Corps humain et Santé
Par Andrea • 5 Octobre 2018 • 1 659 Mots (7 Pages) • 494 Vues
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Pour maintenir un tonus musculaire permanent et maintien posture
Intensité variable selon force du choc et état du sujet
Interviennent successivement : des récepteurs sensoriels (dans muscle et tendons) émettent message nerveux lorsque stimulé par étirement. Des Fibres nerveuses sensitives (dans nerf rachidien) qui conduit message nerveux sensitifs vers un centre nerveux (moelle épinière) qui traite informations reçues et élabore message nerveux moteur.
Des Fibre nerveuses motrices qui conduit le message moteur. Un organe effecteur (le muscle) dont fibres reçoivent message nerveux moteur et en se contractant produisent réponse réflexe.
Au cours du réflexe myotatique, deux types de neurones interviennent.
Le neurone sensitif (qui relie fuseau neuromusculaire à la moelle épinière), son corps cellulaire est situé dans un ganglion rachidien. La fibre nerveuse conduisant le message nerveux jusqu'au corps cellulaire est un prolongement cytoplasmique de ce neurone (dendrite). Du corps cellulaire, un court axone gagne la substance grise de la moelle épinière par la racine dorsale du nerf rachidien.
Le motoneurone, possède un corps cellulaire situé dans la partie antérieure de la substance grise de la moelle épinière. Son axone (long) emprunte la racine ventrale du nerf rachidien et constitue une fibre nerveuse efférente conduisant le message nerveux moteur jusqu'aux fibres musculaires.
Dans moelle épinière, il existe donc une connexion entre le neurone sensitif et moteur, c'est ce que l'on appelle une synapse. Réflexe myotatique est qualif de monosynaptique car il n'existe qu'une seule synapse sur le trajet suivi par le message nerveux.
2/ Nature et propagation du message nerveux
En absence de stimulation, on constate que la membrane du neurone est polarisée : il existe une différence de potentiel de 70mV entre ses deux faces. Cette différence de potentiel est appelée potentiel de repos (face interne électronégatif par rapport à extérieur). Quand on stimule la fibre nerveuse, l'ensemble constitue le message nerveux, le signal élémentaire est le potentiel d'action, qui est une inversion de la polarisation membranaire (face interne + électropositive que externe).
Amplitude ~100mV, local et très bref.
Le message nerveux, après stimulation, se propage de proche en proche. Les axones des neurones moteurs conduisent message à 100ms. Caractéristique → amplitude constante des potentiels d'action (pas d'atténuation). La fréquence, elle, qui constitue un msg nerveux, est variable.
On peut donc déterminer, que si la fréquence des potentiels d'action du message moteur est élevée, plus la contraction musculaire en réponse sera importante.
3/ Le fonctionnement synaptique
Arrivé à l'extrémité de l'axone du neurone sensitif (dans subst gris ME) le MSG nrv est transmis au neurone moteur : zone entre ces 2 neurones est une synapse neuro-neuronique.
Et inversement, lorsque le message nerveux arrive à l'extrémité de l'axone du motoneurone, il est transmis à une fibre musculaire, qui provoque contraction fibres musculaires (on enregistre potentiel d'action musculaires). La zone entre est aussi une synapse (appelée plaque motrice).
Le cytoplasme situé à l'extrémité de la fibre pré-synaptique contient bcp vésicules.
Le msg nrv pré-synaptique ne peut pas franchir directement la fente. Ce-ci est assuré grâce à un médiateur chimique. Vésicules de la fibre nrv pré-synaptique sont remplies de molécules d'une substance chimique (neurotransmetteur). Ici, c'est l'acétylcholine. L'arrivée des potentiels d'action déclenche exocytose d'un nombre important de vésicules qui libèrent donc acétylcholine dans l'espace synaptique. Au niveau d'une synapse, c'est la concentration en neurotransmetteur libéré dans la fente synaptique qui constitue le codage du message (+concentration en acétylcholine libérée est importante, + fréq potentiels d'action musculaires sera importante, provoquant contraction muscu de + forte amplitude).
Substance chimique pharmacologique : par exemple possibilité de se fixer sur récepteurs de l’acétylcholine mais ne génère pas de potentiels d'action, provoquant relâchement musculaire pouvant être mortel. D'autres substances ont pour effet d'empêcher l'élimination de l’acétylcholine de l'espace synaptique, prolongent donc durée d'action neurotransmetteur.
Chapitre 5 : Motricité volontaire et plasticité cérébrale
1/ De la volonté au mouvement
grâce à IRM → visualiser structures cérébrales et déterminer variations d'activité de certaines zones lorsque le sujet réaliser des tâches. Territoires du cortex cérébral associés à l'exécution d'un mouvement volontaire : aires motrices primaires et aire pré-motrices
Aires motrices primaires commandent les mouvements, donc partie du corps associée à un territoire du cortex cérébral (mains bouches etc, occupent une surface plus importante).
Aires pré-motrices jouent un rôle dans la planification de l'exécution d'un mouvement.
Messages nerveux moteurs partent du cerveau et descendent dans la moelle épinière, de par des faisceaux de neurones, qui se croisent avant de se connecter aux motoneurones de la moelle épinière. Ainsi, chaque aire motrice commande les mouvements de la moitié opposée du corps.
Un Accident Vasculaire Cérébral est un trouble de la circulation sanguine irriguant un territoire du cerveau. Partie normalement irriguée cesse alors de fonctionner. Donc une paralysie.
On parle d'hémiplégie lorsque paralysie touche une partie du corps située d'un seul côté.
Des lésions accidentelles de la moelle épinière peuvent aussi entraîner des paralysies.
On parle de paraplégie lorsque la paralysie concerne membres inférieurs.
Une compression des racines des nerfs rachidiens peut aussi se traduire par des troubles moteurs.
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