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L’INFLUENCE DU TABAC SUR LE CORPS HUMAIN

Par   •  2 Avril 2018  •  2 337 Mots (10 Pages)  •  605 Vues

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disparaître ,les cils bronchiques repoussent 1 ans Les risques d’accident vasculaires cérébraux

ont diminué de moitié 5 ans Les risques de crises cardiaques ont diminué

de moitié 10 ans Le risque de cancer du poumon a diminué de

moitié 15 ans L’espérance de vie est devenue quasiment identique à celle des personnes n’ayant jamais fumé

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L’INFLUENCE DU TABAC SUR LE CORPS HUMAIN

D’après le Dr Le Maître, médecin tabacologue, le Dr Largue, spécialiste des maladies vasculaires, Pr Delacroix, professeur de gynécologie obstétrique

B. Maladies cardiaques

a) Hypertension

Le tabagisme est un facteur de risque cardiaque très important .On remarque que l'augmentation du risque cardiovasculaire est proportionnelle à l'intensité et la durée du tabagisme.​ ​Il est donc un facteur aggravant pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle​.

​ ​La nicotine contenue dans la cigarette favorise la production d’adrénaline. Cette hormone sécrété à cause du stress ou bien d’un effort physique va augmenter les contractions du cœur et ainsi la pression.

​En France, 74 % de français pensent que l’hypertension est due seulement au stress et plus encore les fumeurs atteints d’hypertension artérielle continue leur consommation. La nicotine présent dans la cigarette augmente la pression artérielle et ainsi que la fréquence cardiaque car la nicotine agit directement sur les artères. Le rétrécissement des artères est notamment visible lors de la première cigarette de la journée, ensuite l’effet se dissipera au bout d’une trentaine de minutes. Mais la pression augmentera petit à petit au cours de la journée pour ainsi retrouver son niveau de base pendant le sommeil. Par exemple, un​ individu qui fume 20 cigarettes par jour ne retrouvera sa ​tension artérielle normale​ que durant son sommeil.​ Chez les fumeurs ne souffrant pas d’hypertension artérielle, la baisse de tension est beaucoup moins marquée. Aussi, la poussée d’hypertension artérielle provoquée par chaque bouffée de cigarette​, ​est l’un des facteurs liés à l’accident de la route.

Une personne souffrant d’hypertension doit obligatoirement réduire sa consommation de tabac. si la cigarette nuit fortement à notre tension artérielle, c’est aussi à nos à nos poumons qu’elle s’en prend.

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b) Maladie cardio­vasculaire

La cigarette serait responsable de près d'un quart des décès liés aux maladies cardiovasculaires, elle est la première cause de mortalité en France avec 180 000 victimes par ans. Avant 45 ans, 80% des décès liés aux infarctus sont des fumeurs.

Dans le monde 5 millions de décès sont due au tabagisme, dont 35 % par maladies cardiovasculaires, c’est à dire deux fois plus que par cancer du poumon .Les Fumeur actif ou passif sont concernés par ce danger.

En effet, l’infarctus est principalement dû tabac et a l’alcool​. Le tabac va boucher petit à petit les artères et le cœur, qui est un muscle, est ainsi plus irrigué correctement. Ces infarctus peuvent survenir chez les jeunes et les « gros fumeurs » multiplient par 10 le risque d'avoir un infarctus, il en est de même pour les femmes prenant les pilules contraceptifs En arrêtant de fumer, on réduit considérablement ce risque.

​Infarctus du ventricule gauche du cœur.

Une attaque cérébrale est un déficit ​neurologique​ soudain d'origine ​vasculaire​ causée par un ​infarctus​ ou une ​hémorragie​ au niveau du ​cerveau Les ​accidents​ hémorragiques sont causés par la rupture d'un vaisseau sanguin, souvent endommagé, ou en mauvais état à l'origine et soumis à une pression sanguine excessive. Le tabac et l'alcool sont des facteurs particulièrement fragilisant des vaisseaux sanguins​.​ ​Vue du haut, coupe horizontale du cœur : Infarctus du ventricule droit du cœur​.

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l’on retrouve lors d’une bronchite chronique ou d’une BPCO. Souvent, on assimile la BPCO à la bronchite chronique alors que toutes deux sont distinctes même si elles peuvent également coexister.

En effet, la bronchite chronique ne correspond pas à une maladie, mais à un symptôme caractérisé par une toux grasse matinale .Celle ci est un premier facteur de risque lié au tabagisme, mais elle tend à disparaitre en une durée de quelques mois ou plus, si le fumeur arrête sa consommation au tabac. En revanche, la ​broncho­pneumopathie chronique obstructive​ (BPCO) ou encore obstruction bronchique chronique, est une maladie provoquée par le tabac dans plus de ​80 % des cas. D’ailleurs, le risque d’avoir une BPCO augmente avec le nombre de cigarettes fumées, mais aussi avec le nombre d'années de tabagisme​.

Un fumeur ​est atteint d’une BPCO débutante​ lorsqu’il ​s'essouffle vite (quand il marche vite par exemple), qu’il crache souvent des glaires, qu’il a souvent des rhumes ou des bronchites, ou qu’il tousse depuis plus d'un mois d’affilé. Cette maladie se caractérise par une obstruction lente et progressive des voies respiratoires (nez, bouche, pharynx, larynx, trachées, bronches) ainsi que des poumons. C'est­à­dire que pour un individu malade, le diamètre ​de ses bronches respiratoires diminue car ils sont agressés par la nicotine et le goudron (comme le montre photo ci­dessous). Ainsi, ces deux substances provoquent l’épaississement des parois des bronches et l’inflammation des glandes muqueuses qui sécrètent du mucus en excès. ​Entrainant alors, un rétrécissement du calibre​ ​des bronches et donc un mauvais passage de l’air dans les poumons.

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