Tartuffe, Molière, scène de description de Mme Pernelle

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Orgon veut prouver que Tartuffe est généreux, mais a l'aide de sa description le spectateur se rend compte qu'il est plus avare que généreux: "C'est trop, me disait-il, c'est trop de la moitié / Je ne mérite pas de vous faire pitié" / Et quand je refusais de le vouloir reprendre / Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre / Enfin le Ciel chez moi me le fit retirer / Et depuis ce temps-là tout semble y prospérer." Tartuffe refuse l'aumône, mais finit par accepter tout l'argent qu'Orgon lui donne en guise d'émerveillement. Orgon, aveuglé par ce manipulateur avait invité Tartuffe a vivre chez lui.

Orgon veut montrer que Tartuffe s'intéresse aussi aux autres, mais le spectateur comprend rapidement qu'il tente en vérité de séduire sa femme : "Je vois qu'il reprend tout, et qu'à ma femme même/ Il prend, pour mon honneur, un intérêt extrême / Il m'avertit des gens qui lui font les yeux doux / Et plus que moi six fois il s'en montre jaloux."

Ce portrait effectué par Orgon n'est donc pas juste mais au contraire faux. Orgon aveuglé par la ''bienveillance'' de Tartuffe ne semble pas voir tout ce que Tartuffe effectue réellement, bien contraire à sa description.

5)Cléante essaie de raisonner Orgon avec sa tirade. En opposition à Orgon, il se montre sage et réfléchi.

La tirade est divisée en deux parties: la première partie étant une dénonciation du faux religieux et la seconde développe ses arguments.

Cléante dénonce donc l'aveuglement d'Orgon. Le champ lexical de la vue permet d'appuyer ses arguments : "aveugle", "yeux", "on ne voit pas".

Cléante utilise une série d'oppositions où il compare le faux religieux, Tartuffe donc, aux vrais croyants. Il utilise des métaphores tel qu'au "même honneur au masque qu'au visage" et "estimer le fantôme, autant que la personne" afin de critiquer Tartuffe.

Cléante est fâché contre son frère Orgon et utilise des altercation tel que "Allez...", "Hé quoi !" pour tenter de ramener son beau-frère à la raison.

Cléante dénonce donc l'aveuglement d'Orgon par rapport à la religion : "Et qui n'adore pas de vaines simagrées, n'a ni respect, ni foi, pour les choses sacrées." Il oppose à la foi d'Orgon la vraie religion et veut montrez que Dieu écoute tout le monde sauf les charlatans tel que Tartuffe: "Allez, tous vos discours ne me font point de peur ; je sais comme je parle, et le Ciel voit mon cœur."