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Approche économique de la santé.

Par   •  15 Juin 2018  •  9 385 Mots (38 Pages)  •  678 Vues

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Financement public = impôt

Financement privé = cotisation

La santé est-elle un bien privé pur ou impur ? Un bien Public pur ou impur ?

- La santé peut apparaitre comme un bien marchand pur pour les consultations, les médicaments qui sont à la charge du patient (ex ostéo) car le prix de vente est supérieur au coût de revient.

- Bien privé impur : le patient supporte le prix de la prise en charge mais plusieurs personnes peuvent consommer ce bien en même temps (ex établissements privés de santé).

- Bien public pur : campagne de santé publique, financé directement par l’état, ce qui permet d’orienter les priorités en matière de santé publique. Ce bien est légitime si entièrement financé par l’état.

- Bien public impur : demander au patient de s’acquitter d’un forfait ou ticket modérateur qui ne correspond pas au prix de la consultation.

Les considérations des politiques qui correspondent à l’idée qu’on se fait de la santé dans la société et du droit à l’accès des individus à la santé, orientent les priorités dans le domaine de la santé, (ex plans cancer).

Ces biens ont pour objectif de satisfaire des besoins.

Le besoin est un sentiment de manque, de frustration qui va être satisfait par la possession d’une chose ou réal service.

On considère que par nature les besoins des individus sont illimités, ils se créés continuellement de nouveaux besoins, dès que le précèdent a été comblé, mais aussi auto-entretenus (liés entre eux) c'est-à-dire que l’apparition d’un besoin suscite un autre besoin (besoin de prévention nécessite des structures de campagne). Et les besoins sont également satiables : plus on consomme, plus le besoin diminue.

Les choix des individus s’effectuent en fonction de leurs préférences, c’est l’utilité en économie (ou satisfaction). L’objectif est de satisfaire un maximum de besoins en tenant compte de la contrainte de revenus. Idem quand moyens techniques humains budgétaires sont limités.

Pour identifier les besoins des individus, on opère des classements :

La Classification de Maslow hiérarchise les besoins par ordre d’importance et d’apparition

[pic 2]

L’idée de Maslow, c’est qu’un besoin supérieur ne peut apparaitre tant que les besoins inférieurs ne sont pas satisfaits. Ceci permet d’effectuer des projections en matière d’équipements de santé (aide humanitaire par exemple) voir planification en droit de la sécurité sociale. En santé, c’est différent : on peut avoir besoin d’appartenance ou d’estime et ne pas répondre aux besoins de sécurité ou de survie. Les besoins sont illimités, encore plus dans le domaine santé, car elle génère des besoins avec les nouvelles pathologies. Les nouveaux besoins ne font pas disparaitre les anciens besoins. La pyramide permet de comprendre l’apparition de nouveaux besoins en corrélation avec l’évolution économique et des modes de vie. Dans un groupe donné, plus le niveau économique augmente, plus de nouveaux besoins sont générés. L’environnement technologique génère de nouveaux besoins. Ils s’accumulent. Et génèrent des coûts supplémentaires. Plus certaines pathologies sont prises en charge, plus on fait d’économie d’échelle mais pas de façon suffisante pour contrebalancer les coûts des nouveaux besoins. Ce qui explique l’augmentation naturelle des coûts de la santé.

L’apparition des nouveaux besoins entraîne mécaniquement l’apparition de nouveaux coûts de santé. Or, ces nouveaux besoins apparaissent en même temps que le développement de la société donc lorsque le poids de la santé augmente cela signifie que le pays se développe bien économiquement (en dessous de 6 point de part de dépenses de santé sur PIB cela signifie un pays en développement). Dans certaines limites bien sûr. D’où l’intérêt de comparé les dépenses de santé en fonction du PIB. Si elle augmente moins vite que le PIB la santé ne représente pas un coût pour l’économie. Si la dépense augmente plus vite, il faut s’interroger sur les choix à opérer au niveau collectif.

La santé doit être considérée comme un investissement pour la société. L’investissement représente des possibilités d’économie future, sur lequel on attend un retour.

La santé représente à elle seule un véritable secteur de l’activité économique. La santé occupe entre 12 et 15% de la population active de façon directe ou indirecte. La santé est pourvoyeur d’emplois. La Santé génère de l’activité dans le public, mais aussi de recherches, études… La santé génère une activité privée, de façon directe et indirecte (hôtellerie, restauration, transport, pharmaceutique, …). C’est le secteur d’activité qui génère des emplois et du revenu, réinjecté dans l’économie générale, secteur qui utilise beaucoup de capital humain, secteur (services) non dé localisable, investissement intéressant, forte contribution à l’emploi et donc à la croissance économique.

D’où la question des coûts et de l’efficacité ?

Le poids de la santé dans l’économie, c’est le pourquoi de l’intérêt à ce secteur, car il impacte en positif dans l’économie nationale. Les économistes expliquent, ce n’est pas l’augmentation des coûts de santé qui est néfaste, elle est normale, dans la mesure où elle créé de la richesse par ailleurs réinjectée dans l’économie. Tant que l’augmentation des dépenses de santé est inférieure ou égale au PIB, l’impact est neutre. Lorsque l’augmentation est supérieure au PIB, les dépenses de santé pèsent dans la richesse nationale, est-ce réellement néfaste, transfert de consommations ? Distinguer valeur brute, part dans la valeur brute, regard croisé avec évolution dans d’autres secteurs.

Cette approche nuance la vision unique de la santé et fait relativiser son aspect de coût.

2. Les fonctions de l’économie et la santé

- grandes fonctions : Production et consommation

On estime qu’il existe trois grandes fonctions en économie.

Production = offre par entreprise qui réponde

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