Des anciens jeux aux sports modernes

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religion sport → pour former une équipe

Éducation novatrice

Valeurs : discipline, fair-play, dépassement de soi, esprit d’équipe, self gouvernement

Sport = école de la vie

Contexte :

Thomas Arnold → responsable du collège Rugby de 1828 à 1841

Objectif = endurcir les jeunes. Au niveau du physique et du mental

Intérêts pour les élèves : autonomie, aspect rural → grande superficie pour course à pied, foot,...

Sport comme le foot (tj au pied) : violence du hacking (coup de tibia) et le mauling (grosse mêlée de 20)

Concurrence et spé entre établissements :

Eton : cross, Cambridge : rowing...

Des bourses pour d’excellents athlètes à Oxford dès 1890

Euphémisation de la violence. Les élèves ont des intérêts dans ce sport :

- relative autonomie par rapport aux maîtres

- exercice physique dans le cadre rural (idéal de la vie de campagne).

Les motivations de cette éducation novatrice :

Encadrer la violence : discipline, respect du chef

Une excellente préparation mentale et physique de futurs dirigeants.

Intégration de normes sociales (fair play, dépassement de soi) et de normes religieuses (maîtrise de soi)  chrétienté musculaire (James Mangan)

Invention du rugby en 1823 par William Webb Ellis : Une légende !

Chaque collège adapte ses règles aux lieux.

1- caractère transgressif

Explication réductionniste : facolisation sur un geste

Oubli volontaire d’autres changements déterminants dans les années 1825-1850 : ballon ovale, but en H, décomptes des points…

1845 : premières règles négligées par des élèves de 6eme du collège de rugby.

Justification de ma diffusion du rugby.

2- rôle providentiel d’un homme devenu héros :

William Webb Ellis un missionnaire protestant

Une gloire posthume : sculpture en pied à Rugby fin XIX, plaque solenelle en 1923, nom de la coupe du monde en 1987.

3- construction d’un récit légendaire

Une invention à postériori : Une source discutable

S’appuie sur des propos tenus 50 ans après par un ancien élève.

Validation par une commission d’anciens élèves de Rugby en 1895.

Un contexte de crise fin XIX :

Tensions entre clubs du nord et les clubs du sud.

Clubs du sud : affirmer l’origine de ce sport à rugby, fief de la « chrétienté musculaire » victorienne.

4- permanence dans l’imaginaire collectif

Expression d’une vérité simple transgressive parfaitement indentifiable.

Légitimation des élites dans son rôle créateur et fédérateur lors de la crise fin XIX.

Affirmation de valeurs élitistes.

b. Naissance et développement des clubs :

Origine : un groupe de gentlemen réunis pour parler de leur passion -> convivialité, sociabilité, réseaux. Gens d’un même milieu social.

Premier club connu : club de golf en Ecosse, toujours présent aujourd’hui. Regroupe les notables d’Edimbourg. Golf : premier sport à posséder son code. En 1834 : golf club de St-andrews.

Réunion dinatoire des gentlemen passionnés de courses de chevaux de Newmarket qui se constitue en club et arbitre les contestations : Jockey Club (1750).

Le club structure une pratique sportive, l’organise (compétitions : championnat, coupe).

Démocratisation des clubs :

Foot au début des années 1870 (très accessible et facilité des règles)

Temps de travail réduit qui permet d’avoir du temps libre pour la pratique et urbanisation.

Villes industrielles

Engouement populaire : explosion du nombre de clubs.

Thématiques divers (entreprise… pub !)

C. Naissance et développement des fédérations :

Reflet d’une éthique et de valeurs de l’élite sociale.

Problème du manque à gagner (entraînements, matches) : une compensation ?

Un public assidu : 6 millions de spectateurs début XX. Hooliganisme.

Rugby : Tony Collins

- diffusion par « émulation » du modèle de chrétienté musculaire

- diffusion par « évangélisation » pour inculquer aux masses des règles