Activités perceptives et cognitives : comment percevons-nous ce monde ?
Par Christopher • 18 Novembre 2018 • 4 728 Mots (19 Pages) • 734 Vues
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La perception dépend de notre motivation du moment.Si la sensation est fonction du stimulus, par contre la perception, elle, est fonction du stimulus, dans un certain contexte. Par exemple, elle est fonction des apprentissages antérieurs. Elle est fonction des attentes du sujet, elle est fonction aussi de son état de motivation ou encore de son état d’affectivité (= émotionnel).
La perception n’est pas le résultat d’une simple addition de sensations élémentaires mais elle est le résultat d’une intégration.
On passe du schéma de sensation S->R un schéma S -> S -> R
Entre le stimulus et la réponse, il y a le sujet dans sa globalité.
- La conception classique du seuil sensoriel :
Quotidiennement nous ne percevons pas certaine stimulation du monde environnant. Soit l’intensité est trop faible et/ou notre attention est engagée ailleurs.
Dire que parfois nous percevons ou pas des stimulus renvoie à la dichotomie entre le non conscient et le conscient et ssurout à l’idée qu’il existe un seuil, une limite entre ces deux états.
Au labo ou dans la vie quotidienne, l’état {1} a 4 tâches perceptives différentes :
-un détecteur
-discrimination
-reconnaissance
-identification
L’état {0} correspond à :
-une non-détection
-non-discrimination
-non reconnaissance
-non identification
CM2 :
Efférence :
Traitement de nature moteur depuis une zone de traitement central(cortex) vers les récepteurs téléphériques [pic 10]
Ex : [pic 11][pic 12][pic 13][pic 14][pic 15][pic 16][pic 17][pic 18]
Considérons un groupe de neurones : A. Si on envoie des infos de A à B ce flux d’infos sera appelé AFFERENCE mais si en retour B envoie des infos vers B ce flux sera nommé EFFERENCE.[pic 19]
A B[pic 20]
[pic 21][pic 22][pic 23][pic 24][pic 25][pic 26][pic 27][pic 28][pic 29][pic 30][pic 31][pic 32][pic 33][pic 34]
Définition :
détection : c’est répondre à une question concernant la présence ou l’absence d’une stimulation : noter s’il y a eu un chgt ou non dans l’environnement.[pic 35]
Discriminer : c’est répondre à une question sur le présence ou l’absence d’une différence entre 2 stimulations.
Identifier : c’est répondre à une question sur la nature précise d’une stimulation.
Reconnaitre c’est répondre à l’instant T=2 à une question sur la présence ou l’absence d’une stimulation déjà présentée à l’instant T=1. Cette tache fait appelle à la mémoire.
En psychophysique classique on admet l’existence d’un CONTINUUM des valeurs/niveaux physiques du stimulus.
On admet aussi l’existence d’un continuum sensoriel des états d’excitation nerveuse : plus un neurone est stimulé plus il a des chances de donner une réponse « puissante ».
Enfin on admet l’existence d’une relation entre les niveaux physiques du stimulus et les étapes d’excitation sensorielle correspondantes.
Si le niveau physique du stimulus est inf. ou égale au niveau d’excitation nerveuse la réponse du sujet = non détection= 0
Si le niveau physique est supérieur à l’état d’excitation nerveuse alors la réponse = détection= sensation = 1.
La notion de seuil sensoriel est double. En effet il existe un seuil absolu et un seuil différentiel
Seuil absolu : pour une dimension du stimulus le seuil absolu est la grandeur minimale pouvant provoquer une sensation juste perceptible. Dis autrement le seuil abs correspond à la plus petite grandeur physique que le sujet peut déceler.
Lorsqu’on mesure un seuil absolu on ne mesure pas une sensation mais une grandeur physique. Pour être plus précis quand on mesure un seuil absolu on essaye de mesurer la valeur minimum d’une grandeur physique qui permet au sujet de manifester qu’il ressent une sensation et ce en donnant une réponse.
CARACTERE PROBABILISTE DE LA MESURE DES SEUILS
Déterminer la grandeur physique d’une stimulation ne poserait pas de problème si cette grandeur physique était constante or cette grandeur varie avec l’état de réceptivité de l’organisme pendant l’intervalle temporel où l’on mesure le seuil.
Les cause ce cette variabilité est au nombre de 3 :
1) la variation d’excitabilité de récepteur périphériques
2) Modification des attitudes du sujet
3) Ordre temporel des mesures
La variation d’excitabilité de récepteur périphérique :
La sensibilité des neurones à cônes (dans les yeux pour la couleur) ou les neurones à bâtonnets (vision nocturne). Cette sensibilité dépend de leur niveau d’adaptation à l’intensité lumineuse et toute stimulation parasite va modifier cette sensibilité.
Chez l’homme la sensibilité auditive dépend de l’état de tension du tympan et de l’état de tension dans la chaine des osselets
L’équilibre de pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne est assuré par une communication entre l’arrière de la gorge et la base du crane. Il suffit d’avaler sa salive pour modifier la pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne.
Ce que l’on venant de voir démontre que lors de chaque mesure de seuil on ne mesure qu’un état passager de la sensibilité.
On mesure donc des seuils instantanés
La mesure du seuil absolu :
Il existe 3 techniques principales :
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