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La question des OGM

Par   •  28 Août 2018  •  1 491 Mots (6 Pages)  •  462 Vues

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une utilisation moins importante des insecticides et permet donc de réduire la pollution des terres agricoles, des nappes phréatiques, ainsi que des plantes cultivées.

Les OGM permettent une utilisation massive d’herbicide.

Les OGM "herbicide" permettent l’utilisation massive d’herbicide sur les champs OGM. Ces OGM permettent aux agriculteurs de semer plus tôt, et d’utiliser des variétés à haut rendement et à maturation tardive, donc d’effectuer de plus gros bénéfices. Ils possèdent un gène de résistance à un herbicide donné, produit par la même firme que celle qui produit les semences modifiées et peuvent être utilisés dès les premiers pousses. De plus, un seul herbicide suffit pour toutes les plantes.

Mais il y a de nouveau un risque. Celui que les plantes sauvages développent une résistance à l’herbicide et qu’il faille, par conséquent utiliser des produits plus puissants. Un autre risque est que les agriculteurs vaporisent plus d’herbicides puisque leurs cultures y sont insensibles. Cette trop large diffusion d’herbicide pourrait détruire certaines mauvaises herbes consommées dans certains pays en développement mais aussi diminuer la biodiversité. Enfin, l’herbicide étant produit par la même firme que les semences, l’agriculteur se trouve là dépendant de son fournisseur.

C. Dans le domaine de la médecine

Les OGM ont permis d’élaborer de nouveaux médicaments, ou ont permis la production en masse de certains gènes nécessaires à l’homme.

Mais aussi la production d’alicaments (aliments-médicaments) OGM

• Des bactéries GM pourraient être utilisées comme vecteurs de molécules thérapeutiques (si on les consommait, elles deviendraient un aliment-médicament).

• Des plantes GM comestibles pourraient produire des protéines ayant des effets thérapeutiques.

• Des animaux GM pourraient produire des protéines intéressantes sécrétées dans le lait, qui deviendrait un aliment-médicament. Dans ce dernier cas uniquement, l’Homme ne consomme pas l’OGM mais un produit de l’OGM (le lait).

IV. Les problèmes d’ordre socio-économique, sanitaire, culturel et environnemental

A. Les problèmes d’ordre socio-économiques

La généralisation de la culture intensive basées sur les OGM risque d’accroitre la suprématie d’important groupes multinationaux aux détriment de la spécificité des cultures locales et régionales, mais également de la culture biologique.

En effet, les plantes transgéniques sont brevetées et ne doivent pas être ressemées d’une culture à l’autre sous peine de forte amende.

B. Les problèmes d’ordres sanitaire

A l’heure actuelle, il n’existe aucune étude à long terme sur les risques sanitaires liés à la consommation d’OGM. Mais si l’innocuité des OGM sur notre santé n’a pas été démontrée à ce jour, des risques potentiels ont eu, bien identifiés.

Les allergies alimentaires, par exemple, sont provoquées par des protéines auxquelles l’organisme réagis de manière exacerbée.et ceux sont les gènes qui sont responsables de la fabrication des protéines .L’introduction de nouveaux gènes dans des plantes cultivées à destination de la consommation humaine ou animal signifie dont la synthèse de nouvelles protéines .Or ,il est impossible de déterminer à priori ,le potentiel allergène de ces nouvelles protéines .Par ailleurs ,l’introduction ‟brutale ″ de nouveaux gènes dans les plantes peut également provoquer des effets indirects comme l’interruption d’une fonction métabolique ou la synthèse de nouveaux produits éventuellement toxiques ,ce que l’on aujourd’hui bien incapable de prévoir .

Enfin, un certain nombre de plantes transgéniques contiennent un gène de résistance aux antibiotiques. Il est inutile pour la plante, mais les chercheurs utilisent comme marqueur lors de la transgénèse. Les scientifiques craignent le passage de ces gènes de résistance à des bactéries du système digestif animal ou humain. Ceci pourrait rendre inefficace l’utilisation de certains antibiotiques en médecine, alors même que le développement actuel de batteries résistantes aux antibiotiques les plus répandus constitue une menace sérieuse pour la santé publique.

C. Les problèmes environnementaux

Les risques liés aux transferts de gènes varient évidemment en fonction des gènes introduits, de l’espèce cultivée et de la présence autour d’elle de plante susceptibles de se croiser avec la culture OGM. Le comportement dans l’environnement de ces nouveaux organismes vivant est totalement imprévisible. Les transgènes qui s’échappent des plantes modifiées et contaminent le patrimoine génétique d’autre plantes, sauvages ou cultivées, ne peuvent pas être ramenés au laboratoire s’ils s’avèrent nocifs ou toxiques et vont se multiplier avec organisme hôte de façon incontrôlable.

Une fois la pollution génétique engendrée, elle est irréversible et incontrôlable. Cette pollution menace la pérennité de l’agriculture biologique comme celle de l’agriculture conventionnelle. Elle met également en péril l’ensemble de la biodiversité planétaire.

Les OGM présentent d’autres dangers pour l’environnement. On peut ainsi craindre l’apparition de mauvais herbes résistante à des herbicides ou celle de « super insecte » insensible aux insecticides secrétés par les plantes OGM. Autre risque : voir disparaitre des insectes “utiles“, avec des conséquences en cascade sur les écosystèmes.

CONCLUSION

Les OGM ont un avantage pour l’économie, car ils sont moins couteux que les cultures traditionnelles, et plus faciles à entretenir, mais cette solution ne plait pas à tout le monde, du fait des risques pour la santé et pour l’environnement, et en raison de la méconnaissance et du manque de recul face à ces problèmes.

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