiratoire, bouche sèche, transpiration, …

- Répercussions sur les fonctions mentales : augmentation de la suggestibilité, diminution du contrôle volontaire, des capacités de raisonnement, …

- 4 caractéristiques (d’après Cottraux) :

- Sensation & construction mentale : vécu subjectif + traitement de l’information

- Fonction de survie : primaire vs secondaire + caractéristiques sociales (émotions primaires + émotions sociales)

- Phénomène observable : stimuli spécifiques + effets observables (composantes affectives, cognitives, physiologiques, comportementales + imagerie cérébrale)

- Au centre de la relation psychothérapique : dès le début : médecine psychosomatique

Modèle de Damasio (2003) : 3 niveaux dans les émotions :

- Emotions d’arrière-plan : fonction homéostatique, reflet global, « état d’être » (lié aux besoins/motivations)

- Emotions primaires : joie, tristesse, dégoût, peur et surprise (identifiées par Ekman)

- Emotions sociales : sympathie, honte, culpabilité, orgueil, envie, gratitude, admiration, indignation, mépris

- Sentiments :

- Causes plus complexes.

- Intensité plus basse que dans les émotions.

- S’inscrivent dans la durée, durent plus longtemps que les émotions.

- Pas besoin d’un stimulus particulier pour exister.

- Combinaison d’éléments émotifs et imaginatifs. On fait intervenir les Cognitions.

- Influencent nos perceptions et nos conduites.

- Moins intense et plus long que l’émotion.

- Stimulus déclencheur non nécessaire.

- Humeur :

- Stabilité d’un état émotionnel (quelques jours, quelques semaines, ou toute la vie)

- Synonyme de « tempérament » ou de « personnalité »

- Correspond au premier niveau de Damasio

- Oriente positivement ou négativement le déroulement de la vie quotidienne (en arrière-plan)

- Plusieurs hypothèses explicatives aux émotions :

- Courant évolutionniste :

Chacune des théories suivantes se distingue des autres par l’importance qu’elle accorde à un aspect particulier des émotions.

Darwin : Courant évolutionniste : influence génétique : « nous somme émus parce que c’est dans nos gènes ».

Emotions sélectionnées au cours de l’évolution de l’espèce & transmission héréditaire, permettent d’orienter vers le maintien de la vie

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Arguments dans le sens de cette hypothèse :

- Elle nous sauve (les émotions nous sauvent) : les émotions fondamentales se déclenchent dans situations représentant des enjeux vitaux en termes de survie ou de statut

- On retrouve des comportements évocateurs de ces émotions chez les singes

- Le bébé éprouve des émotions, comme c’est très précoce selon lui il y aurait une programmation génétique des émotions

Dans cette approche l’émotion est proche de l’action (elle nous fait bouger, trembler, fuir, parler, etc.), elle met donc en mouvement notre système musculaire.

Elle est aussi proche du système neurovégétatif (rougir, pâlir, suer, variation des rythmes cardiaque et respiratoire, dilatation des pupilles, etc.)

L’émotion