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La recherche médicale en génétique doit-elle se faire sur des modèles humains ou sur des modèles animaux ?

Par   •  3 Janvier 2018  •  1 799 Mots (8 Pages)  •  715 Vues

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Utilisation de modèle humain pour la recherche non invasive

- 4) La recherche en génétique sur des humains peut se faire dans certains cas de manière​ non invasive, si l’on cherche à observer par exemple les effets des gènes au niveau cellulaire, il convient alors d’utiliser un modèle humain. Par exemple le chercheur japonais Yamanaka​ ​Shinya​ s’est servit des cellules de peau différenciées d’un être humain adulte, il les a modifiées afin de les transformer en cellules souches qui possèdent alors la propriété de pluripotence des cellules souches d’origine embryonnaire, il n’utilise pas de cellules d’embryon et apporte même l’espoir de guérir d’éventuelles maladies avec les cellules de l’individu atteint directement. Cette technique pourrait également considérablement diminuer le rejet de greffes.

- http://www.inserm.fr/thematiques/immunologie-inflammation-infectiologie-et-microbiolo gie/dossiers-d-information/cellules-pluripotentes-induites-ips

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Importance de l’utilisation du modèle humain dans la recherche en génétique

­ 5) Les tests cliniques sont pourtant effectués sur des malades souvent proches de la mort​ et consentants, ces participations permettent de tester​ ​des traitements directement sur l’homme et ne pourraient être administrés à un malade quelconque avant d’être passés par la case “essai clinique”pour s’assurer du fonctionnement de celui-ci et pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’effets secondaires nuisibles. ​Pourtant il est impératif d’effectuer des tests sur d’autres organismes avant de pouvoir traiter un patient, c’est d’ailleurs essentiel en amont des premières étapes d’essais cliniques. Celles-ci sont très expérimentales et présentent des risques inconnus. Les études expérimentales effectués avant les essais cliniques sont appelées essais non cliniques et sont faites sur des animaux et sur des cultures cellulaires. Effectuer des expériences préliminaires sur des êtres humains uniquement n’est pas possible. Ainsi il est impératif dans certains cas d’axer la recherche médicale en génétique sur des modèles animaux, qui vont peut-être avoir des séquelles de ces essais ou même décéder. Leur participation ou sacrifice permet la découverte de futurs traitements ou médicaments. ​http://www.inserm.fr/volontaires-a-un-essai-clinique VI. Limites imposées par l’éthique

­ 6) Qu’en est-il alors de l’éthique : Est-ce juste d'imposer une souffrance, des contraintes​ et du stresse à des êtres vivants qui n’ont aucun moyen d’exprimer une revendication, et qui ressentent de la douleur scientifiquement parlant ainsi que de la fatigue en tant qu’êtres vivants pourvus d’un système nerveux et sensitif développé ? Les personnes qui participent aux recherches donnent leur consentement car ils sont en mesure de prendre des décisions, ce qui n’est pas le cas des animaux qui sont pourtant qualifiés “d’êtres vivants doués de sensibilité” depuis octobre 2014. La souffrance et la sensibilité des​ animaux n’est pas ignorée, les procédures expérimentales sont réalisées par des personnes compétentes et donc qui ont été formées pour le niveau d’expérimentation qu’elles vont exercer sur l’animal, des registres sont tenus de tout ce qui a été fait dans l’établissement qui procède à ces expériences, les procédures expérimentales ont d’ailleurs lieu dans un établissement conforme et agrée, l'expérimentation est conduite de sorte que toute souffrance non nécessaire soit évitée, on essaye de donner au animaux quand ça ne biaise pas l’expérience autant que possible des antalgiques ou des anesthésiques, Les expériences susceptibles d'entraîner de la douleur et incompatibles avec l'emploi d'anti-douleurs, doivent être limitées au strict minimum et expressément déclarées et justifiées auprès du​ préfet avant leur mise en œuvre. On ne peut exercer plus d'une intervention douloureuse​ sur un même animal (décret 2001-464).

­ les cobayes et les animaux sont en provenance d’éleveurs spécialisés pour les animaux de laboratoire et leur milieu de vie est contrôlé chaque jour pour s’assurer de leur bien être, exemple d’un décret précis : "Les conditions d'environnement dans lesquelles un animal est élevé, détenu ou utilisé font l'objet d'un contrôle journalier" (décret n° 2001-486).

­ En plus de toute la législation mise en oeuvre pour protéger les animaux de laboratoire la règle des 3R est respectée “ REDUCE REFINE REPLACE “ c’est à dire remplacer l’animal de laboratoire quand c’est possible par une culture cellulaire, diminuer au maximum la contrainte exercée sur l’animal, et enfin diminuer au maximum le nombre de cobayes nécessaires à l’expérience.

http://extranet.inserm.fr/recherche-pre-clinique/l-experimentation-animale http://www.ouest-france.fr/loi-le-parlement-confirme-que-les-animaux-ne-sont-plus-desmeubles-3148569

­ http://extranet.inserm.fr/recherche-pre-clinique/l-experimentation-animale/la-regle-des-3 -r-reduire-raffiner-remplacer

- Malgré les questions d’éthiques soulevées par ce débat sur la recherche et notamment sur l’expérimentation animale, il n’est pas encore possible au 21ème siècle de se passer de la recherche sur des organismes animaux. Bien qu’une majorité des expériences soient aujourd’hui faites sur des cultures in vitro, l’expérimentation in vivo sur un organisme entier reste indispensable car la complexité de l’organisme entier est différent de celui d’une simple culture cellulaire et ne peut pas être simplement modélisée.

http://www.recherche-animale.org/pourquoi-fait-de-la-recherche-sur-les-animaux http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-les-animaux-de-laboratoire-precieux-cobayes-d e-la-recherche-biomedicale_6528.html

Conclusion :

En conclusion, l’utilisation du modèle animal dans le cadre dans la recherche médicale en génétique reste privilégiée pour des raisons de sécurité et d’éthique. Comme le revendiquait d’ailleurs Claude Bernard l’expérimentation animale et la vivisection sont nécessaires et peuvent être d’une plus grand utilité immédiate à l’avancement de la médecine. L’utilisation du modèle humain quant à lui reste aujourd’hui impératif, cependant il ne doit être utilisé

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