APP en psychiatrie - atiente catatonique

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Face à son absence verbale et non verbale de communiquer, le concept de « prendre soin » qui se définie comme l’attention particulière que l’on va porter à une personne vivant une situation particulière en vue de lui venir en aide, de contribuer à son bien-être, de promouvoir sa santé me questionne. Le fait que chaque soignant agit différemment face à cette patiente, montre combien la concrétisation de cette aide dépend de la représentation que le soignant à de la santé. A mes yeux, la mise en acte doit se faire dans le reste humain, la reconnaissance de la dignité humaine de la personne et de ses choix. Ils doivent faire appel à notre douceur dans le but de rechercher au maximum à satisfaire le patient.

Dans le cas d’un refus de soin, j’ai pour habitude de m’appuyer sur les raisons de ce refus, et ainsi adapter, convaincre, ou respecter ce choix. Mais cette patiente, ne met pas de mots sur le refus de coopérer.

Par conséquent, je m’interroge sur les conséquences de ce refus. En ce qui concerne les traitements, j’insiste après négociations et explications auprès de la patiente les traitements de sa pathologie : le benzodiazépine et l’anti-dépresseur. En effet, je juge que le mutisme vient de sa pathologie et que par conséquent le problème ne sera qu’accentué sans prise médicamenteuse. Il est vrai que ce n’est pas facile d’être en situation de confrontation, mais mes recherches m’ont permis de pouvoir argumenter cette prise en charge, certes indéfiniment discutable. En ce qui concerne la toilette, je recherche toujours le consentement de la patiente. Et nous arrivons à tenir une hygiène corporelle correcte avec une douche régulière.

Mais en psychiatrie, il est important de s’appuyer sur le mode d’hospitalisation, Mme J. est en soins libres : elle dispose des mêmes droits liés à l'exercice des libertés individuelles que ceux qui sont reconnus aux malades soignés pour une autre cause. C’est également une raison légale de ne faire de soins sous contraintes.

- Conclusion :

La psychiatrie m’a permis de comprendre certains signes de troubles bi polaires en phase mélancolique, c’est une étape importante pour comprendre et appréhender l’attitude de Mme J. La communication et ses particularités dans la relation d’aide permet d’appuyer les difficultés que l’on peut rencontrer dans la relation soignant-soigner. Le questionnement professionnel est une étape importante qui nous permet de comprendre l’écart entre la tâche et l’activité (ce qui doit être fait et ce qui est fait). Il nous permet d’améliorer notre pratique notamment dans des situations complexes, et ainsi développer une posture réflexive.