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CORPS HUMAIN ET SANTE

Par   •  18 Avril 2018  •  1 176 Mots (5 Pages)  •  684 Vues

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Au niveau d’une synapse neuromusculaire, la terminaison synaptique du motoneurone contient des vésicules renfermant un neuromédiateur, l’acétylcholine. 

 

La stimulation du motoneurone entraîne l’exocytose des vésicules (doc.3 p.361) et la libération du neuromédiateur dans la fente synaptique. La fixation de ce dernier sur son récepteur, présent sur la membrane plasmique de la fibre musculaire, entraîne une variation du potentiel de membrane de cette fibre musculaire : c’est le potentiel d’action musculaire, qui déclenche la contraction musculaire. 

En effet les récepteurs synaptiques sont également des canaux ioniques dont l’ouverture est permise par la fixation du neurotransmetteur. (p362) 

 

La quantité de neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique est proportionnelle à l’intensité de la stimulation du motoneurone. Au niveau d’une synapse neuromusculaire, le message nerveux est donc codé chimiquement par la concentration du neuromédiateur. 

 

• 3.L’action de molécules inhibitrices (p.363) 

TP15 : Les substances inhibitrices 

D’autres molécules, dites agonistes, se fixe en ouvrant le canal ce qui permet une contraction. Certaines molécules possèdent une affinité pour les récepteurs à acétylcholine et sont donc également capables de s’y fixer à la place de l’acétylcholine. Les substances antagonistes n’entrainent pas d’ouverture du canal ionique, et donc pas de contraction, elles sont dites myorelaxantes. 

Chapitre 7 : La commande volontaire de la motricité 

 

Problème : Comment l’encéphale permet-il le contrôle du mouvement ? 

I Le mouvement volontaire 

 

1.Le cortex moteur 

 

La commande volontaire du mouvement est contrôlée par une région du cortex cérébral appelée aire motrice primaire. Les neurones de l’AMP contrôlent les mouvements des muscles grâce à une organisation particulière : les neurones d’une région donnée commandent un ensemble de muscles d’une partie du corps. (doc.2 p.377) 

D’autres aires corticales prémotrices collaborent avec l’AMP, l’ensemble formant le cortex moteur. Elles sont notamment impliquées dans l’intention et la préparation du mouvement. 

 

• 2. Les voies motrices 

 

Les neurones du cortex moteur élaborent donc le message nerveux moteur, qui se déplace dans les axones vers le bulbe rachidien, à la base de l’encéphale, puis vers la moelle épinière (doc.5 p.379). A ce niveau, l’extrémité des axones établissent des connexions (synapses) avec les dendrites des motoneurones. 

 

Chaque motoneurone est donc en contact avec de nombreux neurones (sensitifs, corticaux, interneurones (voir TP16)) et intègre toutes ces informations excitatrices ou inhibitrices pour émettre un unique message nerveux qui est transmis, via son axone et les synapses neuromusculaires, au muscle (p.381). 

 

Ces voies motrices sont croisées, le cortex moteur droit contrôlant les muscles de la partie gauche du corps, et inversement. La commande du mouvement est dite controlatérale.

II. La plasticité cérébrale 

1 L’apprentissage moteur 

 

La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus révèle l’existence de différences importantes (p.382). En effet, comme le cortex visuel (vu en 1ère), le cortex moteur présente des capacités de remaniement au cours de la vie, c’est-à-dire une plasticité. Cette plasticité est due à différents facteurs et, en particulier, à l’entrainement moteur (p.383). 

 

Des études réalisées par IRMf ont ainsi montré qu’un entrainement quotidien au piano pouvait considérablement accroitre la taille des territoires de l’aire motrice primaire contrôlant certains muscles de la main (voir TP18). Cet effet est observé après quelques dizaines de minutes d’entrainement seulement, mais les modifications du cortex moteur sont alors transitoires et réversibles. Un entrainement répété sur une période plus grande (plusieurs semaines) stabilise ces modifications. 

 

2. Les suites d’accidents vasculaires cérébrales 

 

Chez des patients ayant subi un AVC affectant les aires motrices corticales (et donc la motricité de certains muscles), on constate une récupération progressive des capacités motrices. Dans le même temps, les régions corticales endommagées retrouvent progressivement leurs fonctions et de nouvelles régions sont recrutées. (p.384-385) 

3.Le maintien de la plasticité cérébrale 

 

La plasticité du cortex cérébral existe tout au long de la vie, mais les capacités de remaniement diminuent avec l’âge. De plus, le nombre de cellules nerveuses diminue de 10% au cours de la vie. 

C’est pourquoi les performances intellectuelles et motrices diminuent avec l’âge. 

 

Il existe des moyens de préserver son capital nerveux : 

• Pratiquer une activité physique régulière, 

• Maintenir une activité intellectuelle régulière, 

• Avoir une alimentation équilibrée. 

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