Le choix de la description sur le déroulement de soin complexe
Par Ninoka • 30 Octobre 2018 • 1 876 Mots (8 Pages) • 529 Vues
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A J1 de l’intervention , la toilette complète au lit est conseillée et dont le soin nécessite l’intervention de 2 soignants , et à ce jour le 1er lever est prévu en milieu de matinée en collaboration du kiné , pour une durée de 4h minimum . (J1 , pourquoi ? il a été observé que les patients , après une opération chirurgicale orthopédique , avaient une récupération motrice plus rapide et que l’ objectif est d’ éviter les complications liées au décubitus prolongé et que cela contribué également au bien-être du patient et à son autonomie ).
Avant tout soin , les paramètres vitaux sont pris : la saturation en oxygène chez Mme A est à 95% . L’ infirmère procède au retrait de l’ appareil pendant que je vérifie la propreté du pansement recouvrant la plaie ( il est sec et occlusif ) et le point de ponction du redon.Je constate alors que le « témoin vide » au niveau de l’accordéon est distendu : il n’aspire plus.J’interpelle l’IDE qui effectue le changement afin de permettre à celui-ci de faciliter l’évacuation des liquides biologiques . Je participe donc à l’ouverture du matériel ( tubulure et drainobag ) que je dispose sur un champ stérile (préalablement fait le SHA et port de gants ) pendant que l’infirmière désadapte l’appareillage défaillant et que je quantifie les sécrétions notées sur le diagramme de soins .L’ablation du redon est prévu à J2 .
De plus , la surveillance de la prise médicamenteuse nécessitant l’observation des éventuels effets secondaires tels que la prise : traitement antalgique ( Paracétamol donné en association au Tramadol :donné en systématique à J1 de l’ intervention ) pouvant occasionnés constipation , j’interroge Mme A si elle éprouve ou pas des problèmes de transit et en évaluant sa douleur ( car si douleur supérieure à 4 , la prise de l’ Actikskénan lui sera donnée :médicament contenant de la morphine .La surveillance serait de vérifier tout signes éventuels tels nausées , vomissements , perte de vigilance et l’état de conscience ) .Je m’ assure également de l’état des membres inférieurs : si gonflement , chaleur et perte de ballonement au niveau des mollets .La prise du Lovenox (sous-cutanée 1 prise/24H) est automatiquement administée en prévention des phlébites , dû à l’alitement prolongé et mobilisations réduites . Et je surveille tout signes liés à cette prise pouvant entraîner des saignements ( gingivorragies , épitaxis …).
Afin de mieux appréhender le soin et l’accompagnement au 1er lever , nous informons Mme A de ce que nous attendons d’elle « amorcer le mouvement » tout en prenant compte de ses ressources . Conjointement , avec l’aide d’une collègue aide-soignante , nous permet de surveiller d’éventuelles altérations cutanées lors des changements de position et d’être vigilantes , lors des retournements , sur l’ensemble du redon (veiller à ce que la tubulure ne soit tendue , ni coudée et qu’elle ne se désadapte du récipient ) .Durant le soin du dos , je veille à l’état cutané des points d’appuis (ischion , sacrum , omoplates et talons ) .
Cette collaboration se poursuit avec l’intervention du kiné pour le 1er lever.Nous rassurons la patiente et lui expliquons ce que nous attendons d’elle « amorcer le mouvement » et des consignes reçues par le kiné la veille : « 1) avancer le déambulateur .. 2 ) appui sur la jambe valide pour avancer . 3) jambe opérée mis en parallèle à l’autre .
Préalablement dégagé l’environnement afin de faciliter le déplacement sans gêne et sécurité , pendant que le kiné assure la coordination des manœuvres , je veille à positionner l’ ensemble de l’appareillage du drainage en déclive , alors que mon binôme aide-soignante accompagne la patiente dans le mouvement et ce , jusqu’à l’installation au fauteuil.
Lors de l’installation au fauteuil , nous surveillons tout signes anormaux :si présence d’essoufflement, faciès , sueur , tremblements et nous vérifions la tension artérielle car la patiente est sujet à des poussées de tension …également un repose-pieds est mis à disposition de façon à ce que ses jambes soient à 90° en raison de sa petite taille (pieds ne touchant pas le sol ) ,aussi un oreiller dans le creux de son dos en vue d’une installation confortable .Le coucher se réalisera à l’aide du lève- personne en raison de l’épuisement de Mme A et d’un 1er lever plus ou moins compliqué et difficile .(un filet a été mis sur le fauteuil sur le conseil du kiné lors du lever , afin d’anticiper sur le coucher ) .
La collaboration pluridisciplinaire (IDE , AS , Kiné …) est omniprésente tout au long de la prise en charge de l’opéré : de l’accueil du patient au bloc opératoire , post –opératoire ...lorsque l’ aide-soignante surveille les fonctionnalités de l’appareil à O2 ,pendant que l’IDE se charge d’un changement d’ un matériel défaillant , tout en sollicitant la participation à l’ouverture du matériel stérile …dans la prise en charge du patient dans sa globalité .
Une collaboration évidente pour une démarche d’action de qualité m’ a permis de découvrir le service de chirurgie dans sa totalité ( protocoles pré et post-opératoire , la desinfection des dispositifs médicaux réutilisables , la collaboration IDE –AS et Kiné , l’ouverture de matériels stériles , la mise en place à o2 , …) .
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