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Les nouveaux animaux de compagnie

Par   •  7 Avril 2018  •  903 Mots (4 Pages)  •  557 Vues

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L’ACTIVITÉ NOUVEAUX ANIMAUX DE COMPAGNIE ET SES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION DANS LES CLINIQUES VÉTÉRINAIRES FRANÇAISES

Tous les vétérinaires interrogés acceptent les consultations de NAC. La parasitologie et la médecine sont les principaux motifs de visite. Les lapins, rongeurs et furets sont les plus médicalisés des NAC. Les reptiles sont rencontrés en consultation par presque la moitié des vétérinaires. C’est plus que pour les oiseaux de cage et volière. Les oiseaux de basse-cour, nouvelle mode sur le marché du NAC ne fréquentent que rarement les cliniques vétérinaires. Aucun vétérinaire interrogé ne rencontre de poissons, amphibiens ou arthropodes en consultation.

La majorité des vétérinaires reçoit entre 1 et 4 NAC par semaine. Il faut remarquer que 15% d’entre eux en voient plus de 5 par semaine, ce qui représente environ une consultation de ce type par jour.

Malgré cet engouement apparent, seulement 38% des vétérinaires se sentent aptes à donner des conseils en matière de NAC. La plupart connaissent moyennement les conditions de vie et d’entretien de certaines espèces. Ils ne peuvent donc pas toujours fournir une information claire et précise à leur client. Ceci s’explique par le fait que 76% des praticiens n’ont aucune formation spécifique dans ce domaine. Seule une forte volonté, souvent liée à un goût personnel, permet d’acquérir des connaissances sur le sujet. Les vétérinaires ayant suivi une formation spécifique dans le domaine se sentent généralement plus à l’aise pour donner des conseils aux clients et semblent consulter plus de NAC par semaine. La formation continue est donc la règle. Près de 90% des vétérinaires essaient de s’informer en permanence sur les NAC pour pallier le manque de formation initiale. Les vétérinaires utilisent différents supports pour leur formation continue. Ils utilisent les revues, les livres, les informations diffusées par des laboratoires ou les conférences. Plus le vétérinaire effectue de consultation de NAC par semaine et plus il essaie de se former dans le domaine. Paradoxalement, il semble que les vétérinaires ne se sentant pas toujours capables de donner des conseils en matière de NAC suivent moins de formations continues que ceux s’en sentant capables.

Plus de la moitié des praticiens estime que l’activité NAC représente moins de 5% de l’activité totale de la clinique, en temps de travail. Rares sont ceux capables de donner un chiffre d’affaires dégagé par cette activité

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