Les grands domaines de la psychologie
Par Ninoka • 18 Octobre 2018 • 2 209 Mots (9 Pages) • 624 Vues
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Morale
Droit
Ethique pratique
Porte sur le bien et le mal
Porte sur le légal et l’illégal
Porte sur le bon et le mauvais
Répond à la question : que dois je faire
Répond à la question : comment régler les conflits en société ?
Répond à la question : comment vivre ?
Commande
Contraint et protège
Recommande
Impératif catégorique
S’applique de manière universelle
S’applique de manière :
- universelle = les lois
- dépend des circonstances = juges
Impératif hypothétique
Dépend des circonstances
- le droit à la confidentialité, le secret professionnel
Au niveau de l’éthique fondatrice – respect de la personne, refus de la loi du plus fort, protection de la personne (surtout lorsqu’elle est vulnérable), le droit à la protection de la santé.
Au niveau de la Loi et de la déontologie – l’infraction punissable par la loi (pénal) loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, règles professionnelles (voir exemptions prévues)
Au niveau de l’éthique appliquée : Quelles sont les informations nécessaires à la continuation des soins ? Quelle information donné et à qui ? Comment recueillir la non opposition du patient à l’information des proches
- les décisions de fin de vie
Au niveau de l’éthique fondatrice – interdit de l’obstination déraisonnable, interdit de tuer, droit au traitement de la douleur, respect de la liberté des personnes
Au niveau de la Loi et de la déontologie – loi du 9 juin (relatif au droit d’accès aux soins palliatifs) – loi du 22 février 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (arrêt des traitements possible, procédure collégiale, directives anticipées) code de déontologie médicale (refus de l’euthanasie)
Au niveau de l’éthique appliquée – les questions à se poser : Qu’est ce qu’un traitement disproportionnée ? Quand commence l’obstination déraisonnable ? Qu’est qu’une décision collégiale ?
Conflit droit naturel/droit positif
Créon incarne l’ordre politique. Il est la représentation de la loi ainsi que de l’autorité. Il rappelle la suprématie de la loi. Antigone lui, oppose une autre loi, qui relève d’une éthique « naturelle » supérieure à celle de la cité.
➔ Conflit entre les lois naturelles et les lois des hommes.
L’éthique c’est respecter la loi, le respect de la loi et de la déontologie n’est pas l’éthique. En effet, les sociétés humaines ne peuvent survivre sans des lois qui obligent chaque citoyen à vivre avec les autres. Mais un sujet ne peut se dédouaner de sa propre responsabilité. Que l’individu obéisse aveuglément à la loi sociale où qu’il la transgresse, dans tous les cas il ne peut faire l’économie de sa responsabilité.
Il existe 3 grands échecs de l’éthique :
- Le procès Eichmann
En 1961, le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann est jugé à Jérusalem.
La philosophie Hannah Arendt développe à l’occasion de ce procès sa célèbre thèse sur « la banalité du mal ». Eichmann croit accomplir un devoir, il suit les consignes et cesse de penser.
Eichmann faisait son travail, son éthique était de faire son travail correctement cependant, il appliquait des règles, sans y réfléchir « je fais mon travail sans chercher à savoir ce que je fais réellement ».
- Des hommes ordinaires
Les quelques 500 policiers de réserve du 101ème bataillon n’avaient rien de nazis militants ou de racistes fanatiques.
Pourtant, ces « hommes ordinaires » qui ont eu, à plusieurs reprises, l’occasion de s’abstenir vont, dans leur immense majorité, préférer obéir, faisant en seize mois plus de 83 000 victimes, assassinées sur le champ ou déportées vers Treblinka.
Dans son livre Christopher Browning tente de comprendre les motivations de ces « hommes ordinaires ».
Etre ensemble dans les jours glorieux, et dans les difficultés, c’est la force du groupe.
Ainsi, refuser de faire « son travail » équivalait à une conduite asociale qui portait atteinte à l’intégrité du groupe et qui était interprétée comme le signe d’une faiblesse morale contraire aux valeurs masculines de « fermeté d’âme » et de virilité exigées d’eux.
- L’expérience de Milgram
But : administrer des chocs électriques d’intensité mortelle pour obéir à l’injonction e l’expérimentateur en blouse blanche de 15 volts à 450 volts.
Etat agentique : être l’objet d’une puissance – l’individu n’est plus autonome.
Conclusion
« Réfléchir cela signifie toujours penser de manière critique, et penser de manière critique cela signifie que chaque pensée sape ce qu’il y a de règles rigides et de convictions générales » Hannah Arendt
« Il n’existe pas de pensée dangereuse pour la seule raison que penser est en lui-même une entreprise très dangereuse, mains ne pas réfléchir c’est plus dangereux encore » Hannah Arendt
« Il est toujours difficile de penser des pratiques qui se pratique sans se penser »
De plus, l’analyse de pratique peut être de l’éthique, sans jugement morale, éthiquement, on se demande si on a pris en compte les valeurs du malade.
QUESTIONS
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